Trempé de sueurs froides, le coeur battant d'une danse frénétique et menaçant de se sauver de sa cage, le pauvre Valentin est pris au collet par une main bien menaçante.
Le gentil Valentin a bel et bien la mort aux trousses ! L'horreur !
Pas ce canular télé monté de toutes pièces pour lui donner la frousse dans la fameuse « Maison des Horreurs » plus tôt avec a complicité de ses amis et ses parents,
non, une bien réelle, qui oblige la jeune Frédérika a se manifester devant l'adolescent lassé d'être la victime du moment pour les amateurs d'Halloween et autre 13ème vendredi .
Ne trouvant pas le repos, la jeune revenante met l'adolescent en garde contre le mal qui l'a emporté, elle et sa famille, car en réalité, oui, il ou elle est encore de son monde,
Celui des vivants.
Valentin doit trouver une mystérieuse boîte qui se cache dans la maison.
La clé du mystère, le dénouement de l'histoire s'y trouve sans douter.
Son ami Cédric et la jolie Zoéline sont également convaincus que le mystère « Colinsky » n'est pas une histoire finie.
Capuches relevées et armés d'une lampe torche, le trio entre de nouveau dans la « Maison des Horreurs ».
: Nous surprenant encore dans un genre nouveau,
Arthur Ténor rend hommage cette-fois avec ce roman pour ados aux classiques de l'horreur.
La fin propose d'ailleurs quelques références qui devraient satisfaire les jeunes mordus du frisson cinématographique.
L'auteur respecte dans son récit la fameuse impression de déja-vu qui nous fait honteusement baisser la garde, conclure hâtivement de l'issue en acceptant de se prêter sympathiquement au jeu du frisson. Après quelques chapitres expédiés au fond du lit, une porte ou un volet claque et nous sommes touchés en plein coeur et vérifions qu'il est encore à sa place.
Puis avec prudence et avidité, nous reprenons les expéditions de Valentin, Cédric et Zoéline à la recherche de la boîte et qui se prêtent également au jeu de la bonne trouille contre tout bon sens.
Les fantômes jouent leurs rôles de fantômes, avertissant les probables victimes de façon sybiline et codée. de quoi se ronger les ongles d'agacement ou attiser d'avantage la curiosité des jeunes lecteurs et des jeunes imprudents qui décideront de retourner dans la maison à plusieurs reprises pour s'assurer de ne pas avoir rêver et permettre à la jeune Franceska et sa famille de ne plus hanter.
Une histoire à dormir debout avec de bons ressorts, qui grincent et nous font sursauter à souhaits. Un plaisir pour les amateurs du genre. Un vrai roman d'horreur.