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Le cycle du Latium tome 2 sur 3

Patrick Marcel (Traducteur)
EAN : 9782757802342
189 pages
Points (21/06/2007)
3.62/5   8 notes
Résumé :
Les échos de la Guerre de Troie finissent de s'estomper; une nouvelle aventure commence... Fuyant le sac de la ville avec son fils Ascagne, Énée voit sa flotte s'échouer sur les rivages du royaume de Didon, reine fondatrice de Carthage, dont il deviendra bientôt l'amant. Ascagne, lui, se lie d'amitié avec le roi-éléphant Larbas et Électra la néréide. Un nouvel Éden est-il possible ?
Que lire après Le cycle du Latium, Tome 2 : Le peuple de la merVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Les 3 romans du "Cycle du Latium" sortent du même moule que "La Trilogie du Minotaure" : dans un Âge d'Or champêtre dont s'inspire les pastorales galantes du XVIIIe siècle, allégorie bien évidente de l'enfance, on suit un personnage clé qui va faire la découverte de l'amour et de la sexualité en même que heurs et malheurs de la vraie vue avant qu'un agent du destin se charge d'être l'instigateur du drame qui va mettre fin cet l'Âge d'or donc à l'innocence du personnage principal.


Dans "Le Peuple de la mer", 1er dans l'ordre chronologique, mais 3e dans l'ordre de rédaction, l'Âge d'Or c'est ce littoral africain où cohabitent hommes et animaux sous la double royauté de Didon Reine de Carthage et d'Iarbas Roi des Éléphants. Nous suivons les tribulations du petit Ascagne qui refuse de grandir tout en voulant devenir un homme. Il tente de retarder l'inévitable en s'échinant à recréer la cellule familiale que finalement il n'a jamais connu à cause de la mort de Créuse lors de la Chute de Troie : c'est tout naturellement qu'il se fait entremetteur pour mettre ensemble Énée son père veuf et Didon la reine veuve de Carthage malgré la jalousie du roi indigène et les intrigues de la néréide Electra.
Le prologue était digne du salammbô de Flaubert. Oui mais non, on revient trop vite dans la zone de confort de l'auteur. Mais je me suis laissé bercé par l'ambiance mi africaine mi oriental avec ses éléphants télépathes, ses bès mi guerrier mi clowns et ses dangereuses sirènes végétales. le mélange entre naïveté calculée et gentilles polissonneries pourrait faire penser à une version coquine de l'univers de Babar : c'est très mignon !
L'interlude gay fait plus péripétie de remplissage qu'autre chose mais il fait penser à ces quadrangle amoureux de la Table Ronde où on ne sait plus si les couples sont hétéro, gay ou lesbien. Et c'était bien vu d'avoir complètement réinterpréter le suicide de la reine tragique, mais je vous laisse le plaisir de découverte.


Sympathique mais pas indispensable. Amateur d'action ou d'intrigues, passez votre chemin, nous ici dans de la fantasy poétique tissée par un amateur de culture classique. Dans cette optique c'est assez réussi mais peu abouti car malheureusement l'histoire, pour ne pas dire L Histoire, finit avoir d'avoir vraiment commencé…
Les livres sont très courts : on est plus proche de la novela que du roman. du coup je m'étonne que Les Moutons électriques puis Points aient décidé de les sortir séparément au lieu de réalisé un tir groupé avec un intégrale comme le firent le Belial et Folio SF pour "La Trilogie du Minotaure", surtout vu l'étroitesse du lectorat potentiel en France…
Lien : http://www.portesdumultivers..
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le cycle du Latium raconte l'histoire de la fondation de Rome et le Peuple de la mer s'attache particulièrement à un événement particulier du voyage d'Enée : son arrêt à Carthage et sa relation avec Didon. Thomas B. Swann se pose plus particulièrement la question du suicide de Didon : pourquoi met-elle fin à ses jours ? Est-ce réellement par amour pour Enée ? Ou la cause en est plus profonde, remontant à la fondation même de la Ville ?

L'histoire est plus particulièrement tournée vers Ascagne, fils d'Enée, un adorable petit garçon, qui s'éveille tout doucement à la sexualité, dont sa connaissance est quelque peu perturbée par l'entourage de marins qu'il subit depuis sa plus tendre enfance.

C'est un roman assez tendre, qui n'est pas terminé, malheureusement : il manque encore un peu de polissage. Entre le conte pour enfant, et le récit initiatique, la légende et le portrait de femme (Didon, qui m'a bouleversée), il manque un peu de cohérence, mais certainement pas de charme.
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Des années avant sa rencontre avec Mellone, un autre amour a marqué profondément Enée, celui de la belle Didon, la puissante reine et fondatrice de Carthage. Après avoir ...
Lien : http://autrecotedumiroir.net..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Être séparée de lui, c’était parfois choir sur des coquilles tranchantes de nautiles ; parfois, elle empruntait l’arc-en-ciel d’Astarté comme échelle pour monter aux portes du paradis de la déesse ; et le retrouver seulement pour bavarder n’était pas moins cruel ni moins fascinant pour elle.
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Un auteur ne devrait jamais expliquer son travail. L’ouvrage est sa propre explication et, il faut l’espérer, sa propre justification.
Lecteur, justifie-moi et sois béni.
Dénigre-moi et choisis un autre livre, et ne crains pas de malédiction de la part de quelqu’un qui connaît ses limites.
Muse, donne à mes lecteurs un coup de pouce.
J’ai besoin d’un peu (de beaucoup ?) d’aide.
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La voix était douce, mais ophidienne aussi, comme celle d’un népenthès. Il regarda dans l’eau et vit une femme que Seule Didon et Hélène (et certainement Grand-mère Aphrodite) surpassaient en beauté. Des robes auraient fait affront à son visage et à ses formes sans défaut. Les cheveux d’ambre qui nimbaient sa tête semblaient dérobés au soleil. Non, elle n’appartenait pas au soleil. Elle appartenait aux mondes souterrains, volcaniques : brillante, mais étrangement froide.
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Énée était un homme d’honneur, et non d’orgueil, une rareté en un temps de petites guerres perpétuelles et de rois arrogants.
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J’ai toujours dit que ma mère était la mer, et j’étais fière de moi. Mais tu es le chaos, l’amour et la haine aussi interchangeables que la tempête et le calme. Je suis la terre. Énée est le ciel. Ensemble, nous sommes inséparables. Immuables, sinon pour grandir. Reste dans la solitude que tu t’es créée, et envie-nous.
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