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Critique de Erveine


Nous sommes en compagnie de Jean Teulé qui nous conte avec brio cette partie de notre histoire de France.
Il nous suffit de suivre sa plume délicate qui oscille entre humour et ironie, comme pour tempérer l'austérité du climat de l'époque, dans lequel toutefois nous pénétrons tout naturellement.
Depuis le massacre de la Saint Barthélémy qu'il ordonnât pourtant sous la pression de sa mère, la redoutable Catherine de Médicis, il semble bien que Charles IX ne s'en fut jamais remis.
Nous le voyons qui déambule dans de sombres couloirs, toujours à l'affût de quelques proies, fut-ce des oiseaux, des chiens et tout ce qui bouge, finalement. Il faut qu'il tue, qu'il tue encore et encore.
Peut-être cherche-t-il quelque part, mais en vain, une espèce d'acte ultime, un acte réparateur pour marquer le mot fin et laver toute cette odeur de chairs putréfiées. Oui ! Bannir toute cette atmosphère de fin du monde qui littéralement l'a envahi au plus profond de lui-même.
Du sang ! du sang ! Il y en aura encore pour ce roi, une sudation de sang qu'expulsent tous les pores de sa peau, comme une sève restituée coulant des corps suppliciés à la gloire des rancoeurs, des règlements de comptes et des guerres de religion. Une offrande à quelque non-dieu, un dieu tyrannique...
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