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Doggybags tome 10 sur 17
EAN : 9782359109191
Ankama Editions (29/04/2016)
3.17/5   12 notes
Résumé :
Plus brutal qu'un coup de fusil à pompe en pleine tête et plus vicieux qu'un arrachage de dent à la pince-monseigneur, DoggyBags est un hommage aux pulps et aux comics d'horreur des années 1950 qui ne fait pas dans la dentelle : les chromes rugissent, les calibres crachent et l'hémoglobine coule à flots !
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Dans ce dixième tome de la série "Doggybags" on y retrouve trois histoires distinctes, n'ayant pas de fil conducteur les unes avec les autres.
Bien que ce ne soit pas le meilleur tome de la série des Doggybags, il n'en est pas moins excellent.

Pour la première histoire, on retrouve une étrange organisation qui fait la chasse aux porteurs de poisse. Ça peut être une descente chez une vieille mamie qui vit avec une multitude de chats et cette organisation s'occupera de se débarrasser physiquement des chats noirs.
Mais celà peut être aussi une descente sur un groupe de poissards avec qui ça tourne mal.

Pour la seconde histoire, on a à faire à une malédiction russe. Un gamin revenu des morts et devenu adulte s'en prend à la mafia russe immigrée aux États-Unis pour se venger. Ça a un peu des airs de John Wick mais avec un côté carrément fantastique.

Pour la troisième et dernière histoire, on se retrouve dans un Détroit miteux (ville des États-Unis) divisée en différentes zones dont certaines peu fréquentables où un photo-reporter qui en apparence est paré de bonnes intentions, se révélera plus cinglé pour couvrir des évènements macabres.
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A peine deux mois après un neuvième volet qui se déroulait entièrement dans un parc d'attraction qui permettait aux visiteurs de revivre les grands moments de l'Histoire des États-Unis en compagnie de figurants assez spéciaux, ce dixième tome revient à la formule de base de cette saga en proposant trois nouvelles histoires courtes d'une trentaine de pages chacune, qui rendent hommage au cinéma Grindhouse des années 60-70.

À l'inverse du tome précédent, qui s'articulait autour d'un parc peuplé de zombies, celui-ci part à nouveau dans tous les sens. Au menu de ce dixième volume de Doggybags : une chasse à la malchance, une quête vengeresse au sein de la mafia russe et des orphelins obligés de manger des chats dans un futur post-apocalyptique. le lecteur a donc droit à trois histoires bien trashs: des scénarios sans concession qui mêlent violence, humour, testostérone et une bonne dose d'hémoglobine.

Le premier récit, intitulé « Unlucky », est l'oeuvre du polonais Bartosz Sztybor (scénario) et du russe Ivan Shavrin (dessin). Pour leur première contribution au neuvième art franco-belge, les deux nouveaux-venus propulsent le lecteur dans un monde futuriste où une unité d'élite est chargée d'éliminer les potentiels facteurs de malchance pouvant mettre en danger les citoyens. Si je ne suis pas fan du dessin trop brouillon d'Ivan Shavrin, je n'ai pas non plus accroché à ce scénario un peu faiblard qui repose quasi entièrement sur une chute finalement assez prévisible…

Si le deuxième récit (« Phalanga »), signé Mojo et Simon « Hutt » T., se déroule à New York, on demeure tout de même dans l'ambiance des pays de l'Est car il invite à suivre la quête vengeresse d'un dénommé Phalanga au sein de la maffia russe. C'est une histoire de vengeance assez classique, délicieusement violente et pourvue de dialogues aussi percutants que le personnage principal. Si ce héros aux capacités surprenantes, qui porte des stigmates à chaque main, fait mouche, on saluera également la prestation de Hutt lors des flash-backs qui reviennent sur l'origine de la haine de cet enfant russe. Classique et efficace !

La dernière histoire (« Motor City »), signée Valérie Mangin et Thomas Rouzière, invite à suivre une bande d'orphelins dans une ville de Detroit totalement désertée suite à une seconde faillite. Cette histoire de vengeance, de survie et d'exploitation des plus faibles est également assez bonne, avec une belle prestation de Thomas Rouzière, qui distille une ambiance post-apocalyptique particulièrement efficace.

Pour le reste, l'ambiance est à nouveau soignée jusque dans les moindres détails, de la maquette du livre au style rétro et usé de l'ensemble, en passant par les fausses publicités, un poster détachable en fin d'ouvrage, les mini-coupons à découper ou ce vrai-faux courrier des lecteurs, qui sont insérés avec minutie dans l'album, rappelant le bon souvenir des vieux comics underground.

Un tome un peu moins bon que les précédents et un planning des sorties en fin d'album qui nous rappelle que cette excellente saga se terminera malheureusement après treize numéros…
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Toujours aussi sombre et violent, « Doggybags, volume 10 » relève pourtant le niveau par rapport au volume précédent en proposant des histoires plus originales : la première incroyablement cynique mais massacré par le graphisme abominable de Shavrin, la seconde classique mais plutôt exotique avec son folklore russo-démoniaque et la troisième la plus aboutie utilisant la déchéance de Detroit, Motor-City pour une plongée dans un univers machiavélique digne des psycho-killers.

Si les scénarios se relèvent, dommage simplement que le graphisme plutôt pauvre voir affreux, ne soit pas tout à fait à la même hauteur !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Ce dixième Doggybags accueille une flopée de nouveaux auteurs, "Unlucky" est l'oeuvre du polonais Bartosz Sztybor et du russe Ivan Shavrin, tout deux sont pour la première fois édités en France, leur histoire est la plus atypique des trois, le scénariste jongle avec la chance...
Lien : http://www.psychovision.net/..
Commenter  J’apprécie          40


critiques presse (1)
BulledEncre
17 juin 2016
On ne dira jamais assez de bien de cette série et de son concept !
Lire la critique sur le site : BulledEncre

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