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EAN : 9782266248709
288 pages
Pocket (10/11/2015)
2.68/5   38 notes
Résumé :
Takanori Andô est un graphiste spécialiste de l’analyse d’image. Il reçoit par son travail une vidéo amateur montrant un suicide à l’intérieur d’un appartement banal. Son client souhaite déterminer s’il s’agit d’un véritable suicide ou d’une simple mise en scène. Il fait une copie du fichier dans son ordinateur et à chaque visionnage de la vidéo, Takanori se rend compte que le cadre de l’image se décale très légèrement, permettant de voir jusqu’au visage du suicidé ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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C'est un peu une première du genre pour moi. Lire un livre d'épouvante n'est pas dans mes habitudes même si, curieusement, je suis une habituée et incommensurable fan des films d'épouvantes en règles générales. Pour tout vous dire, tout a commencé avec « The grudge », sur quoi j'ai enchainé avec « Dark Water » pour finalement tomber complètement sous le charme avec « The ring ». Bref, j'aime ça. le truc, c'est que moi, en littérature, je suis plutôt bon vieux polars. Et après plusieurs essais infructueux d'autres genres, disons que je n'ai jamais lu de quoi me faire sortir de ma zone de confort. Et malheureusement, ce n'est pas « Sadako » qui m'aura prouvé le contraire.

Ça commençait bien pourtant. Fluide, léger, agréable à la lecture, je me suis plongé tête la première dans le bouquin avec une facilité déconcertante. Cette histoire de vidéo maudite aura attisé ma curiosité et tiré quelques haussements de sourcils prometteurs. Mais ça, c'était avant. Avant que la deuxième partie du livre ne parte dans tous les sens, avec son flot continu de personnages dont je n'ai pas réussis une seule fois à retenir les noms, un couple auquel je ne me suis pas une seule fois attachée, des explications abracadabrantesques et une fin à la « J'ai pas vraiment d'explications à te donner, disons que ça s'est passé comme ça, t'aime ou t'aimes pas ; je m'en fiche ! » Bref, pas fan du tout. Un peu beaucoup déçue. J'espère juste que « The ring » tiendra, lui, ses promesses.
Je l'ai lu en 4 jours.

Ses ++ :
 Ecriture fluide qui entraîne derechef le lecteur à sa suite.

 Un début prometteur qui démarre sur les chapeaux de roue avec une histoire de vidéo qui donne immanquablement envie au lecteur de connaître le pourquoi du comment.


Ses -- :
 Beaucoup, beaucoup de longueurs.

 Une deuxième partie de roman tirée par les cheveux, des explications floues, et une fin grotesque.

 Un livre qui ne tient pas ses promesses. Très peu de frissons, juste bon à lire un après-midi pluvieux pour passer le temps.

Pas pour moi donc, et je le regrette.
Merci de m'avoir lue jusque-là.
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« Takanori Andô, graphiste spécialiste de l'analyse d'image, reçoit une vidéo amateur montrant un suicide à l'intérieur d'un appartement banal. Son client souhaite déterminer s'il s'agit d'un véritable suicide ou d'une mise en scène de génie.
À chaque visionnage de la vidéo, Takanori se rend compte que le cadre de l'image se décale très légèrement, permettant de voir jusqu'au visage du suicidé... »
[Extrait de la quatrième de couverture]

J'ai lu il y a une vingtaine d'année les quatre tome de la série Ring, ainsi que Dark Water, et j'en ai gardé de très bons souvenirs. Ce nouveau roman de Koji Suzuki est bien loin de m'avoir autant convaincu. Est-ce parce que j'ai vieilli et que mes goûts et mes attentes ont changés ? Peut-être qu'il y a un peu de cela, mais je pense surtout que Sadako est simplement moins bon.

Pourtant, le roman part bien, avec de bons ingrédients. le pitch de départ est intrigant, les personnages suffisamment attachants pour qu'on s'inquiète de leur sort... Mais la sauce ne prend pas. Malgré tous ses efforts, l'auteur ne parvient pas à instaurer l'ambiance malsaine et malaisante qui m'avait tant plu dans ses romans précédent. Ici, tout est plat jusqu'à une fin anticlimatique au possible.

Carton rouge envers les éditions Fleuve Noir : Il n'est fait mention nulle part sur la couverture que Sadako est une suite de la série Ring. Je préfère vous le dire, quitte à vous gâcher la surprise, car le roman contient un résumé complet de Ring, ainsi que quelques éléments des tomes suivants. Lire Sadako en premier vous gâcherait tout plaisir de lire ces romans, bien supérieurs en qualité.

Il serait peut-être temps pour Koji Suzuki de laisser derrière lui l'univers de Ring et de suivre de nouvelles pistes. Il a prouvé qu'il en était capable avec le très bon recueil de nouvelles Dark Water.
En ce qui me concerne, Sadako est une grosse déception.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Ce livre pourrait être le quatrième volume de la trilogie Ring (si on peut dire !), il faut vraiment lire les deux premiers volumes de la trilogie (Ring et Double hélice ) avant celui-ci, sous peine de ne jamais la lire, car selon son habitude, Suzuki revient très largement sur Ring dans ce livre, à croire qu'il en est obsédé et ne peut passer à autre chose et vous n'aurez plus de plaisir à lire le début de l'histoire pour cause de spoiler.

Le roman commence avec l'exécution de Seiji Kashiwada, un tueur en série qui a assassiné quatre fillettes dix plutôt avant d'être arrêté avec la cinquième petite qu'il était en train d'enlever. Les autorités ne comprennent pas son crime, il n'a pas violé les enfants il leur avait juste enlevé leur culotte. La justice et les experts l'ont classé dans la catégorie des pervers sexuels, surtout pour pouvoir l'exécuter après cette série de crimes qui a fait grand bruit à l'époque.

Un mois après, Takanori Ando, fils de Mitsuo Ando, un riche médecin, est expert en images de synthèse dans un petit studio. Si ses parents ont toujours été sévères avec sa soeur, ils lui ont laissé la bride sur le cou et ne l'ont pas poussé à étudier la médecine pour reprendre la clinique familiale. Il a choisi les Beaux Arts et travaille dans un petit studio de production. Il est fiancé à Akané, une jeune enseignante orpheline qui a été élevée dans le centre d'aide à l'enfance subventionné par la famille Ando. Ils se sont rencontrés lors de la fête donnée pour la majorité des jeunes filles, dont Akané et se sont immédiatement sentis proches, sans doute parce qu'ils ont été élevés selon les même valeurs. La jeune fille est sensible et facilement angoissée.

Le patron de Takanori lui remet une clé USB confiée par une cliente qui aimerait savoir si les images stockées sont vraies ou si c'est un film amateur génial. Il s'agit d'un suicide, mais la police n'a pas retrouvé le corps, ni l'adresse de la victime, de plus personne n'est porté disparu à ce moment. Takanori pense d'abord qu'il s'agit d'un film amateur, mais en le visionnant une deuxième fois les images se décalent légèrement et cela s'accentue à chaque visionnement.

Akané est enceinte depuis peu et elle se rend à l'hôpital pour une première visite et un certificat pour son employeur. Peu à peu des phénomènes étranges se produisent dans la vie du jeune couple. du coup le roman Ring refait surface et nous repartons vers de nouvelles explications du phénomène.

Le départ de l'histoire est très lent, et même plutôt ennuyeux du moins durant le premier tiers, mais peu à peu le surnaturel apparaît et l'angoisse avec. Comme dans les romans de Stephen King, le surnaturel se mêle peu à peu à l'intrigue, jusqu'à devenir prépondérant. La fin est ouverte et tout laisse penser qu'il y aura une cinquième volume à la trilogie. Les personnages n'ont pas de profondeur et les principaux thèmes sont la transmission des pouvoirs psychiques à travers les générations et l'amour. Je suis sans doute imperméable à la littérature japonaise, mais j'ai eu l'impression d'un traitement très superficiel tant des personnages que de la thématique. Et comme de nombreuses questions restent en suspens je pense que l'auteur a prévu une suite. le très long passage sur Ring, où tout y est réexpliqué pour la xième fois m'a fortement ennuyée. Par contre j'ai aimé l'ambiance d'angoisse diffuse très contagieuse.

Ceux qui ont déja lu Ring ou qui veulent le lire apprécieront sans doute cette suite dont l'ambiance est celle qui ressemble le plus à Ring par rapport aux autres tomes de l'histoire, plus science fiction que fantastique. On peut aussi le lire tout seul, mais dans ce cas mieux vaut oublier la trilogie résumée en détail dans cet opus.


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L'auteur a revu sa copie quant à l'économie de mots, il a fait fi des lourdeurs scientifiques apparues dans la trilogie. Les thèmes touchant à la génétique et à l'informatique sont plus accessibles. Il reste donc dans le registre de la science-fiction médicale et fantastique. le travail est plus axé sur le suspens. Ce qui rend logiquement l'enquête prenante.
Ce coup-ci, Kôji Suzuki semblerait avoir bouclé une vieille boucle – que sont devenus tels ou tels personnages ? — et le voici prêt à nous proposer quelque chose de nouveau pour l'avenir. « Sadako » serait – et devrait être — un adieu à la trilogie « Ring ». Ce livre devient un élément d'une tétralogie qui restera graver dans les mémoires en tant que quatuor malsain et regorgeant d'imagination pour les férus de science-fiction glauque.

Même s'il y a un sentiment de déjà vu ou de répétition, ou encore de frustration pour qui voulait découvrir les trois premiers tomes du cycle après avoir lu Sadako — en même temps, c'est la marque de fabrique de l'auteur et cela permet au lecteur de prendre la balle au bon sans être perdu ; cette fois, le dossier est resté agréable à lire jusqu'au bout.

Franchement, « Sadako » est mon préféré grâce à sa construction beaucoup plus aérée et grâce à l'intelligence de son intrigue d'une belle complexité, même si l'on n'y retrouve pas des scènes aussi effrayantes que jadis... et annoncées.
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"Sadako" de Koji Suzuki est un roman fascinant qui s'inscrit dans l'univers de la série "Ring". Ce récit suit Takanori Andô, un graphiste spécialisé dans l'analyse d'images, qui se retrouve impliqué dans un mystère macabre et surnaturel après avoir reçu une vidéo montrant ce qui semble être un suicide.

Ce qui rend "Sadako" particulièrement intriguant, c'est la manière dont Suzuki intègre des éléments modernes, comme l'analyse d'images et la technologie, dans le cadre de l'horreur surnaturelle. Lorsque Takanori découvre que l'image de la vidéo change à chaque visionnage, révélant progressivement le visage du suicidé, un tueur en série nommé Seiji Kashiwada, le récit prend une tournure encore plus énigmatique et effrayante.

Le roman explore des thèmes tels que la culpabilité, la rédemption et les conséquences des actes passés. le personnage de Seiji Kashiwada, bien que criminel, est présenté de manière complexe, ajoutant une dimension supplémentaire au mystère.

La tension narrative est maintenue tout au long du livre, avec un mélange habile de suspense et d'éléments horrifiques. Suzuki réussit à créer une atmosphère oppressante et captivante, qui tient le lecteur en haleine jusqu'à la fin.

En conclusion, "Sadako" est un ajout impressionnant à la série "Ring". Koji Suzuki continue de démontrer son habileté à tisser des histoires d'horreur qui sont à la fois terrifiantes et profondément humaines. Ce roman est une lecture incontournable pour les fans de Suzuki et pour ceux qui aiment les thrillers surnaturels avec une touche de modernité.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Les graines d’angoisse sont les seules à ne jamais risquer de s’épuiser. C’est ce qu’on appelle l’amour. Tout accepter de l’autre, y compris l’angoisse.
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Quand on a la mort devant les yeux, c’est au contraire le vide qu’il faut faire dans son cœur.
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Akané était totalement différente des autres femmes qu’il avait connues. Elle traçait son chemin dans la vie avec sa beauté simple et sa valise. Craintive, timide, oui, mais son âme avait de la consistance. En fait, elle mettait énormément de volonté dans tout ce qu’elle faisait.
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Un souvenir ancré tout au fond de sa mémoire venait de se faire tirer comme un poisson du fond de la mer, et dansait maintenant dans la pleine lumière de sa conscience, avec toute sa vigueur d’autrefois.
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Les personnes qui ont vu ce film sont condamnées à mourir dans une semaine exactement
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Videos de Koji Suzuki (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Koji Suzuki
"Le Cercle : Rings" (2017), film d'horreur américain réalisé par F. Javier Gutiérrez, d'après l’œuvre de Kôji Suzuki. Bande-annonce VF.
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