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Wolf Biermann (Auteur de la postface, du colophon, etc.)Bernard Cohen (Traducteur)
EAN : 9782266117067
320 pages
Pocket (02/01/2003)
4.3/5   1339 notes
Résumé :
Septembre 1939: Varsovie est écrasée sous les bombes allemandes. Avant d'être réduite au silence, la radio nationale réalise sa dernière émission.
Les accords du "Nocturne en ut dièse mineur" de Chopin s'élèvent. L'interprète s'appelle Wladyslaw Szpilman. Il est juif. Pour lui, c'est une longue nuit qui commence ...
Quand, gelé et affamé, errant de cachette en cachette, il est à un pouce de la mort, apparaît le plus improbable des sauveteurs : un offic... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (138) Voir plus Ajouter une critique
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C'est avec beaucoup de recul, lié à mon appréhension, que j'ai démarré ce témoignage exceptionnel de Wladyslaw Szpilman. J'avais vu deux fois le film, apprécié l'inoubliable prestation d'Adrien Brody et pleuré en écoutant Janusz Olejniczak (doublure d'Adrien Brody) interprété Chopin au piano. Il m'apparaissait essentiel de revenir à la source : le récit incroyable de Wladyslaw Szpilman.

Ce récit bouleversant, aux accents tellement intenses du vécu, nous plonge directement dans Varsovie en 1939. le récit est écrit simplement, avec sobriété, c'est ce qui en fait toute sa force. Il nous immerge totalement dans la ville de Varsovie, on s'identifie d'emblée à ce jeune pianiste et aucune leçon d'histoire ne peut se substituer à ses mémoires.

Wladyslaw, jeune pianiste juif polonais à Radio Pologne, vit tranquillement avec ses parents, son frère et ses deux soeurs. L'arrivée des Allemands va précipiter cette famille en enfer. Les portes du ghetto vont bientôt se refermer sur eux. Comme tous les 400 000 juifs de Varsovie et d'autres venus des villes et des campagnes voisines. Ils vont devoir porter le brassard blanc avec une étoile de David bleue, leurs biens sont confisqués, les hommes sont affectés au travail forcé. Petit à petit, la population du ghetto subit les privations, les humiliations, la faim, le froid, les maladies infectieuses, les violences, les exécutions sommaires jusqu'au jour de la déportation où ils sont rassemblés sur la Umschlagplatz à destination de Treblinka.

Et c'est de ce quotidien que témoigne Wladyslaw Szpilman. C'est une lecture éprouvante qu'il faut tenter de mettre à distance tant l'innommable dans le ghetto est omniprésent.

J'avais déjà lu « Les dépossédés » de Steve Sem-Sandberg sur le ghetto de Lodz. Ce livre avait obtenu en Suède le prix August-Strindberg. Pour écrire ce roman, l'auteur s'était inspiré des archives de Lodz. Je l'avais lu en tension permanente devant l'horreur qui défilait sous mes yeux. Mais ce « Pianiste » est précieux ! L'écriture, bien que distanciée pour éloigner la douleur, possède cette grande qualité d'authenticité qui porte en elle l'espoir « du plus jamais cela » ! Mais l'être humain est très inventif quant au renouvellement de l'Histoire, il est même interchangeable !

Wladyslaw possède une capacité de résilience hors du commun tant psychologiquement que physiquement. Il sera surnommé le Robinson Crusoé de Varsovie. Face à toutes ces atrocités, les tortures morales, la déportation de ses parents, le sentiment de culpabilité de ne pas les accompagner, la faim, la soif, le froid, la chaleur caniculaire, la peur, l'insécurité que l'on ressent tout au long de la lecture, la révolte du ghetto, il lutte pour sa survie ! Et tout cela pendant cinq ans, sa résistance sera mise à rude épreuve ! Paradoxalement, dans cet environnement hostile, il craint pour ses mains. Affecté à un travail manuel épuisant dans le froid, affamé, harcelé, violenté, le pianiste pense à ses mains. Ce qui sous tend qu'au fond de lui, il y a cette petite flamme intérieure qui le porte, une lueur d'espoir de rejouer un jour du piano, une force vitale qui surmonte tout ! A moins qu'il ne pressente la protection de l'Univers qui lui assigne de vivre pour témoigner comme le révèle cette chaîne de solidarité qui se crée autour de lui et parfois venant de personnes inattendues.

« Au début de son épopée, Wladyslaw Szpilman est sauvé par un des membres de la police juive du ghetto, tant haïe par ses habitants ; à la fin, c'est un officier allemand qui découvre le pianiste moribond dans les ruines désertées de Varsovie, et qui non seulement l'épargne mais lui apporte de la nourriture, un édredon et un manteau dans sa cachette. » page 256.

En 1946, Spilzman publie son récit qui est censuré par le régime communiste. C'est cinquante ans après que cette autobiographie sortira de l'oubli grâce à son fils, Andrej Spilzman ainsi qu'à Roman Polanski : poignant mais indispensable témoignage que je recommande.

J'ai aussi une pensée pour cet officier Allemand, Wilm Hosenfeld, qui malgré les recherches et toute la bonne volonté de Spilzman, décèdera en 1952 dans les prisons de l'Union Soviétique, à Stalingrad, à force de torture. Il est reconnu « Juste parmi les Nations » en 2009 pour avoir sauvé plusieurs personnes.

Dans le livre de François Cheng, « le dit de Tianyi » une petite phrase a retenu mon attention « le mal se cacherait-il dans la beauté » et ici je dirais « La beauté se cacherait-elle dans le mal ».


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Une histoire qui prend aux tripes, d'une puissance folle à travers une torture psychologique du personnage principal auquel on s'identifie facilement. Un roman horriblement beau ou magnifiquement horrible.

Dur et très poignant à la fois, Szpilman met à nu ce carnage dicté par la folie meurtrière des nazis, en suivant pas à pas, et chronologiquement, l'anéantissement de toute une famille. Les déportations, les exécutions sommaires, la barbarie gratuite, et la faim qui tenaille les ventres, "Le Pianiste" présente différemment l'innommable

Le roman raconte l'histoire du ghetto de Varsovie à travers la petite histoire : celle d'un pianiste juif, qui a survécu à ces années noires et qui a publié son autobiographie par la suite. Sans surprise, Szpilman raconte cette histoire sans faire de sensationnalisme, hormis quelques effets trash qui n'étaient pas indispensables. La première partie du livre dépeint la dégradation des conditions de vie des juifs. La famille de Szpilman est d'abord irritée par cette discrimination, puis tente de conserver sa dignité, puis finit par être déportée. le héros, exprime peu ses émotions, à l'image d'une histoire crue qui se déroule comme une fatalité, comme si rien ne pouvait être fait pour empêcher le pire.

Mais si le roman est si poignant, c'est aussi parce que sa conclusion est amère et cynique. On se rend compte que Szpilman survit uniquement parce que les gens sont aveuglés par son talent, et voit en lui plus qu'un individu parmi d'autres. A l'image du nazi qui le fait subsister à la fin de la guerre parce qu'il est amoureux de sa musique. On se pose alors une question : Peut-on continuer à vivre, quand on sait que notre survie est due à quelque chose d'abstrait qu'est le talent musical ? Certes, Szpilman a survécu, mais sur quoi a-t-il pu bâtir le reste de sa vie ? Sa famille est morte, sa survie n'est, en quelque sorte, pas méritée. Et surtout, ceux qui ont sauvé Szpilman ne sont-ils pas eux-mêmes, sans le vouloir, des fascistes ? Ils l'aident lui, et pas les autres, selon un critère arbitraire : le talent. Vaut-on mieux que les autres parce qu'on sait jouer du piano ? Ce roman évite le piège de la reconstitution pour raconter une histoire qui interpelle, dérange et marque. Incontournable.
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Alors que dans de nombreux pays l'hydre nationaliste recommence à déployer ses ailes, certains continuent le combat en rééditant encore et toujours quelques témoignages poignants de la barbarie raciste et xénophobe. «Le pianiste» de Szpilman est un des livres les plus célèbres et des plus intéressants qu'on ait pu écrire sur la période. Car s'il décrit de façon réaliste les évènements, c'est aussi un formidable roman à suspens qui tient en haleine de la première à la dernière page. Contrairement à de nombreux ouvrages sur le sujet, il ne se contente pas d'énumérer la longue liste des sévices subis mais grâce à un talent d'écrivain indéniable, il met en situation l'horreur et l'indicible. A ce titre, les trésors de solidarité et d'amour que déploie la famille de Szpilman pour survivre dans le ghetto de Varsovie, l'ingéniosité mis en place pour éviter les rafles et la déportation n'est que la représentation de ce que vivait des milliers de personnes à la même époque. Il est bon d'individualiser tous ces destins, de sentir ces gens souffrir dans leur chair plutôt que d'aligner les statistiques et les chiffres pour se rendre compte de ce qu'était vraiment leurs souffrances au quotidien. Spilzman en 1940 était déjà un musicien connu et une vedette de la radio polonaise, ce qui lui vaudra d'être sauvé in extrémiste au moment du départ vers Auschwitz. C'est aussi grâce à ce statut qu'il trouvera des complicités pour se cacher. D'appartements en caches, il vivra des peurs et des angoisses éprouvantes, guettant le moindre mouvement, le moindre bruit lui signalant l'approche des SS. D'une fenêtre, il assistera à la résistance désespérée du ghetto et à l'élimination sommaire des derniers résistants juifs. A l'abri dans l'hôpital de Varsovie en ruine, il sera sauvé par un officier allemand mélomane et profondément révulsé par l'antisémitisme de ces congénères, une rencontre qui le marquera pour le reste de sa vie... à transmette de génération en génération pour ne jamais oublier.
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Ce récit autobiographique est bouleversant. Un témoignage authentique de la "vie" dans le ghetto de Varsovie pendant la seconde guerre mondiale.
Wladyslaw Szpilman raconte avec sobriété l'Histoire et son histoire personnelle. Le détachement dont il fait preuve est surprenant, mais je me dis que cela a sans doute été pour lui la seule façon possible de rendre compte de toutes les atrocités vues et subies.
L'auteur présente les faits bruts ; au lecteur de juger.
Rien n'est manichéen et il n'exerce aucune autocensure. Des Polonais et des Ukrainiens sont montrés comme collaborateurs de l'extermination des Juifs de Pologne. Et c'est un officier allemand qui sauve Wladyslaw Szpilman dans Varsovie en ruine.
Un livre initialement publié en 1946 sous le titre "Une ville meurt" qui a bien dérangé dans la Pologne communiste d'après-guerre, à tel point qu'il y a été censuré, et que l'auteur a été contraint d'y effectuer des changements majeurs (par exemple : le sauveteur devenant autrichien, puisqu'il était impensable de le garder allemand). Il faudra attendre un demi-siècle avant qu'il ne soit republié dans sa version originelle sous le titre "Le pianiste", d'abord en Allemagne puis dans le monde entier. Enfin !
Ce témoignage ne doit pas se perde. Bien au contraire, il fait partie des indispensables qu'il faut faire passer de génération en génération. À ce sujet, l'adaptation cinématographique de Polanski a grandement contribué à faire connaître l'histoire de Szpilman, et c'est tant mieux.
Le pianiste est un homme ordinaire qui a vécu une succession de faits extraordinaires lors de cette terrible période de l'Histoire qui n'est pas si lointaine, souvenons-nous en. Un homme qui ne doit finalement sa survie qu'à une succession de hasards et qui s'en étonne lui-même à de nombreuses reprises. Un homme qui a trouvé la force de se reconstruire et de vivre après la guerre, malgré la perte de toute sa famille et surtout après avoir vu toutes les horreurs dont les "hommes" sont capables. Un homme envers qui on ne peut éprouver qu'un profond respect.
Le "Journal du capitaine Wilm Hosenfeld" qui suit le récit de Szpilman est un excellent complément de lecture. L'officier allemand a écrit dès 1942 des lignes terribles de lucidité sur les atrocités commises par le régime nazi. Il est profondément émouvant dans la façon dont il écrit sa honte et la culpabilité qu'il ressent en tant qu'Allemand.
RIP monsieur Hosenfeld, vous qui avez été reconnu "Juste parmi les nations" à titre posthume en 2009.
"Le pianiste" est un livre indispensable, une lecture incontournable pour qui veut réfléchir sur l'Histoire et la nature humaine.
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Wladyslaw Szpilman est pianiste à la radio nationale polonaise quand survient la seconde guerre mondiale et l'invasion allemande. Étant juif, il est bientôt confiné dans le ghetto de Varsovie où il reste plusieurs mois, tandis que les lois antisémites se multiplient.

Le jour où sa famille et lui sont emmenés vers la gare pour prendre le chemin des camps de concentration, une connaissance le retient par le bras et l'éloigne de la mort. le danger n'est cependant pas écarté pour autant : les rafles se font de plus en plus fréquentes et le risque de dénonciation est grand. Finalement, il lui faudra passer l'hiver dans un immeuble abandonné, nourri seulement quand ses quelques derniers rares amis parviennent à se procurer quelque chose.

Ce témoignage a été long pour arriver sur les rayons, et on peut facilement comprendre pourquoi : personne n'est tout blanc ni tout noir : des officiers nazis ont malgré tout sauvé des vies, tandis que les « libérateurs » ont parfois été les premiers partisans de la politique allemande, avant de retourner leur veste. Même des juifs n'ont pas hésité à abuser de la situation désastreuse de leurs coreligionnaires.

Un récit qui pourra surprendre par son manque d'émotion dans l'écriture, mais qui est là pour témoigner, tout simplement.
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Citations et extraits (105) Voir plus Ajouter une citation
Toute guerre fait émerger au sein des minorités nationales une fraction trop lâche pour se battre ouvertement, trop inconsistante pour jouer un quelconque rôle politique, mais assez veule pour se transformer en bourreaux stipendie's par l une ou l autre des puissances du conflit. Au cours de celle-ci, ce sont les fascistes ukrainiens et lituaniens qui ont occupé cette place.
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Quels lâches nous sommes,à nous croire au dessus de pareilles horreurs sans rien faire pour les en empêcher ! Nous serons punis,nous aussi ,et nos enfants le seront aussi ,bien qu innocents,parce que nous devenons des complices en tolérant que tous ces crimes soient perpétrés.
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D'une voix indignée, empreinte d'amertune, [le dentiste] s'est exclamé :
« C'est une honte pour nous tous ! Nous les laissons nous conduire à la tuerie comme des moutons à l'abattoir ! Si nous attaquions les Allemands, le demi-million que nous sommes, nous pourrions nous libérer du ghetto, ou en tout cas mourir dignement au lieu de laisser une page aussi honteuse dans l'Histoire ! »
Père l'écoutait, d'un air assez embarrassé mais avec un sourire compréhensif. Réprimant un imperceptible mouvement de lassitude, il a remarqué :
« Comment êtes-vous si sûr qu'ils nous envoient à la mort ? »
En se tordant les mains, le dentiste a répliqué avec nervosité :
« Je n'en suis pas absolument certain, évidemment ! Comment le pourrais-je ? Vous croyez peut-être qu'ils nous le diraient ? Mais il y a quatre-vingt-dix chances sur cent qu'ils ont l'intention de tous nous liquider, croyez-moi ! »
Père a eu de nouveau un sourire, comme si cette réponse venait le confirmer dans ses convictions.
« Regardez ! lui a-t-il demandé en désignant d'un geste l'esplanade : nous ne sommes pas des héros, nous, mais des gens tout ce qu'il y a d'ordinaire ! Et c'est pourquoi nous préférons prendre le risque de garder l'espoir même dans ces dix pour cent de chances que nous avons de survivre. »
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Toute guerre fait émerger au sein des minorités nationales une fraction trop lâche pour se battre ouvertement, trop inconsistante pour jouer un quelconque rôle politique, mais assez veule pour se transformer en bourreaux stipendiés par l'une ou l'autre des puissances du conflit. Au cours de celle-ci, ce sont les fascistes ukrainiens et lituaniens qui ont occupé cette place.
Roman Kramsztyk a été l'un des premiers à tomber sous leurs balles lorsqu'ils ont commencé à prêter la main à l'opération de juillet. Son immeuble encerclé, il n'a pas voulu descendre dans la cour au coup de sifflet, préférant mourir chez lui, entouré de ses tableaux, quand ils ont écumé les étages!
C'est aussi à ce moment que Kon et Heller, ces deux magnats juifs qui collaboraient avec la Gestapo, ont été liquidés. Par excès de confiance ou peut-être par ladrerie, ils ne graissaient la patte qu'à l'un des deux commandants SS à Varsovie et ils ont eu la malchance d'être capturés par les hommes placés sous les ordres de l'autre. Les autorisations de complaisance que Kon et Heller leurs ont présentées n'ont fait qu'exciter encore plus leur haine puisqu'elles avaient été émises par l'unité SS rivale. Non contents de les abattre comme des chiens, ils ont fait venir deux tombereaux aux ordures et c'est ainsi, au milieu des immondices, que les deux nababs ont accompli leur dernier voyage jusqu'à la fosse commune.


page 110
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Ce 23 septembre, (...), mon récital d'œuvres de Chopin a constitué l'ultime programme musical retransmis en direct de Varsovie. Pendant tout le temps que je jouais, les obus explosaient tout près du studio, des immeubles voisins étaient en proie aux flammes. (...). 
Le même jour, à trois heures et quart de l'après-midi, Radio Pologne cessait d'émettre. Ils étaient en train de passer un enregistrement du Concerto pour piano en do majeur de Rachmaninov, dont le deuxième mouvement empreint d'une beauté sereine venait juste de s'achever, lorsqu'une bombe allemande détruit le transformateur électrique de la station. Dans toute la ville, les postes ont été réduits au silence.
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Vidéo de Wladyslaw Szpilman
On ne compte plus les films adaptés de romans, mais ceux qui ont été récompensés de la palme d'or sont plus rares ! François Busnel et ses invités reviennent sur ces chefs-d'oeuvres qui ont été primés au Festival de Cannes pour créer la légende de la littérature et du cinéma. 
Quels livres ont inspirés quels films ? En 2013, Abdellatif Kechiche recevait la timbale pour "La vie d'Adèle" avec Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos, un petit bijou de cinéma tiré d'une bande dessinée de Julie Maroh. L'auteure de "Le bleu est une couleur chaude" s'est-t-elle reconnue dans le film ? "Elle a dit qu'elle reconnaissait son oeuvre, que les deux actrices ressemblaient aux personnages qu'elle avait dessiné et elle disait dans le même temps que le fils était Kechichien" explique Laurent Delmas avant d'ajouter que le réalisateur "a ajouté une dimension sociale qui était peu dans la bande dessinée". Pour le fondateur du magazine Synopsis, une adaptation est toujours un peu trahie. 
Parmi les quelques adaptations récompensées qui ont réussi à décrocher une palme d'or, "Entre les murs" tiré du roman de François Bégaudeau qui joue lui-même dans le film, a marqué l'histoire du Festival. C'est la première fois qu'un écrivain décroche le titre suprême pour son livre et pour son rôle ! 
Dernier film de la short list des adaptations saluées, un film multi-récompensé signé par Roman Polanski avec "Le pianiste". Adrian Brody a été révélé dans cette adaptation du livre de Wadysaw Szpilman. Est-ce également la consécration du réalisateur couronné de sept Césars et un Oscar ? "C'est l'histoire de sa vie, c'était très important pour lui sentimentalement mais ce n'est pas une consécration" affirme Christine Masson.
Nos invités reviennent sur ces adaptations sacrées au Festival de Cannes.


Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous : https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/
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