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EAN : 9782501073523
256 pages
Marabout (29/08/2012)
3.92/5   6 notes
Résumé :
Les conseils sur le bonheur inondent les rayons de librairies, les émissions de télévision et Internet. Sommes-nous plus heureux pour autant ? Non. Car être heureux, c'est un choix : celui de se raconter de belles histoires. Et il n'est jamais trop tard pour le faire.
Yves-Alexandre Thalmann propose dans ce livre une interprétation de la réalité qui permet de vivre ce qui nous arrive en douceur, et donc avec plus de bonheur. Se basant sur des données scientif... >Voir plus
Que lire après Les gens heureux ne s'inquiètent pas de savoir si c'est vrai, ils se racontent de belles histoiresVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Et si le bonheur était à seulement une histoire de notre vie ? Un angle d'attaque intéressant pour ce livre.

Le titre semble un peu provocateur, voire fantaisiste mais le propos est documenté. Thalmann passe en revu les mécanismes cognitifs et affectifs qui sont à l'oeuvre dans la construction que nous faisons de notre réalité, loin des faits bruts. Puis, il propose une nouvelle façon d'utiliser notre formidable capacité à "faire des histoires" pour avoir une vision plus positive et source de bonheur.

Un petit bémol, j'ai trouvé le propos de Manuel Ruiz était drôlement tordu, voire dénaturé. Mais le passage est bref. J'espère que les autres références n'ont pas subit le même traitement.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Au-delà du formatage social assuré par ces grandes histoires collectives qui, rappelons-le, sont rarement mises en doute ou remises en question, de nombreuses histoires circulent pour imposer des visions idéologiques que les individus finissent par intérioriser. Par exemple :
• La nature est source de bonheur, contrairement à l'espace urbain, bétonné, bruyant, polluant. Pour vous ressourcer, allez dans la nature, respirez le grand air, dussiez-vous vous y ennuyer à mourir !
• Ce qui est naturel est bon ! Phrase qui sonne comme un slogan publicitaire — ce qu'elle est devenue sous la plume (ou plutôt le clavier) de professionnels du marketing sans scrupule. Et pourtant, la nature produit des poisons en masse et le spectacle qu'elle offre n'est pas exempt de cruautés de toutes sortes !
• Les légumes crus sont plus sains, car la cuisson détruit beaucoup de vitamines et d'autres éléments nutritifs. Et pourtant ! N'essayez surtout pas les pommes de terre crues, impropres à la consommation, ou les haricots crus, toxiques. L'ail et l'oignon sont mieux supportés cuits. Le bêta-carotène des carottes n'est assimilé que lorsque les parois cellulaires du légume ont été dégradées par la cuisson.
• Le progrès est source de bien-être. Imaginez-vous la vie sans lave-vaisselle, sans voiture, sans ordinateur, sans téléphone mobile… Étiez-vous vraiment plus malheureux avant l'avènement du téléphone mobile ? Doit-on accepter tout ce que la technologie nous propose sous le prétexte qu'il s'agit de progrès ? Une étude (Sonja Lyubomirsky, Comment être heureux et le rester, 2007, p. 51) a par exemple montré que, en 1940, les Américains évaluaient leur satisfaction générale dans la vie à 7,5 sur une échelle allant jusqu'à 10. Un tiers des foyers n'avait pas l'eau courante, ni toilettes intérieures, ni douche, et seule la moitié disposait d'un chauffage central. De nos jours, malgré les lave-vaisselles, fours micro-ondes, machines à laver, écrans plats, ordinateurs, le score actuel de satisfaction chez les Américains est de 7,2 !
• Le libéralisme économique est le système capable d'amener richesse et prospérité. Tel était le credo, preuves à l'appui sous forme de bénéfices mirobolants réalisés par les multinationales (avec un coût désastreux sur le plan humain, délocalisation et exploitation obligent !) et de bonus colossaux accumulés par les grands patrons… « Étaient », car la crise financière de 2008 a révélé les failles du système et en a montré les limites, à grands renforts de capitaux étatiques pour éviter que tout l'ensemble ne sombre corps et biens !
• La croissance est ce qui importe. C'est le seul baromètre économique pour évaluer l'état d'une société. Alors que sur une planète aux ressources limitées, il n'est ni possible, ni même souhaitable de produire et consommer toujours plus…

Force est de constater que nous sommes gavés de croyances et d'idées toutes faites. Certaines de ces histoires se révèlent véridiques pour nous : elles traduisent adéquatement ce que nous expérimentons, alors que d'autres en sont aux antipodes. Il faudrait ne jamais oublier que ces histoires ne sont " que " des histoires, des fils rouges pour décrypter le monde, des références à consulter pour s'orienter dans l'inconnu, sortes de jalons en terres vierges, mais rien de plus.
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Notre histoire personnelle forme la trame invisible qui relie des comportements parfois sans lien les uns avec les autres, sans autre consistance que ce petit mot de trois lettres : moi. Nous sommes ce que racontent nos histoires personnelles. Nous sommes nos bistoires. Mais cette trame est aussi filet, qui emprisonne tous nos élans de liberté et les ramène à l'idée que nous nous faisons de nous-mêmes, en déterminant ce que nous nous autorisons à faire ou non. Les histoires du moi sont une prison conceptuelle, prix à payer pour le sentiment de sécurité qu'elles nous procurent.
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Lorsque nous communiquons, nous avons en effet tendance à sous-estimer, si ce n'est à carrément ignorer, la subjectivité des univers cognitifs. Nous croyons que les mots utilisés revêtent exactement la même signification pour tous les interlocuteurs, alors que leur polysémie règne en maître: multiples significations, acceptions plurielles, fines nuances induisent des compréhensions différentes pour chaque interlocuteur. Avec, à la clé, des malentendus de toute sorte...
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Nous réorganisons donc les fragments de notre perception en un collier traversé par le fil d'une interprétation. Et c'est ce fil qui vient se nouer à notre affectivité. (...) Nos réactions émotionnelles ne seraient-elles donc que le résultat de nos interprétations plutôt que des événements eux-mémes?
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Les sentiments de culpabilité résultent d'une prise excessive de responsabilités quant au bien-être d'autrui (...)
Excès de responsabilités ou faute avérée, c'est de toute façon l'histoire que l'on se raconte qui alimente les sentiments de culpabilité.
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Interview réalisée par Carole Rinaldi
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