La dictature et la démocratie ne connaissent pas le rapport univoque et simpliste qu’on leur affecte d’ordinaire. L’essai de M. Talmon, professeur de l’université hébraïque de Jérusalem, rappelle utilement une vérité trop souvent oubliée.
Aux crimes commis au nom de la liberté, on oublie parfois de joindre le plus grand : celui qui transforme la démocratie en totalitarisme et un respect affiché de la volonté générale en mépris, plus ou moins dissimulé...
>Voir plus