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4,22

sur 425 notes
D'entrée on est interpellé par la multiplication de "Pereira prétend".
Cela rythme le récit, qui alterne entre références culturelles portugaises et françaises, l'auteur est italien, cela nous amène au thème du livre, l'Europe.
L'action se situe en 1938, les totalitarismes montent, avec des conséquences sur la liberté d'expression.
La guerre est déjà à la frontière du Portugal...
Bien écrit, et bien mené, je vous le recommande.
Ce fut pour moi un cadeau d'anniversaire très réussi!
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L hiver est idéal pour faire la poussière sur les étagères sur lesquelles jaunissent tranquillement plusieurs centaines de livres.
Et de retrouver des textes et des auteurs lus il y a 30 ans. Ce livre en fait partie.
Un des meilleurs d Antonio Tabucchi. Pereira est magnifiquement rendu, attendrissant, humain, modeste, agissant à l inverse de ses pensées, laissant son coeur prendre les décisions.
Le style de l auteur donne à cette histoire (Antonio Tabucchi lève un peu le voile de sa genèse en fin d ouvrage) les couleurs d un Portugal sous dictature, par petites touches, comme un peintre qui travaille sa toile.
Le fait que " Pereira prétende" créé une ambiance particulière qui pousse le lecteur dans l interrogation tout au long du livre.
Les valeurs de Pereira l emmèneront plus loin qu il ne se l imaginait.

Une réussite, un plaisir confirmé en relecture.

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Quel roman original ! le narrateur dont on ignore qui il est,retransmet ce que Pereira relate, ce qu'il " prétend ". Car ,en effet, la narration est ponctuée en permanence de cette précision " prétend Pereira".
De quelle nature est ce récit ? Interrogatoire ? Confidence? Confession?
Il est constitué de la description minutieuse du quotidien de cet homme, de son travail comme rédacteur de la page culturelle du journal Lisboa,et de sa rencontre avec un jeune homme et sa petite amie ,Monteiro Rossi et Marta.
On assiste à la métamorphose d'un homme,ou plutôt à l'émergence de sa conscience du monde dans lequel il vit et du bouleversement existentiel que cela provoque en lui.
Pereira est un homme solitaire, il n'a de compagnie que le portrait de sa femme décédée quelques années plus tôt, de menus échanges avec le patron du bar dans lequel il boit ses citronades et mange ses omelettes aux herbes, quelques mots avec sa concierge,un minimum de lien avec son patron. seul le Père Antonio entretient avec lui une relation plus intime,ainsi que plus tard le docteur Cardoso.
Il souffre d'embonpoint et n'a aucune vie sociale. Il ne s'en plaint pas mais sa vie est sans relief, triste,à tel point que lorsque le Père Antonio l'interpelle sur sa méconnaissance des événements " il demanda: dans quel monde est ce que je vis? Et lui vient la bizarre idée que,peut-être, il ne vivait pas,c'est comme s'il était déjà mort ".
Tout se passe à Lisbonne. Nous sommes en 1938 sous le régime de Salazar,pendant que les républicains luttent contre Franco,que la France et l'Europe s'apprêtent à entrer en guerre contre Hitler. Cependant, notre homme n'est au courant de rien et semble toujours tomber des nues lorsque le patron du bar lui glisse des informations.
Ce roman éminemment politique est aussi celui d'une belle réflexion sur l'importance des rencontres et ce qui peut transformer une existence.
A l'inverse de celle de Kafka, cette métamorphose d'un homme plus qu'ordinaire mais guidé par son coeur,est des plus touchantes. Il se dégage une ambiance très singulière, un peu surannée que j'ai aimé dès les premières phrases.
Pereira est un antiheros qui fait de ce roman une sorte de fable philosophique avec," en bonus" une balade littéraire des plus intéressantes au côté de ceux qui ont pris part à l'histoire du monde d'un côté ou de l'autre des barricades !
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Pereira est le personnage principal, un journaliste qui tente de compléter de la meilleure façon possible les pages du supplément culturel d'un journal qui n'est pas le plus populaire, décide d'engager un assistant. C'est là que commence l'histoire, que Pereira raconte. Pour moi, c'est un livre de lecture hypnotique, le premier livre que j'ai lu de cet auteur et bien sûr il y en aura d'autres.
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Une lecture qui me change de d'habitude certes mais je n'ai pas vraiment accrochée.

J'ai eu du mal à rentrer dedans, je n'accroche pas au style. Je le trouve plat, terne, à l'image du personnage principal. Il n'est pas très attachant.

La plume de l'auteure m'a beaucoup dérangé.
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Un livre qui m'a fortement surpris. Je n'ai pas eu l'impression de lire un livre des années 90. Tant l'histoire que le style m'ont donné l'impression d'un texte écrit dans les années 60 ou 70 au plus tard. A l'exception de cette formule « Pereira prétend », un peu incongrue, qui donne un statut ambigu au texte (déposition, témoignage, propos rapporté) ainsi qu'au narrateur (un policier, un journaliste comme Pereira, l'auteur Antonio Tabucchi ?) En fait, à la fin, on se dit que c'est sans importance, mais ce procédé narratif a permis d'instiller un climat de lecture adapté au contenu. L'histoire se passe à Lisbonne en août 1938. Pereira est journaliste littéraire, veuf d'un certain âge, catholique, peu informé sur la politique. Mais insidieusement le monde extérieur avec l'Estado Novo, la dictature de Salazar, avec la guerre d'Espagne de l'autre côté de la frontière, entre dans sa vie et ce petit bonhomme falot a la vie insipide. Et tout doucement la conscience de ce personnage pétri de petites habitudes et de certitudes s'éveille, au fur et à mesure qu'il réalise que sa conception du monde perd tout son sens dans le monde la dictature de Salazar. Au fil des pages l'oppression de la dictature se fait plus perceptible. Ce roman plutôt court a une allure de fable, un côté intemporel, et son écriture est très fluide tout en rendant parfaitement la chaleur de l'été, parfois aussi pesante que le régime. Pour moi ce fut une jolie découverte !
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Pereira, est l'un de ces invisibles héros qui se lève quand la majorité courbe l'échine et ferme les yeux devant la montée d'un totalitarisme. Renonçant à sa routine, à sa confortable solitude et ses plaisirs du quotidien, prenant conscience des dérives du régime, Pereira rentre en résistance : au moyen de la seule arme qu'il sache utiliser, il prend sa plume pour dénoncer ses crimes et sacrifie son destin de quiétude pour partir vers l'inconnu...
Tabucchi lui-même prétend qu'il a vécu une relation intimiste avec ce personnage fictif, inspiré d'une rencontre avec un journaliste portugais réfugié à Paris. Il dira que Pereira fut son personnage en quête d'auteur.
Sans prétention, je prétends que "Pereira prétend", est un chef-d'oeuvre des présents temps.




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Eh oui, il prétend, Pereira, cet homme un peu gros, un peu vieux, très veuf, très catholique, très seul, responsable de la section culture du journal Lisboa, peu au courant de ce qui advient dans sa propre ville, car le directeur du journal est lui-même en vacances.
Mais assez au courant pour trouver impubliable l'éloge à Garcia Lorca, au moment où sur une place de Lisbonne( peut-être celle du Palais Royal, où s'étalent les somptueux azulejos de la couverture) s'affiche « Honneur à Francisco Franco, »
Donc, il prétend, Pereira, et cela ne peut lui être reproché, que le ciel était bleu ce jour là, bleu dans le ciel bleu d'une brise atlantique, ce vingt-cinq juillet mil neuf cent trente huit.
Il prétend, tout en étant sûr qu'il se fourvoie.
Devant qui prétend-t-l ?
Devant la police impitoyable de Salazar, qui envoie ses sbires tueurs ?
Devant les futurs révolutionnaires qui ne manqueront pas d'apparaitre ?
Devant le portrait de sa femme, à qui il parle chaque jour ?
Devant ce qu'il devine être la liberté , ça, il le prétend seulement ?
Il prétend, sans prétention, parce qu'il n'est au courant, prétend-il, de rien.
Cela commence par un charretier de l'Alentejo qui avait été massacré, il était socialiste.
Et puis , la boucherie juive avait été éventrée.
Et lorsqu'un prêtre lui demande, mais comment, tu ne le savais pas ? il pense dans quel monde est-ce que je vis ? et peut-être, justement, je suis mort., prétend-il.
Entre ce qu'il voudrait dire à ce jeune arrogant qu'il a, malgré lui, contacté, pour qu'il l'aide à dresser des hommages aux futurs écrivains pas encore morts, ce qu' il essaie, prétend-t-il, de lui dire, pour se dégager de ce guêpier, et l'argent que finalement il lui donne, il y a un hiatus qu'il ne comprend pas.
Il ne se comprend pas lui-même, prétend-il.
Il ne veut pas prétendre indument, au contraire, il prétend, il voudrait dire mais ne dit pas.
Car -dessus de lui, son directeur est un personnage du régime, et puis, au-dessus, le régime, ce qui veut dire la police et sa censure : tout le monde au Portugal est bâillonné.
Lui aussi se sent bâillonné, il rêve sans vouloir raconter son rêve, il voudrait confesser son repentir, mais de quoi se repentir ? de quoi se dépêtrer, dans ce monde qu'il prétend ne pas connaître, et pourtant dont il devine, quoi, prétend-il ? il ne le sait pas.
Mais , pourtant, le garçon de café à qui il demande des nouvelles du pays , lui parle de l' implication de Bernanos contre Franco. Un catholique, ce Bernanos, comme Pereira, prétend-il.
Et puis, le docteur Cardoso lui conseille de négliger sur surmoi, pour donner libre cours au moi « hégémonique » dit –il : en termes freudiens le moi est bien l'instance essayant de concilier d'une part le ça, ou principe de plaisir ( ses citronnades sucrées) et d'autre part le Surmoi qui lui interdit de vivre , le bloque dans le passé et le souvenir de sa femme.
Il chemine, ce Pereira, il n'a rien voulu de ce qui lui advient, mais, prétend-il, mais cela est advenu.
Il s'ouvre à son propre moi , il ne le prétend pas, il le vit.

Lc thématique octobre : un verbe dans le titre

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Le protagoniste portugais est un veuf obèse qui édite les pages culture d'un journal du soir de second plan en 1938 à Lisbonne, sous la dictature de Salazar et qui commence par croire que l'autocensure pour éviter la censure de l'État relève du bon sens, qu'il doit être le camarade de personne et qu'il peut transmettre des messages codés de dissidence en publiant des histoires françaises du XIXe siècle sur le repentir et la résistance. Sa relation avec la politique est comme celle avec les régimes - quelque chose qu'il sait qu'il doit suivre, mais qui est plus facile à éviter, bien que cela puisse finalement le tuer.
le réveil de Pereira passe par un jeune homme, Rossi, qui est non seulement le fils que Pereira n'a jamais eu, mais aussi, à la manière de la littérature de la fin du XIXe siècle, son autre moi, sa conscience politique personnifiée. Plusieurs autres personnages sont des remplaçants similaires pour la conscience de Pereira : un vieux prêtre avisé, une dame dans un train et son médecin, qui parle de plusieurs moi. Rossi apporte à Pereira des articles de gauche non imprimables, citant le futuriste italien Filippo Marinetti ou faisant l'éloge du poète Vladimir Mayakovsky, et Pereira commence à soutenir Rossi et ses amis révolutionnaires. Peu à peu, il comprend que l'époque exige qu'il soit pour un camp et le roman s'achève sur son engagement dans une action politique véritablement désintéressée.
Tabucchi écrit avec ce qu'Italo Calvino appelait rapidité - une agilité d'esprit et une économie de récit qui entraînent le lecteur, en utilisant des conjonctions comme des lassos. L'appréhension croissante, cependant, est assistée par quelque chose d'oblique et de décousu dans la prose - le léger décalage par rapport aux mots et aux phrases. Cela suggère une déclaration faite sous la pression des opposants, mais ce que soutient Pereira peut être l'essuyage de son front, ou simplement que dans l'après-midi, le temps a changé. Cette absurdité est à la fois attachante et dérangeante.
Les opposants italiens à Silvio Berlusconi ont utilisé ce roman comme une allégorie politique pour soutenir leur cause
Lien : http://holophernes.over-blog..
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Pereira prétend…Anaphore avec laquelle un bon nombre de phrases commencent ou se terminent dans ce livre surprenant, peut-être le plus portugais des livres italiens. Comme si l'histoire était racontée avec une certaine distance, comme si l'auteur mettait quelque peu en doute les dires de ce Pereira. Qui est-il d'ailleurs ce scribe ? Un journaliste ? La police ? Antonio Tabucchi lui-même qui aurait vraiment rencontré un tel personnage ? Est-ce une déposition ? Un réquisitoire à charge ? Un commérage ? Un indicateur tapant son rapport ? Nous ne saurons pas mais c'est un procédé narratif intéressant pour raconter l'histoire en lui donnant de la perspective et de la profondeur.

Le plus portugais des livres italiens ? En réalité, je n'en ai aucune idée, mais en tout cas l'auteur semble bien connaitre le Portugal et sa capitale tant Lisbonne est un personnage à part entière de ce livre. Sa chaleur, ses scintillements de lumière, ses courbes généreuses, ses caresses nostalgiques, ses couleurs éclatantes, ses souffles iodés…ses points sensibles et névralgiques comme L'orchidée, café dans lequel Pereira a ses habitudes, Lisbonne sensuelle et accueillante, réconfortante, maternelle pour ce Pereira veuf.

Veuf donc, cardiaque avec des problèmes de poids, seul et quelque peu malheureux, obsédé par l'idée de la mort, Pereira aime la littérature française, en particulier les écrivains catholiques de l'entre-deux-guerres, comme Mauriac et Bernanos. Il vit un petit appartement rue de la Saudade la bien nommée pour notre homme, qui reste en effet profondément ancré dans son passé, toujours enveloppé d'une douce nostalgie, telle Lisbonne enveloppée de son « suaire de chaleur » en ce mois d'aout 1938. Son meilleur confident est un franciscain, Père Antonio, à qui il confesse, dérouté, ne pas croire à la résurrection de la chair. Journaliste au Lisboa, dont il a la responsabilité des pages culturelles, il va voir sa vie bouleversée en acceptant de prendre un stagiaire afin de s'occuper des nécrologies anticipées de grands écrivains qui pourraient mourir d'un moment à l'autre, un certain Monteiro Rossi, jeune thésard d'origine italienne. Les textes de cet étrange Monteiro Rossi sont impubliables car de mauvaise facture et surtout d'idées contraires à ce que pense Pereira, pourtant il ne le licencie pas, l'aidant même, lui donnant de l'argent, sans trop savoir pourquoi il le fait. Comme s'il suivait une intuition. Comme si cela était une résurgence de son moi profond. Une intuition humaniste qui va devenir acte volontaire. Un engagement.

« J'ai remarqué que vous lisiez un livre de Thomas Mann, dit Pereira, c'est un écrivain que j'aime beaucoup. Lui non plus n'est pas heureux de ce qui se passe en Allemagne, dit Madame Delgado, je ne dirais vraiment pas qu'il en est heureux. Moi non plus je ne suis peut-être pas heureux de ce qui se passe au Portugal, admit Pereira. Madame Delgado but une gorgée d'eau minérale et dit : alors faites quelque chose. Quelque chose, mais quoi ? répondit Pereira. Et bien, dit Madame Delgano, vous êtes un intellectuel, dites ce qui est en train de se passer en Europe, exprimez librement votre pensée, enfin faites quelque chose. Pereira prétend qu'il aurait eu beaucoup de choses à dire. Il aurait voulu répondre qu'au-dessus de lui il y avait son directeur, lequel était un personnage du régime, et puis il y avait le régime, avec sa police et sa censure, et au Portugal tout le monde était bâillonné, en fin de compte on ne pouvait pas exprimer librement sa propre opinion, il passait ses journées dans une misérable petite pièce de Rua Rodrigo da Fonseca, en compagnie d'un ventilateur asthmatique et surveillé par un concierge qui était probablement une indicatrice de la police. Mais il ne dit rien de tout cela, Pereira, il dit seulement : je ferai de mon mieux, madame Delgano, mais ce n'est pas facile de faire de son mieux dans un pays comme celui-ci pour une personne comme moi. Vous savez je ne suis pas Thomas Mann, je ne suis que l'obscur directeur de la page culturelle d'un modeste journal de l'après-midi… ».

Des changements infimes peu à peu vont s'opérer en lui, changements lui faisant réellement prendre conscience, en cette année 1938, du salazarisme portugais, du fascisme italien, de la guerre civile espagnol, de la montée de l'Allemagne nazie, lui un lettré ne s'occupant jusqu'ici pas du tout de politique, ne s'en souciant même pas, n'étant au courant de rien, le comble pour un journaliste, n'aimant pas les fanatismes de tout bord. Résolument apolitique il est, et pourtant…Il va, à son corps défendant, prendre position et s'engager, l'air de rien. Pereira, qui paraissait si insipide, va prendre consistance, âme de plus en plus remplie au fur et à mesure que son propre corps va fondre… un peu à l'image de ses multiples omelettes qu'il ne cesse de manger tout au long du livre… Il a fallu que notre homme ait été secoué, battu, presque abattu, pour changer définitivement de consistance, de pensée, d'âme même. Il aura fallu cette prise de conscience pour réaliser que sa vie, ses études de lettres, les pages culturelles de ce petit journal, tout cela n'a plus de sens dans ce monde ci.

Pour expliquer ce changement, Tabucchi met en avant la surprenante théorie de la confédération des âmes : nous avons en nous une pluralité de moi, plusieurs âmes qui se placent sous le contrôle d'un moi hégémonique. Notre normalité n'est qu'un résultat d'un moi hégémonique qui s'est imposé dans la confédération de nos âmes ; « Dans le cas où un autre moi apparait, plus fort et plus puissant, alors ce moi renverse le moi hégémonique et prend sa place, étant amené à diriger la cohorte des âmes… ».

La plume de Tabucchi est fluide, simple, belle et pourtant sans artifice, touchante, elle arrive avec peu de moyen à faire éclore un personnage avec lequel on partage la solitude, les pensées, et auquel on s'attache. La ritournelle « Péreira prétend » donne comme un air de conte, un conte philosophique, un conte humaniste.

Pereira est un personnage de prime abord insipide, indifférent, bourré de certitudes, replié sur lui-même, ne se souciant que de la page culturelle de son petit journal et du souvenir de sa femme décédée très tôt, qui va s'avérer être héroïque grâce à la prise de conscience confrontée à la dictature…L'éclosion d'une belle personne…l'histoire d'une coquille fendue…et d'une savoureuse omelette…
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Que peut-on ambitionner, désirer, prétendre, rêver, souhaiter, viser, vouloir avec Pereira ?

Qui est Pereira ?

Un détective privé
Un policier corrompu
Un journaliste
Un membre de la milice
Il est tout cela à la fois

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