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EAN : 9782020812368
92 pages
Seuil (30/11/-1)
4/5   2 notes
Résumé :
Ce mini-roman raconte l'histoire d'une jeune fille au XVIIIème siècle.Apolline,née d'un père adorateur de la Providence,en vient peut à peu à penser que celle-ci a parfois des absences et qu'alors il vaut mieux simplement s'en remettre à la Chance.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Apolline ou l'école de la providence...

Bon je fais même pas de pitch, vu la taille de ce petit livre, tout est dit sur la quatrième de couv.

Ouah allez si un petit.
XVIIIème siècle, une jeune fille Apolline raconte son enfance, le couvent, le taf obligatoire (malgré ce qu'a dit papa, le taf c'est mal)...

Alors, bon, c'est bien écrit, ça donne envie de plus, une des raisons de ce livre d'ailleurs, le truc promotionnel gratos. Un bout d'histoire (même si y a un début et une fin) qui doit sans doute s'inscrire dans un plus grand roman. Pour découvrir le style d'une autrice, donner envie d'acheter le plus gros roman.

Et oui, j'avoue ça m'a donné envie de lire plus. Ou plutôt d'en savoir plus sur certains pans historiques, les couvents pour petites filles (l'auteur nous dit de véritables mouroirs pour petites filles, ah tien donc ?) par exemple, ou de me pencher sur le Parc aux cerfs de Louis XV (même si j'étais déjà au courant).

Le style de Chantal Thomas...
— La styliste ?
— Non rien à voir, la chercheuse historienne du CNRS..
— Ah oui en effet rien à voir....

Donc le style de Chantal Thomas est agréable, elle distille bien les éléments historiques (qui donc donnent envie de plus, et éveillent la curiosité). Non c'était pas désagréable du tout.
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La vie d'Apolline ne laisse pas insensible. Quatre étapes, quatre expériences qui font ressortir des émotions mélangées : la tendresse d'un père qui confie tout, y compris ses enfants, à la providence; la bonté d'un Dieu qui comble les désirs les plus profonds malgré un contexte conventuel terrifiant et décourageant; la violence d'une vie au service de parvenus dénigrant le personnel de maison; l'espérance, enfin, d'une vie meilleure où les aspirations profondes peuvent se réaliser.
Une belle écriture pour ces quelques pages qui m'ont emmenée au coeur du XVIIIème siècle. Un voyage dans le temps dépaysant !
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Moi je n'avais jamais vu le maréchal de Richelieu. D'après Ursule, je m'en étais construit une image fabuleuse, je l'imaginais comme un homme d'une beauté surhumaine, un demi-dieu. Je fus donc ahurie à la découverte de la vérité. Dans l'aube d'un jour d'été, comme j'étais sortie chercher de l'eau et que j'étais assise sur une borde au bord du Peugue, le maréchal est passé tout à côté de moi. Sa dormeuse roulait très lentement, vitres baissées. Lui-même était allongé dans son lit. Calé contre plusieurs oreillers. La vision de ce lit ambulant jointe au visage de ruine de celui qui y gisait me stupéfia. Sa peau où, dans les profondeurs des rides, du blanc, s'était solidifié, me fit penser à la surface de la boue à marée basse quand elle est craquelée par le soleil. Ses mouches s'étaient décollées de leur place d'origine et lui faisaient une tache noire et informe au creux de ses joues flasques. Il était difficile de dire s'il dormait, car il avait les yeux entrouverts, mais ils étaient absolument éteints. Alors me revint à l'esprit le sobriquet dont l'avaient affublé les Bordelais, "la vieille poupée", et je fus prise, sans savoir pourquoi, d'une grande tristesse pour ma soeur.
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Leurs mères, comme c'est fréquent dans ces pays de bord de mer où les femmes vivent en veuves, étaient livrées au Diable. Elles s'envolaient chaque nuit pour le sabbat, et venaient, au matin, se poser, légères, enfiévrées et ravies par les caresses du Séducteur, auprès de leur progéniture en pleurs.
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La Providence est puissante, c'est certain. Et toujours bien intentionnée, seulement parfois elle oublie de se manifester. Alors, à son défaut, il faut apprendre à traiter avec la Chance. Avec Elle, les choses sont plus imprévisibles, mais vraiment passionnantes.
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Je rêvais que le plaisir d'aimer, s'il existait, devait surpasser tout ce qu'il était possible de concevoir.
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Videos de Chantal Thomas (59) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Chantal Thomas
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Ah, le plaisir d'un moment passé à la terrasse d'un café. La terrasse, ou l'arrière-salle. le café, comme refuge et comme aventure. Voici un livre réjouissant qui fait l'éloge de ce lieu unique puisqu'il est à la fois celui du partage et de la solitude.
« Café Vivre » , de Chantal Thomas, c'est aux éditions du Seuil.
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