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Citations sur Un ami parfait (10)

Fabio aimait l'odeur de chlore et l'écho des voix dans la piscine claire et blanche. Cela lui rappelait son enfance. Le temps où l'on passait ses après-midi dans l'eau. Celui où l'on faisait semblant de dormir sur une serviette éponge, et où les filles, tout près de là, faisaient semblant de ne pas être observées.
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Il la suivit des yeux lorsqu'elle passa à la salle de bains. Sur la pointe des pieds. Quelqu'un devait lui avoir dit que les femmes nues doivent marcher sur la pointe des pieds parce que cela flatte la silhouette. Cela fonctionnait. Et cela tapait sur les nerfs de Fabio.
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[ jour de canicule ]
Ils allèrent à la séance de l'après-midi du Palazzo. On projetait 'Titanic'. Ça n'était pas vraiment le film le plus récent, ni vraiment du goût de Fabio. Mais le cinéma était climatisé, le film durait plus de trois heures, et Leonardo Di Caprio mourait frigorifié entre les glaçons de l'Atlantique.
(p. 121)
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La vieille femme qui vivait au premier étage sortit. Fabio l'avait rencontrée lors de ses passages épisodiques chez Lucas. Elle avait un gros chat qu'elle menait alors, comme à présent, au bout d'une laisse rouge. Fabio connaissait même son nom. Ce qui n'était pas difficile, parce que l'animal s'appelait Mussolini. "Aucun lien de parenté", avait coutume de préciser sa propriétaire, avec un sourire malin.
(p. 81)
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Norina, jadis, appelait le saumon 'le cochon de la mer'. Elevés dans des bassins crasseux, maintenus en vie grâce à des surdoses de produits chimiques, dopés aux hormones et teintés de rose rouge aux carotènes de synthèse.
(p. 62)
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Tu ne peux pas t’imaginer ce que c’est, d’avoir tout d’un coup cinquante jours qui disparaissent de ta biographie. Tu te sens...

...perdu. Incertain. C’est comme de revenir parmi les gens après une cuite d’enfer. Tous en savent plus sur toi que toi-même. Dans ce cas-là, il te faut quelqu’un à qui tu puisses demander : Qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce que j’ai dit ? Qu’est-ce que j’ai fait ? C’était grave ? C’était supportable ? Tu as besoin de quelqu’un qui t’aide à reconstituer ce que tu ne peux plus te rappeler. Et cette personne-là, tu dois pouvoir te fier à elle, aveuglément.
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- Vous donnez des notes de style aux suicides ?
[Le psy] paraissait agacé.
- C'est la gifle ultime. Le dernier coup bas dans la lutte pour l'amour d'un être humain. Un manque d'égards inouï.
- Le suicide est la fin de tout égard. Y compris vis-à-vis de soi-même, d'ailleurs.
- Je n'en suis pas si sûr. Je crois que de temps en temps, ils sont tellement obsédés par l'idée de jouer un sale tour aux autres qu'ils oublient totalement qu'ils y passeront aussi à la même occasion.
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En chacun de nous sommeille notre propre contraire. Et presque chacun de nous arrive, à un moment de sa vie, au point où il vérifie s'il ne s'agit pas, par hasard, de sa véritable personnalité.
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[ amnésique - visite du neurologue ]
- Je crois que je pourrai bientôt vous renvoyer à la maison.
Il jeta l'aiguille dans un bassinet chromé.
- Mais qu'est-ce que je ferai si les cinquante derniers jours de ma vie restent perdus à tout jamais ?
- Faites comme pour les quatre premières années de votre vie. Elles non plus, vous ne pouvez pas vous les rappeler.
- Mais elles n'étaient pas aussi fatidiques.
- Ça se discute.
(p. 23-24)
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Sa main sentait le visage, mais son visage ne sentait pas la main.
Fabio Rossi la laissa retomber sur la couverture et tenta de revenir là où il se trouvait encore un instant plus tôt. En ce lieu dénué de sentiments, de bruits, de pensées et d'odeurs.
C'était surtout l'odeur qui le dissuadait d'ouvrir les yeux. Ça sentait l'hôpital. Il apprendrait bien assez tôt pourquoi il se trouvait ici......
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