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EAN : 9782844947864
512 pages
Editions De Borée (01/09/2008)
3.03/5   17 notes
Résumé :
4° de couverture (et rabats intérieurs) :
(Edition source : France-Loisirs - 06/2009)
ISBN : 9782298023961


Quand Louis, le nouveau docteur du village. prend ses fonctions, il n'a pas encore idée de ce qui l'attend : les querelles des ménages, l'hygiène un peu douteuse de ses patients, leurs confidences impudiques. Mais également les Virées en voiture sur des routes étroites pour accoucher une fille mère à toute heure du jour et ... >Voir plus
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Savez-vous qu'aujourd'hui les médecins ne veulent plus s'installer à la campagne. Sans doute ont-ils lu cet ouvrage de Louis Tamain qui leur dit combien il faut déployer de disponibilité, d'abnégation, pour un revenu pas plus alléchant que cela. Sans doute ont-ils lu qu'il ne faut pas craindre d'être réveillé la nuit pour soulager la douleur d'un vieil homme dans ses derniers instants.
Il est vrai que l'époque n'est plus à lire entre les lignes au risque d'y trouver le côté humain qu'oblige le métier, au risque de se rappeler le célèbre serment :
« Je jure par Apollon, médecin, par Asclépios, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l'engagement suivants :
Je mettrai mon maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon savoir et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins ; je tiendrai ses enfants pour des frères, etc… etc...
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Un régal !
C'est bien écrit, comme une suite de petites nouvelles ou d'anecdotes savoureuses.
Ce texte reflète un temps pas si ancien où la vie était tellement différente (Je ne dirai pas si c'était mieux ou moins bien) mais, ayant quelques connaissances médicales, je me suis aperçu que les médecins décris étaient loin d'être ignares et avaient déjà, sans tous les moyens dont nous disposons actuellement des connaissances et des diagnostiques très pointus. On est loin des médecins de Molière.
J'ai vraiment passé un excellent moment à cette lecture.
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Style particulier. Douzième chapitre (p147-162), énième histoire de viol ou agression (conjugal ou de médecin sur patient.e), à force un peu de mal à supporter les tournures de phrases choisies... (citation plus complète dans l'onglet correspondant)
" Galapian était vétérinaire.
Il avait un vaste rayon d'action sur deux ou trois cantons. C'était l'un des hommes les plus connus et les plus folkloriques que l'on puisse rencontrer. Comme le médecin, on le croisait de nuit et de jour par tous les chemins et on le trouvait dans chaque ferme. Il était écouté et admiré des fermiers, admiré mais redouté des fermières, et craint de tous les animaux qui, d'instinct, pressentaient que de lui, leur sort dépendait.
[...]
La Marie, bien que déplorant une rapidité d'action rendue nécessaire par les risques du retour de son homme, avait trouvé son compte en cette bousculade. On pouvait même dire qu'elle y avait pris un plaisir, sinon légitime, du moins certain. Et puis, Galapian, c'était tout de même quelqu'un et sans conteste un bel homme, et l'oeil vague, flattée malgré tout dans son amour-propre, elle pensait déjà à la prochaine portée de cochons de l'année, une portée qu'il faudrait bien , elle aussi, arranger d'ici peu."
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J'ai commencé à lire le livre. La première anecdote m'a découragée de continuer. Accident de chasse avec une femme Marie la victime. Aucune empathie du médecin pour cette dernière. le pauvre Firmin ! (le tireur) . le pauvre mari ! Mais la victime? Rien pour elle et ses souffrances. J'ai trouvé le texte misogyne. La pauvre Marie n'avait qu'un rôle utilitaire (sexuel?) et était devenue inutilisable dixit l'auteur. Conclusion du récit : le mari a retrouvé le bonheur quand elle est morte. Je ne lirais pas ce livre d'un médecin de campagne misogyne.
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Je n'aime guère écrire de mauvaises critiques mais là...
Idéal pour s'endormir (même pour les insomniaques! Si si! Je vous assure)
Il n'y a aucune histoire dans ce livre ou sinon, je ne l'ai pas comprise.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le médecin n'a pas le droit pour lui-même à la maladie. Celle-ci est réservée aux malades. Toute faiblesse en ce domaine le ravale au rang de tout le monde et le discrédite. Que peut-on penser et quel crédit peut-on accorder à un homme dont la fonction est de soigner ses semblables, si lui-même ne sait se mettre à l'abri de la maladie ?
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Le médecin, le sorcier, le curé étaient en principe la progression habituelle. C'est dire les difficultés que rencontrait le prêtre dans la cas où les deux autres s'étaient cassé les dents. Pourtant ce dernier recours était logique, puisque lui seul pouvait faire intervenir le ciel et le miracle qui échappait aux deux premiers.
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Galapian était vétérinaire.
Il avait un vaste rayon d'action sur deux ou trois cantons. C'était l'un des hommes les plus connus et les plus folkloriques que l'on puisse rencontrer. Comme le médecin, on le croisait de nuit et de jour par tous les chemins et on le trouvait dans chaque ferme. Il était écouté et admiré des fermiers, admiré mais redouté des fermières, et craint de tous les animaux qui, d'instinct, pressentaient que de lui, leur sort dépendait.
[...]
La Marie savait déjà à quoi s'en tenir. Galapian avait une solide renommée de trousseur de jupons. Ça se savait partout. Le mieux pour elle était de se tenir à distance, car malheur à elle si elle franchissait a porte de la grange. A la moindre imprudence, la botte de paille ou la tas de foin le plus proche suffirait au bonheur de Galapian.
La Marie avait beau se débattre, alléguer de sa fidélité envers son époux qu'elle n'avait encore jamais trompé, de la jalousie maladive de ce dernier qui pouvait revenir d'un moment à l'autre, d'une époque menstruelle encore en cours, rien n'impressionnait Galapian et, devant pareille fougue, il était évident qu'il allait falloir y passer et sans autres précautions.
[...]
Ce qui devait fatalement arriver arriva. Il y a des limites à la résistance et à la tentation.
Cernée de toutes parts - Galapian avait des mains aussi larges que des battoirs - , la Marie ne pouvait tenir longtemps contre un homme de cette trempe.
[...]
Tout n'était pas perdu.
Reconnaissant, Galapian, dans certains cas savait faire un prix.
"Un prix d'ensemble, Firmin, et avantageux, que je ne ferais pas tout les jours, Tu donnera la différence à la Marie. elle s'achètera une bricole, elle l'a bien mérité."
La Marie, bien que déplorant une rapidité d'action rendue nécessaire par les risques du retour de son homme, avait trouvé son compte en cette bousculade. On pouvait même dire qu'elle y avait pris un plaisir, sinon légitime, du moins certain. Et puis, Galapian, c'était tout de même quelqu'un et sans conteste un bel homme, et l’œil vague, flattée malgré tout dans son amour-propre, elle pensait déjà à la prochaine portée de cochons de l'année, une portée qu'il faudrait bien , elle aussi, arranger d'ici peu.
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Un accident de chasse dépend souvent de conjonctures multiples où le hasard, la précipitation et le réflexe, sans que l'on puisse forcément parler de maladresse, jouent parfois bien tristement leur rôle. (p.13)
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