Niragongo ou le volcan interdit

…on a vu souvent, rejaillir le feu, d'un ancien volcan, qu'on croyait trop vieux…

C'est en tombant sur un documentaire sur le volcanisme que les braises se sont ravivées…

Prenant mes bottes, mon masque anti-poussière, mon casque (et le portable au cas où), expédition dans le grenier de chez mes parents pour exhumer un livre qui, à l'époque m'avait fait rêver mais aussi cauchemarder…

Si vous avez lu ma « critique » sur le 3eme tome de Yoko Tsuno « La Forge de Vulcain » vous savez de quoi je parle, sinon, sachez que gosse, je voulais être vulcanologue mais ai eu des cauchemars récurrents sur le volcanisme…

Néanmoins, avant cette phase phobique, j'étais vraiment passionné, déjà très visuel et imaginatif à l'époque, le volcan était associé au voyage, au mystère, à l'aventure, à la beauté…

Enfant de la télé, il faut dire que je me délectais devant de vieux films et diverses séries, où, dans des mondes terrestres non encore explorés, peuplés de dinosaures, d'insectes géants( brrr)et autres humanoïdes pas toujours bien intentionnés ou alors, tout à l'opposé, dans des mondes intersidéraux avec des créatures toutes aussi étranges, il y avait souvent un volcan ou un cratère, pour faire joli ou pour signaler une menace larvée, prête à exploser…L'île sur le toit du monde, l'île mystérieuse, voyage au centre de la terre, les mondes oubliés etc. etc.… sans parler des documentaires d'Haroun Tazieff…Juste pour l'anecdote, mes premiers dessins en primaire furent des soucoupes volantes flottant au dessus d'un volcan en éruption et des « petits spoutniks qui lancent des éclairs » comme dans le feuilleton L'île mystérieuse…l'île bleue, perdue dans le brouillard…

C'est donc armé de mon imaginaire de gosse et de cette soif d'aventure et de frissons que je me plongeais dans ce livre : Niragongo ou le volcan interdit (exotisme par ne nom et anxiété par la défiance de l'interdit)…ouvrage en fait que j'avoue n'avoir jamais lu en entier, les photos en elles mêmes étaient suffisantes pour me faire décrocher et partir en voyage…

Le temps est donc venu, avec une certaine nostalgie et un oeil plus « adulte » (quoique) d'enfin combler cette lacune et de m'atteler à la lecture complète, plus seulement visuelle de cet ouvrage.

Je fais donc une « critique » et mets une note anticipative car je sais intuitivement que je ne vais pas être déçu par ce voyage, temporel et spatial d'autant que, maintenant, je peux apprécier pleinement le 2eme degré et les illustrations qui accompagnent la rédaction ( caricatures du scientifique, petit diable sorti de l'enfer espionnant les vulcanologues etc)

Ah, oui, pour la description du 4eme de couverture, certaines parties étaient manquantes…les outrages du temps…ou des souris…faut dire aussi que c'est l'édition de 1975 mais je pense avoir réussi à combler le petit coin grignoté

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