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Critique de marggaux


Thriller - 3ème opus après Toxique et fantazmë

C'est avec plaisir que je retrouve Tomar Khan et sa collègue Rhonda dans une nouvelle enquête.
Le corps de Clara, jeune femme de 29 ans, vient d'être découvert au fond du bassin Art Deco d'une piscine parisienne.
De prime abord, elle s'est suicidée en se tailladant les veines...
Mais pour Rhonda, le doute s'installe... si ce n'était pas un suicide? Pourquoi cette jeune femme lumineuse aurait-elle mis fin à ses jours? Écoutant son intuition, elle va poursuivre l'enquête et toucher du doigt l'inacceptable et l'intolérable...
Tomar est plus au second plan dans cet opus et tente de régler une affaire qui le poursuit depuis les tomes précédents.
J'ai été happée par ce thriller passionnant et dur, au rythme soutenu étayé par des chapitres courts.
De plus, l'auteur a choisi une thématique qui m'intéresse particulièrement. En effet, à travers son roman, l'auteur rend compte de la descente aux enfers psychologique des femmes victimes d'emprise psychologique, de la destruction insidieuse de la personnalité, de la chosification et de la déshumanisation que les auteurs de ce types de violences tendent à mettre en place pour détruire leur victime.
Thématique difficile mais menée avec délicatesse... dans le non dit, on comprend bcp de choses.
Le titre « Celle qui pleurait sous l'eau » trouve tout son sens et reflète bien la solitude psychique et sociétale de ces femmes.
J'adore le personnage d'Ara, que je trouve courageuse, juste et digne.
C'est un thriller émouvant.
Je regrette seulement le fait que ce roman soit très court et qu'il ne permette pas d'approfondir la psychologie de certains personnages.
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