Le Montespan

Avec son franc parlé habituel, Jean Teulé nous décrit sans détour les coulisses doré du château de Versailles. Loin des clichés véhiculés par les romans d'amour et le cinéma, l'auteur nous montre une image bien peu reluisante de notre roi soleil ainsi que de sa cour. A lire une pince à linge sur le nez!

Histoire romancée de Louis-Henri de Pardaillan ou marquis de Montespan, mari de la Montespan, favorite du roi Louis XIV, cocu éperdument amoureux de sa femme à une époque où les mariages sont arrangés.
J'avais adoré "le magasin des suicides" à l'humour décalé mais voilà, encore une fois je me rends compte que le roman historique n'est vraiment pas mon truc. J'ai vraiment du mal à m'y intéresser malgré la qualité d'écriture recherchée que je reconnais. le personnage est passionnant mais les trop nombreuses scènes de sexes parfois lassent même si visiblement c'est l'époque qui le veut.

Avis mitigé sur ce livre. Encore maintenant, j'ai du mal à savoir ce que j'en ai pensé. « le Montespan » raconte l'histoire vraie (et romancée) des aventures du plus célèbre cocu de l'histoire de France : un marquis qui s'est vu « volé » sa femme adorée par Louis XIV et qui est prêt à tout pour la récupérer !

L'histoire que nous livre Teulé est riche en aventures et en situations cocasses. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde dans ma lecture tant cette histoire est hurluberlue. J'ai également trouvé très intéressantes (et peu ragoutantes) les petites anecdotes de l'époque et notamment sur l'hygiène (on est bien loin du glamour de « Marie-Antoinette de Sophia Coppola)

Ça c'est pour le côté positif.

Le hic c'est que le personnage du Montespan n'a pas manqué de me sortir par les yeux (presque à m'en arracher les cheveux pour tout vous dire). Attendrissant au début de l'histoire, il devient assez lourd une centaine de pages plus loin pour finir complètement bêta à s'accrocher comme une sangsue à une épouse manipulatrice qui ne veut plus de lui.

En bref : une lecture courte et intéressante en ce qu'elle relate probablement l'un des plus gros chagrin d'amour de l'histoire française, mais pas un vrai coup de coeur !
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J'avais dis que j'arrêtais Teulé, mais ce bouquin là était encore dans ma bibliothèque. Tout compte fait il est mieux que les deux autres que j'ai pu lire. Plus axé sur le sexe, mais finalement moins potache. Biographie alternative d'un genre un peu spécial (full invention ou pourcentage de réalité?) qui porte les personnages historiques dans une case vraiment à part, qui les rend ma foi assez captivants.

Comment se payer une bonne tranche de rigolade tout en révisitant le chapitre "Versailles" de l'Histoire de France ... Mon Dieu, j'ai ri mais j'ai ri !

Le début est prometteur : Louis Henri de Pardaillan, marquis de Montespan, voit sa femme qu'il adore devenir la favorite de Louis XIV. Ce qui « normalement » signifie pour le mari de l'heureuse élue de nombreux avantages de tout genre, en plus des félicitations des amis.
Mais voilà : Louis Henri est vraiment amoureux de sa femme (on se demande pourquoi, car seul pour elle importe de se faire remarquer). Non seulement il ajoutera des cornes de cocu à ses armoiries, et même de vraies cornes à son carrosse, mais il ne cachera pas ses sentiments anti-royalistes, ce qui était plutôt mal vu à Versailles!
Malheureusement le soufflé tombe rapidement, et le roman alterne des passages amusants et d'autres fort ennuyeux. de plus, le style (narratif, paillard, humoristique) est de qualité fort variable.
P.S. Il paraît que ce roman respecte assez fidèlement la vérité historique.

J'adore l'Histoire et le règne de Louis XIV est une de mes périodes préférées. Autant dire que j'ai donc lu beaucoup de livres sur cette période, qu'il s'agisse de biographies ou de romans et que les maîtresses de Louis XIV et notamment Mme de Montespan n'ont (presque) plus de secret pour moi.

En revanche, on sait peu de choses sur Monsieur de Montespan, mari de Mme de Montespan, et lui voir consacré une autobiographie romancée était un véritable appel à lire ! Je réservais la lecture de ce roman de Jean Teulé depuis un certain temps, car certaines personnes de mon entourage me l'avaient conseillé tandis que d'autres me l'avaient au contraire déconseillé. Ayant peur d'être déçue, j'avais donc repoussé le moment fatidique, mais finalement, une semaine peu chargée aura eu raison de mes réticences et je me suis plongée avec délectation dans la vie de Monsieur de Montespan.

Je suis ressortie de cette lecture un peu déboussolée. Sur le fond, rien à dire, la vie méconnue de Monsieur de Montespan est plus que fascinante et cette biographie romancée se dévore ! En revanche, je suis plus mitigée quant au style d'écriture de Jean Teulé. Attention, je ne dis pas qu'il écrit mal, loin de là ! Simplement, il s'agissait du premier roman de lui que je lisais et je ne m'attendais pas du tout à trouver cette plume.

Je n'ai peut-être pas commencé par le bon livre. J'hésitais à lire le Magasin des suicides (que je lirai à l'occasion, histoire de pouvoir confirmer ou infirmer la première impression que m'a laissé le Montespan) et j'aurais peut-être dû... L'écriture de Jean Teulé, ici, est... imagée ! Il a un style que je trouve très particulier, alternant entre phrases alambiquées aux termes très recherchées et simplicité ciselée, car on se rend compte que tout est maîtrisé. C'est peut-être le langage peu châtié de Monsieur de Montespan qui m'a le plus décontenancée et probablement gênée. Si l'effet recherché (à mon sens, donner l'impression d'être Monsieur de Montespan, vivre sa vie à travers ses yeux) est atteint, le côté fruste et vulgaire de ce personnage méconnu est vraiment déroutant et résulte parfois dans des dialogues ou des scènes que j'ai trouvé lourds voire choquants.

Il ne s'agit cependant là que d'un avis subjectif qui m'est propre et le plaisir de lecture était quand même là ! Je ne me contenterai donc pas uniquement de cette lecture pour me forger un avis sur le style de Jean Teulé et conseille cette biographie romancée aux amateurs d'histoire qui y trouveront, je pense, leur compte.

Je ne sais pas si le portrait que Jean TEULE dresse du Montespan correspond à la réalité du personnage, mais il nous rend bien sympathique ce "Cocu" qui osa s'opposer à Louis XIV en n'appréciant pas - c'est le moins que l'on puisse dire - l'honneur qu'il lui fait en couchant avec sa femme.

Cet homme qui vécut en réalité à peine six ans avec son épouse (mariée en 1663 elle devient la maitresse du Roi dès 1667) resta amoureux et fidèle jusqu'à sa mort en 1691.

Le marquis de Montespan est bien moins connu que sa femme, favorite du roi Louis XIV. Jean Teulé a décidé avec ce livre de nous faire découvrir la vie de ce marquis, depuis son mariage avec Françoise dit "Athénaïs", jusqu'à sa mort dans son château. Et il s'en est passé des choses pendant toutes ces longues années ! le Montespan a d'abord coulé des jours heureux avec sa belle, union de laquelle sont nés deux enfants, Marie-Christine et Louis Antoine jusqu'à ce que trop endetté par les jeux d'argent, il décide de partir pour la guerre afin de regagner la reconnaissance du roi. Après deux tentatives au combat, ratées, le Montespan pense que la chance a enfin tourné lorsque son épouse lui annonce qu'elle va entrer à la cour du roi.
Le pauvre va vite s'apercevoir qu'il est entrain de tout perdre. Sa femme, sa vie, sa fierté et son honneur. Lorsqu'il se rend compte que sa douce est devenue la favorite du roi, il est prêt à tout pour la récupérer parce que son amour pour elle est démesuré. Il mène alors une guerre impitoyable envers le souverain, le défiant, refusant argent et titres, subissant tentatives de meurtre, menaces, emprisonnements et exils. Malgré tout, il continue à mener ce combat perdu d'avance, pour Françoise...

Un livre qui m'a bien plu, parce qu'il est intéressant, plein d'anecdotes et que c'est un bel hommage.

Le Montespan est bien sûr très naïf mais son personnage est très attachant. Au fil des pages on a envie de le secouer pour lui dire d'arrêter, que c'est peine perdue, qu'il souffre pour rien mais son amour pour sa femme est plus fort que tout, il n'abandonne pas, se bat avec ses propres armes et malgré tout arrive de temps en temps à remporter de petites victoires. On a aussi bien sûr toutes les descriptions de la cour à Versailles et celles de la Montespan qu'on finit par trouver horrible parce que c'est à cause d'elle que son mari mène une affreuse vie et qu'elle délaisse ses enfants... La petite Marie-Christine finit par mourir de l'absence de sa mère. Quant au fils, Louis-Antoine, il ne versera même pas une larme sur le lit de mort de sa mère...

Par un chanceux coup du sort, Louis-Henri de Pardailhan, marquis de Montespan, découvre Françoise de de Rochechouart. Il en tombe amoureux et se marie immédiatement avec. Pendant quelques années ils vont vivre un bonheur parfait, à l'exception de leurs problèmes d'argent. Françoise se voit proposer d'intégrer la Cour à Versailles. Rapidement Louis XIV va la remarquer et décide d'en faire sa maitresse. Louis-Henri va essayer de s'opposer à cette immoralité, Louis XIV va tenter d'acheter son silence avec de l'argent, des charges. le Montespan va refuser quitte à tomber dans la pauvreté, à être moqué.


J'avais beaucoup entendu parler du Montespan avant de le lire. C'est assez tardivement que je le lis et que je fais ainsi connaissance avec Jean Teulé.
Roman se déroulant au temps de Louis XIV, je m'attendais à me retrouver dans une atmosphère à la Nicolas le Floch. Teulé utilise bien un vocabulaire, des expressions propres à l'époque mais il n'hésite pas à introduire un langage attaché à notre époque (j'ai en tête le passage de la rencontre entre le Montespan et Charles II, futur roi d'Espagne). Je trouve ça dommage, ça ne permet pas à mes yeux d'en faire un roman historique.

D'un autre côté sa description des moeurs de la Cour est assez frappante : l'absence d'hygiène, le clientélisme, le comportement moutonnier.
La ténacité du Montespan à vouloir le retour de sa femme reste impressionnant. Il aura tout fait pour provoquer, il aura enduré beaucoup de choses mais peut-il vraiment faire quelque chose contre le Roi-Soleil ?

3/5