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EAN : 9782847204322
153 pages
Gaïa (20/08/2014)
3.25/5   87 notes
Résumé :
Quelque part à l’est au début du XXe siècle, Gheorghe Marinescu se fait faire une beauté chez le barbier.
Déboule un homme à longue moustache qui réclame la meilleure lame du commerçant. Gheorghe lie amitié avec le moustachu, découvrant qu’il ne jure que par la bouillie de haricots blancs. Accessoirement ce bandit de grand chemin, qui amasse des trésors pour les redistribuer aux nécessiteux, révèle sa planque.
Ni une ni deux, l’envieux Marinescu comm... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
3,25

sur 87 notes
Voici un ouvrage complétement déroutant qui ressemble à une farce truculente et débridée.......il nous narre l'épopée roumaine de la famille Marinescu, une fable? un conte? La descendance de Ghoerge de ses fils, filles, enfants petits - enfants .....des péripéties funambulesques....Maria la cochonne et autres...
La menace réitérée de la malédiction qui pèse sur les aînés jusqu'à la fin tragique, douloureuse à laquelle on ne s'attend pas....
Un livre pour moi, inclassable, à la fois populaire , original, sans frein, drôle, cynique.... Impossible d'écrire une critique constructive tellement j'ai eu de difficultés à y rentrer .....le titre et la premiére de couverture étaient prometteurs ..
C'est le premier opus de cette conteuse: Irina Teodorescu....
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La malédiction du bandit moustachu. Rien qu'à son titre, on devine aisément que le premier roman d'Irina Teodoroscu va jouer la carte de la farce débridée et truculente. Bien qu'écrit en français, et avec quelle vivacité, le livre possède un ton caractéristique d'une Europe que, pour faire court, on qualifie de l'est mais qui plus exactement serait plutôt centrale, voire balkanique. Bien que son pays natal ne soit pas nommé, il est bien évident que Irina Teodoroscu évoque un coin perdu de Roumanie, pourquoi pas dans les Carpates, non loin des contrées évocatrices de ce cher conte Dracula. La romancière mène son récit tambour battant, traversant le siècle à bride abattues, à travers des personnages hauts en couleur. Si les fils aînés sont l'objet de la malédiction originelle et meurent inéluctablement et prématurément de façon tragique, les femmes ont également la part belle dans le livre. Façon de parler car elles sont pour la plupart fougueuses et aussi "gratinés" dans leurs comportements, voire davantage, que leurs congénères masculins. Dans cet univers baroque à la Kusturica, les événements dramatiques s'enchaînent à une vitesse stratosphérique. D'où le regret de ne pas avoir quasiment de temps de respiration dans ce livre tragi-comique et surtout bien trop peu d'arrière-plan politique ou social. Comme un cheval au galop, le roman s'emballe et sa dernière partie devient passablement confuse. Irina Teodoroscu a un joli brin de plume mais, de temps à autre, on aimerait qu'elle calme un peu ses ardeurs et revienne à un trot plus paisible. 150 pages seulement mais quel rythme infernal !
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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La couverture est magnifique, le titre original et les dix premières pages m'ont intriguée et amusée. Cela partait donc bien et vu le nombre de pages (175 environ) j'étais alors persuadée que je ne ferai qu'une bouchée de ce roman. Malheureusement la suite m'a semblé laborieuse et ma disponibilité en temps de lecture s'est en plus fortement amenuisée. Je n'ai pu lire que par bribes pour me sentir perdue tant par les multiples personnages que la narration. Pas le bon livre au bon moment, cela m'arrive de temps en temps, mais à la lecture d'autres critiques je ne suis pas la seule à ne pas avoir été emportée par les péripéties de la nombreuse famille Marinescu.
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En se rendant chez le barbier (et non pas "au barbier", hein ! ☺) ce matin-là, Gheorghe Marinescu - honnête citoyen Roumain - était loin de se douter que le destin de sa famille était sur le point de basculer.
Pouvait-il savoir qu'un improbable brandit moustachu s'apprêtait à faire irruption dans le salon ? Aurait-il pu prévoir qu'entre eux un pacte occulte allait être sellé, lequel accoucherait d'une terrible malédiction ? Sans doute que non. Toujours est-il que cette rencontre inopinée allait sceller le sort des Marinescu : chaque génération connaîtrait son lot de malheurs, et la fatalité allait s'abattre en priorité sur les fils premiers-nés.

Voilà le point de départ un brin farfelu de ce récit complètement débridé, qui voit les catastrophes s'enchainer pour la plupart des membres du clan, à chaque étage de l'arbre généalogique.
Irina Teodorescu jongle allégrement entre tous ses personnages, et le lecteur un peu distrait aura tôt fait de mélanger Ana-la-Sorcière ou Margot-la-Vipère, ou de confondre Maria-la-Laide et Maria-la-Cochonne.
Heureusement, avec un minimum de concentration, il n'aura aucun mal à se fondre dans cette famille un peu déjantée, où malgré les tentatives des uns et des autres pour briser la malédiction, chacun se trouve plus ou moins marqués du sceau de l'infortune.
Avec son ton alerte et souvent caustique, l'auteur ne nous laisse guère de répit. Elle nous promène d'avant en arrière et d'arrière en avant, au grès des épreuves subies par ces Marinescu pétris de vices et néanmoins attachants.

Au final, même si l'on a parfois du mal à saisir la finalité de cette grande farce et de cette cascade d'événements un peu désordonnés, on n'a pas le temps de s'ennuyer ! Assurément, depuis l'apparition de ce mystérieux bandit moustachu et jusqu'au terme de la funeste réaction en chaine que sa malédiction a déclenché, il y a de quoi passer un bon moment dans ce roman plutôt atypique !
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Ça commence comme un conte. Nous sommes à la fin du XIXème siècle, quelque part en Roumanie, et une malédiction est lancée à l'encontre de Gheorghe Marinescu par un bandit moustachu détrousseur de bourgeois : la mort frappera tous les descendants mâles de sa famille, et ce jusqu'à l'an 2000. A partir de là nous suivons, de génération en génération, le destin tragique des fils Marinescu qui ne pourront échapper à la fatalité. Et l'on découvre que les Marinescu n'ont rien de bons samaritains, tant les hommes que les femmes d'ailleurs. Ce ne sont pas « Maria la cochonne », « Maria la laide », « Ana la sorcière » ou « Margot la vipère » qui me contrediront.

Bof, bof, bof, ai-je envie dire. Ce premier roman d'une jeune auteure roumaine de 35 ans (écrit en français, je précise que ce n'est pas une traduction) a un coté loufoque qui pourrait être plaisant. L'écriture est dynamique, le changement de niveaux de langue donne beaucoup de vivacité, comme les chapitres très courts. Mais pour le reste... Les choses vont trop vite. On passe d'une époque à l'autre, d'un « Marinescu » à l'autre sans véritable liant. Et puis je me rends compte que j'ai beaucoup de mal dès qu'il y a plus de cinq personnages dans un roman. Je suis finalement un lecteur assez limité (bon ça, il y a longtemps que je le sais). Mais là, franchement, pour suivre le rythme et m'y retrouver, il m'aurait fallu un arbre généalogique détaillé. L'autre aspect qui m'a dérangé, c'est la méchanceté et le cynisme permanent dont font preuve les membres de cette famille. Je freine toujours des quatre fers devant le cynisme et la méchanceté. Il paraît que ça peut être drôle mais ça ne me fait jamais sourire. du coup, les Marinescu et leur histoire, je n'en ai rien eu à faire, et ce dès le début. J'ai même été bien content de les quitter en tournant la dernière page, c'est dire.

Alors oui, c'est un premier roman enlevé et original qui sort des sentiers battus et de l'autofiction généralisée (ce qui est quand même un sacré bon point !), mais non, il ne m'a pas séduit une seconde et en ce qui me concerne, je vais le classer sans regret dans la catégorie des « aussi vite lus qu'oubliés ».


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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critiques presse (3)
Actualitte
27 octobre 2014
Voici un premier roman, assez inclassable, drôle et truculent, qui ressemble à un conte populaire, à une fable allégorique, suffisamment joyeux et enlevé pour se lire sans frein.
Lire la critique sur le site : Actualitte
LePoint
30 septembre 2014
Dans un premier roman original, bref et tranchant, Irina Teodorescu renoue avec le conte populaire allégorique. Truculent.
Lire la critique sur le site : LePoint
LeFigaro
05 septembre 2014
Cent cinquante pages suffisent et presque autant de rebondissements. L'auteur cavale, sûre d'elle, et l'on ne s'arrête pas en chemin. C'est une chance car se découvrent dans les dernières pages un ton plus grave, une prose poignante et un dénouement inattendu.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
L'homme affiche une longue moustache, si longue qu'il la trempe souvent dans la sauce de son plat préféré - une bouillie d'haricots blancs - traditionnel chez les paysans dans cette contrée lointaine. A son appétit, on voit que l'homme est bon : il raffole tellement de son mets qu'il porte constamment, accrochées à sa longue moustache, des croutes de haricots blancs séchées. Son haleine fétide mélangée a l'effluve de la sauce avariée n'inspire guère l'amitié, alors l'homme est seul et agit seul ; mais sa tâche est honnête : il prend aux riches pour donner aux pauvres.
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A son retour, son aîné, Ion Marinescu, est grand et beau, fin et cultivé, il a quatorze ans et la barbe bien fleurie. Maria la Cochonne caresse d’un doigt la moustache délicatement soignée du jeune homme, et du dos des phalanges la peau lisse de la joue. Elle regrette un instant d’être sa mère, se ravise soudain elle se rappelle la malédiction. A-t-elle réussi à tout racheter par son voyage ? Dieu lui a-t-Il rendu grâce ?… Certainement, sinon pourquoi aurait-Il mis sur son chemin ce moine entouré de pétunias et de richesses ? D’un geste las de la main, elle efface le souvenir du bandit moustachu aux haricots et décide de reprendre sa vie là où elle l’avait laissée sans plus se soucier du passé lointain de son grand-père.
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"Mon dieu , ô grand Dieu, enlève je te prie de notre famille la malédiction du bandit moustachu que notre aïeul a tué lâchement en le laissant crever de soif dans la cave de la cuisine! Ô grand Dieu, sois bon et généreux, enlève s'il te plaît la malédiction qui doit tomber sur la tête de mon aîné, et de son aîné à lui, et encore de l'aîné de son aîné, et ainsi de suite jusqu'en l'an deux mille ......"
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Jamais auteur ne s’est plus acharnée sur ses personnages et jamais lecteur n’y a pris plus de plaisir.
Ernestine et Compagnie
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A sa mort, la mère n'était pas là. Sinon la mort ne serait pas venue, m'a-t-elle toujours dit, la mort ne traverse pas l'amour d'une mère. (p.150)
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