Eugène SueLes mystères de Paris - Complexe tome 4 sur 4
/5 20 notes
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Résumé :
La célèbre fresque d'Eugène Sue, enfin en format poche !
Les Mystères de Paris ont été publiés en feuilleton dans Le Journal des Débats entre juin 1842 et octobre 1843.
Cette fresque touche à des sujets tabous quasiment jamais décris dans la littérature jusqu'alors : le peuple et la misère, la noirceur de la société de l'époque, sa brutalité, sa violence ce qui donne au roman une portée sociale forte qui aura des répercutions dans toute la socié... >Voir plus
Les Mystères de Paris ont été publiés en feuilleton dans Le Journal des Débats entre juin 1842 et octobre 1843.
Cette fresque touche à des sujets tabous quasiment jamais décris dans la littérature jusqu'alors : le peuple et la misère, la noirceur de la société de l'époque, sa brutalité, sa violence ce qui donne au roman une portée sociale forte qui aura des répercutions dans toute la socié... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5)
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Voici venir le temps de laisser Paris à ses mystères, maintenant que j'ai terminé le 4e tome.
Je ne les quitte pas sans un pincement au coeur, car j'ai savouré cette relecture, pages après pages.
Une fois de plus, ce que j'ai le plus aimé ce sont toutes les réflexions de l'auteur sur la société de son époque : son intrigue lui fournit de nombreux prétextes pour les exposer et son talent de conteur sert bien son propos. Des réflexions qui, pour certaines, hélas, n'ont rien perdu de leur actualité.
À travers le personnage de la soeur de Pique-Vinaigre, un repris de justice bien attachant, il parle ainsi de l'inégalité face aux frais de justice, de l'accessibilité des soins selon qu'on soit riche ou pauvre, du respect du patient par l'équipe médicale. Et tout ceci dans les années 1840 !
Je ne reviens pas sur le Chourineur, la Goualeuse, la Louve, Rigolette, M. Rodolphe, tout ce petit monde de personnages qui m'ont fait sourire, qui m'ont émue, qui m'ont mise en colère face à tant d'injustice. Je vous laisse faire leur connaissance à votre tour.
Mais je ne dis pas au revoir à Eugène Sue, seulement à bientôt. Car j'ai bien l'intention de découvrir le reste de son oeuvre.
Je ne les quitte pas sans un pincement au coeur, car j'ai savouré cette relecture, pages après pages.
Une fois de plus, ce que j'ai le plus aimé ce sont toutes les réflexions de l'auteur sur la société de son époque : son intrigue lui fournit de nombreux prétextes pour les exposer et son talent de conteur sert bien son propos. Des réflexions qui, pour certaines, hélas, n'ont rien perdu de leur actualité.
À travers le personnage de la soeur de Pique-Vinaigre, un repris de justice bien attachant, il parle ainsi de l'inégalité face aux frais de justice, de l'accessibilité des soins selon qu'on soit riche ou pauvre, du respect du patient par l'équipe médicale. Et tout ceci dans les années 1840 !
Je ne reviens pas sur le Chourineur, la Goualeuse, la Louve, Rigolette, M. Rodolphe, tout ce petit monde de personnages qui m'ont fait sourire, qui m'ont émue, qui m'ont mise en colère face à tant d'injustice. Je vous laisse faire leur connaissance à votre tour.
Mais je ne dis pas au revoir à Eugène Sue, seulement à bientôt. Car j'ai bien l'intention de découvrir le reste de son oeuvre.
Dernier volume des « Mystères de Paris » je l'ai savouré jusqu'à la dernière page. J'ai été émue par la fin.
Les différents personnages et leurs histoires respectives ont soigneusement été abordés. J'ai toujours un peu peur qu'une longue histoire se finisse trop vite, que la fin soit trop vite amenée. Ce n'est pas le cas ici.
Dans ce dernier volume, on est dans les hospices, les dernières heures des condamnés à mort, les asiles d'aliénés…pas très joyeux mais très intéressant.
Par contre on a perdu un personnage en cours de route, celui de la fille de Mme d'Harville qui souffre d'épilepsie comme son père…
En conclusion une oeuvre qui dénoncent les injustices de l'époque et qui a beaucoup dérangé en son temps. Eugène Sue a subi la censure et aujourd'hui il est tombé dans l'oubli…c'est dommage.
Les différents personnages et leurs histoires respectives ont soigneusement été abordés. J'ai toujours un peu peur qu'une longue histoire se finisse trop vite, que la fin soit trop vite amenée. Ce n'est pas le cas ici.
Dans ce dernier volume, on est dans les hospices, les dernières heures des condamnés à mort, les asiles d'aliénés…pas très joyeux mais très intéressant.
Par contre on a perdu un personnage en cours de route, celui de la fille de Mme d'Harville qui souffre d'épilepsie comme son père…
En conclusion une oeuvre qui dénoncent les injustices de l'époque et qui a beaucoup dérangé en son temps. Eugène Sue a subi la censure et aujourd'hui il est tombé dans l'oubli…c'est dommage.
Voilà le tome IV est terminé, je vois les intrigues se finalisées au fur et à mesure. Il en reste pour le dernier tome. Je vais quitter Eugène Sue à regret bien sûr mais je vais un peu vite. Les méchants de l'histoire tombent et sont punis. Tout ne s'explique pas encore mais le dernier volet me donnera je l'espère les dernières révélations. Rendez-vous dans quelques jours pour le grand final.
Suite et fin de cette histoire.
La vie et les moeurs de cette époque sont bien décrits et par moments font froid dans le dos. Rodolphe retrouve sa fille.
Rigolette est récompensée et elle peut avouer ses sentiments pour Germain.
Louve qui a sauvé Fleur de Marie retrouve son Martial et ils quittent la France pour l'Algérie avec le frère et la soeur de Martial.
Mais ce n'est pas fini......
La vie et les moeurs de cette époque sont bien décrits et par moments font froid dans le dos. Rodolphe retrouve sa fille.
Rigolette est récompensée et elle peut avouer ses sentiments pour Germain.
Louve qui a sauvé Fleur de Marie retrouve son Martial et ils quittent la France pour l'Algérie avec le frère et la soeur de Martial.
Mais ce n'est pas fini......
Ce dernier tome de Mystères de Paris clôt bien la série, tous les personnages sont réunis, et les réflexions morales de l'auteur sur la peine de mort, la justice, la misère prennent de l'ampleur. Un dernier tome à la hauteur des précédents, où l'on passe par toute une série d'émotions !
Citations et extraits (3)
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Oui, plus les crimes sont graves, plus il compromettent l’existence des familles, plus ils portent atteinte à la sécurité, à la moralité publique… moins ils sont punis.
De sorte que plus les coupables ont de lumières, d’intelligence, de bien-être et de considération, plus la loi se montre indulgente pour eux…
De sorte que la loi réserve ses peines les plus terribles, les plus infamantes pour les misérables qui ont, nous ne voudrions pas dire pour excuse… Mais qui ont du moins pour prétexte l’ignorance, l’abrutissement, la misère où on les laisse plongés.
Cette partialité de la loi est barbare et profondément immoral.
De sorte que plus les coupables ont de lumières, d’intelligence, de bien-être et de considération, plus la loi se montre indulgente pour eux…
De sorte que la loi réserve ses peines les plus terribles, les plus infamantes pour les misérables qui ont, nous ne voudrions pas dire pour excuse… Mais qui ont du moins pour prétexte l’ignorance, l’abrutissement, la misère où on les laisse plongés.
Cette partialité de la loi est barbare et profondément immoral.
Le riche est jeté au milieu de la société avec sa richesse, comme le pauvre avec sa pauvreté.
On ne prend pas plus de soucis du superflu de l’un que des besoins de l’autre.
On ne songe pas plus à moralisez la fortune que l’infortune.
On ne prend pas plus de soucis du superflu de l’un que des besoins de l’autre.
On ne songe pas plus à moralisez la fortune que l’infortune.
Oui, M. Rodolphe vous protège. Quand je dis monsieur, c'est monseigneur... que je devrais dire... car c'est au moins un prince... mais j'ai l'habitude de l'appeler M. Rodolphe, et il me le permet.
Videos de Eugène Sue (9)
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Pour que chantent les montagnes de Phan Que Mai Nguyen aux éditions Points
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Là où fleurissent les cendres de Nguyen Phan Que Mai et Sarah Tardy aux éditions Charleston
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