Voilà un petit moment que le tome 2 de la trilogie "La Soumise" trônait dans ma PAL, mais l'avoir lu est maintenant chose faite !
Nathaniel West est le PDG d'une grande entreprise. Riche, beau gosse, ce jeune homme cache néanmoins son mode de vie particulier. En effet, incapable de s'investir dans une relation amoureuse dite "normale", en raison de son incapacité à éprouver des sentiments amoureux, Nathaniel a une vie sentimentale plutôt compliquée. Alors que sa relation avec sa dernière soumise a été un total échec, le PDG décide de se lancer à la recherche d'une nouvelle partenaire. La candidature d'une certaine Abigail King lui sera remise. C'est alors que commencera une histoire passionnée...
Que dire des personnages ? Eh bien, ce sont exactement les mêmes que dans le tome 1. En réalité, il s'agit du tome 1 réécrit du point de vue de Nathaniel.
Nathaniel est donc un homme riche, sexy mais néanmoins dépourvu de sentiments. Il faut preuve d'une grande froideur et pudeur ( selon un certain angle, bien entendu !!) pour montrer ses sentiments réels.
Abby, bibliothécaire et amoureuse de la littérature romantique ne fait néanmoins pas dans la dentelle ! Adepte des jeux de soumission, elle voit en Nathaniel le partenaire idéal.
Que dire de ce deuxième tome. Eh bien, il fut tout de même une déception dans la mesure où c'est exactement la même histoire que le tome 1, mais du point de vue de Nathaniel. Pas de grande nouveauté et de grande avancé du point de vue de l'intrigue donc. Néanmoins, quelques informations concernant le passé de Nathaniel sont plus approfondies ici. Enfin, vu que l'auteur aborde un point de vue masculin, elle se retrouve à nous parler de sexe bestial, de la peur de l'engagement, des mensonges etc... Un peu stéréotypé tout ça... Ce deuxième tome m'a donc apporté un avis mitigé sur la question. Autant le tome 1 comportait des sentiments et quelques émotions sensées, autant ce deuxième tome m'a semblé être une succession de scène de sexe, sans réelle intrigue. J'ai trouvé Nathaniel lâche et égoïste, et à force de lire ses descriptions du sexe féminin en détails, le récit faisait quand même preuve d'une certaine lourdeur.
Comme bilan final, je dirais que ce livre n'apporte pas grand chose de nouveau par rapport au tome 1, puisqu'il s'agit d'une réécriture. de plus, Nathaniel était franchement lourd par moment. Quoi qu'il en soit je lirais le dernier tome pour connaître le fin mot de l'histoire, mais ce deuxième opus n'était pas indispensable.
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Ce second opus reprend le tome 1 mais version Nathaniel. D'habitude, je ne suis pas friande des tomes qui reprennent le précédent pour un point de vue différent mais alors là, je dis juste WAHOU.
On retrouve donc avec un grand plaisir notre Nathaniel et je dois dire qu'il m'a bouleversée. On rentre dans sa tête, on fouine, on comprend.
On comprend pourquoi il agit ainsi avec Abby, pourquoi il peut paraitre être un réel connard à certains moments. Il fait des erreurs (ça, on ne s'en rend pas compte dans le premier tome), il se dévoile et c'est juste magnifique.
J'avoue que dans le premier tome, même si Nathaniel m'avait littéralement fait fondre, à la lecture de ce tome on ne peut l'aimer que plus. Certes c'est un dominant, mais c'est aussi un homme. Un homme qui va nous montrer qu'il souffre.
J'ai vraiment été très touchée par son comportement lors de sa rupture avec Abby. Il ouvre son coeur pour notre plus grand plaisir et pour le malheur de mes paquets de mouchoirs qui se vident.
Pour conclure, ce n'est pas dans mes habitudes (je radote, je sais), mais pour moi ce second tome dépasse largement le premier. Il est plus intense émotionnellement, on comprend beaucoup de choses, on se met à la place de Nathaniel et c'est un vrai moment de bonheur.
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Je respirai un grand coup, ouvris un nouveau document dans mon ordinateur et me mis à taper avec frénésie.
Nathaniel West est le plus grand imbécile que la terre ait jamais porté.
Mais qu’est-ce qui t’a pris ?
Triple buse !
Abigaïl ouvrit la porte, pénétra dans la pièce et referma le battant derrière elle.
Un parfait imbécile, voilà ce que tu es.
Tu es cinglé de l’avoir invitée à venir ici.
Quelle bourde, tu t’en souviendras longtemps !
Elle s’immobilisa au milieu de la pièce. Je l’observais du coin de l’œil. Les bras ballants, les pieds écartés de la largeur de ses épaules.
Zut.
Zut. Zut. Zut. Zut et zut
Zut. Zut. Zut. Zut et zut.
Merde. Merde. Merde.
Zut et rezut
Viens doucement, paradis terrestre !
Les lèvres qui ne sont point accoutumées à toi,
Sucent, timide, tes jasmins,
Ainsi l’abeille pâmée, Atteignant tard sa fleur,
Bourdonne autour de la chambre,
Compte ses nectars – entre,
Et se perd dans les parfums
J’avalai une grande goulée d’air, puis posai délicatement mes lèvres sur les siennes.
Bon sang !Impossible de contenir la joie qui enflait en moi. Notre fragile coquille humaine était inapte à contenir de telles émotions
Le lendemain, je me réveillai à sept heures du matin. Je sortis du lit et m’étirai, en pleine forme après une bonne nuit réparatrice. Sans doute mes quatre orgasmes y étaient-ils pour quelque chose.
Couchée par terre en chien de fusil, Abigaïl dormait toujours. Elle n’avait pas émis un son dans son sommeil. Elle souriait. À quoi rêvait-elle ? Que trouvait-elle si drôle ? Elle ne s’en souviendrait probablement même pas à son réveil.
Le drap avait glissé pendant la nuit, dénudant les globes parfaits de ses seins. Je le remontai sur ses épaules de peur qu’elle ne prenne froid. Elle marmonna quelques mots incompréhensibles et se tourna de l’autre côté.
"Mon matériel de peinture se trouvait sur la table, prêt pour le lendemain, simplement recouvert d’un chiffon. Il eut tôt fait de les repérer et, posant le chandelier, il jeta au feu palette, peintures, tubes, crayons, pinceaux, vernis. Je vis se consumer les couteaux qui se brisèrent en deux ; l’huile et l’essence de térébenthine libérèrent une flamme sifflante en brûlant. Puis il sonna… "