Akli Tadjer/5
14 notes
Résumé :
Alors que je gravissais la petite route sinueuse menant au bout du village, Mohand, le vieil épicier, sortit de son échoppe pour m'embrasser et me souhaiter courage et patience. Puis ce fut Rachid qui sortit de son café pour m'embrasser et me souhaiter courage et patience. Pour finir, une ribambelle de gamins m'accompagna en silence jusqu'à la maison, perchée là-haut, sur la montagne.
Mon père reposait sur le sol en béton brut. Dans son linceul blanc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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Omar vient d'enterrer son père en Algérie et il rentre à Paris où il occupe un emploi de « nègre ». Il vient d'ailleurs d'être engagé pour écrire la biographie de Robert Santucci, un ancien malfrat. Entre la progression de son livre, les retrouvailles avec son cousin et un ancien copain de galère, et ses déboires amoureux, Omar nous entraîne dans son univers.
La quatrième de couverture parle d'un « petit chef-d'oeuvre de tendresse et d'humour » et c'est un bon résumé de ce roman. Une très jolie découverte.
La quatrième de couverture parle d'un « petit chef-d'oeuvre de tendresse et d'humour » et c'est un bon résumé de ce roman. Une très jolie découverte.
L'histoire un peu rocambolesque d'un apprentissage : un jeune adulte qui écrit l'histoire des autres doit faire le deuil de son père, accompagné de son cousin Mokrane, de son pote Oeil de Poiskail, chacun plus ou moins paumés, et d'un vieux bandit mal en point. Ça pourrait être sombre, c'est léger et vivant.
Petit livre très sympa, avec beaucoup de tendresse, et énormément d'humour, c'est bien écrit, ça ne prend pas la tête, "une friandise",
Citations et extraits (4)
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Avant de raccrocher, nous nous embrassâmes, longuement, par combinés interposés et je réalisais à quel point ma vie ressemblait à pas grand chose, qu'elle n'était qu'une béance que je tentais de combler par des fantômes de l'enfance et des souvenirs approximatifs.
_Voleur!Pickpocket!Tout de suite les grands mots.Je taxe les riches.La preuve:si j'avais voulu,je vidais ton appartement et tu n'y aurais vu que du vent.Mais je ne touche pas les pauvres.J'ai de la moralité,moi.
Pour lui,écrire était au mieux un passe-temps,au pire une perte de temps.Il aurait préféré que je sois plombier-zingueur,médecin ou épicier.Des métiers qui ont pignon sur rue.
Marie-Anne me remercia de lui avoir appris que la vengeance n'était pas un plat qui se mangeait froid mais un réflexe de pauvre.
Videos de Akli Tadjer (2)
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Rencontre avec Akli Tadjer au Furet de Lille - 19/01/2012
Akli TADJER « La meilleure façon de s'aimer » Ed. Jean-Claude Lattès L'auteur parisien revient vers son public, après Le Porteur de cartable, avec La meilleure façon de s'aimer. Akli Tadjer mélange encore une fois l'humour et la tendresse pour nous servir une histoire poignante, celle de Fatima et de Saïd, son fils, jeune parisien vif et malicieux, qui n'ont jamais su se dire « Je t'aime ».
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