J'ai commencé ce tome douze avec une certaine appréhension. Je n'ai pas vraiment apprécié la fin du tome précédent et en sachant que le combat que j'avais trouvé ridicule allait se poursuivre… Je suis donc partie avec un gros apriori… qui en fin de compte a très vite disparu, fort heureusement. C'est le problème récurrent de
Shaman King, j'ai l'impression. La qualité entre les tomes est très fluctuante et même si j'aime beaucoup la série, il n'en reste pas moins qu'on ne sait jamais à quoi s'attendre et c'est assez désagréable.
Nous finissons donc de voir le combat qui oppose nos héros à Boris, descendant de Dracula. le point très positif est que ce combat finit par devenir un travail d'équipe pour Yoh et ses amis, et ils nous prouvent encore une fois, qu'ensemble, ils ont une grande capacité. Bien entendu, le Shaman Fight n'est pas un combat d'équipe, mais pour l'instant, il est très appréciable de les voir se battre ensemble et de montrer qu'ils se connaissent si bien qu'ils n'ont pas besoin de communiquer pour agir. On apprend aussi comment Ryu est devenu Shaman. Un autre mystère de résolu.
Là où les choses prennent encore plus d'intérêt, c'est que le mangaka met en avant un aspect moral des combats. Doit on tuer les « méchants » parce qu'ils ont commis des crimes, où au contraire, doit-on les épargner ? Les tuer reviendrait à devenir comme eux, c'est ce que Yoh prêche. Je suis assez d'accord avec ce point de vue, et notre héros fait bien comprendre à tous qu'on ne lui fera pas changer d'avis. Mais la présence des X-Laws, un nouveau groupe de Shamans, prône la première solution, avec une certaine violence même. C'est d'ailleurs cette violence et aussi l'impunité même de leurs actions que je trouve très désagréables. Les X-Laws se décrédibilisent très rapidement. Autant dire que je n'apprécie pas du tout ces nouveaux personnages.
La suite du tome est beaucoup plus calme. Même la rencontre entre Hao et Anna n'apporte pas de réels bouleversements.