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sur 887 notes
Attention, coup de coeur ! Habibi est un roman graphique monumental, éblouissant, vertigineux.
Vendue à un scribe alors qu'elle vient tout juste de quitter l'enfance, puis éduquée par celui-ci, une très jeune femme, Dodola, nous raconte son histoire... Tout commence lorsqu'elle voit son mari assassiné sous ses yeux par des voleurs, elle sort à peine de l'enfance... Elle nous raconte son enlèvement comme esclave, sa fuite lorsqu'elle parvient contre toute attente à échapper à ses ravisseurs en compagnie d'un petit enfant nommé Zam qu'elle sauve d'une mort certaine et qu'elle va considérer désormais comme son petit frère.
Ensemble ils vont trouver refuge dans les sables du désert, cachés derrière la citadelle des dunes, dans l'improbable épave d'un navire échoué là depuis des siècles.
De temps en temps, des caravanes passent.
La suite est un vertige...
Ils vont vivre et grandir au sein de cet étrange endroit, se protéger de la méchanceté des hommes, fuir, se perdre, chercher sans cesse à se retrouver, se perdre encore dans des décors souvent nimbés d'enchantements et de sortilèges, mais où le malheur et la barbarie du monde se tiennent sans cesse en embuscade, prêts à surgir comme des hyènes sur leurs proies.
Plus qu'un roman graphique, Habibi ressemble à un talisman, c'est un écrin de beauté que j''ai ouvert pour me laisser entraîner dans la magie d'un récit majestueux et foisonnant, aux entrelacements multiples.
L'auteur, Craig Thompson, nous convie aux confins des terres de l'Orient et celles de l'Afrique, dans un récit dense, onirique et merveilleux, digne d'un conte des mille et une nuits.
Pourtant, nous sommes sans cesse happés dans les méandres d'un territoire indéfini, bousculés entre songe millénaire et réalité contemporaine, nous traversons des souks, des harems, des palais, des cités industrielles, nous croisons des marchands, des esclaves, des eunuques, des sultans, des hommes sans foi ni loi, des personnages grotesques dans leur soif de cupidité, des jeunes filles piétinées éventrées par la violence sexuelle, nous effleurons des histoires d'amour, les blessures de l'existence, la tourmente, le malheur et la guerre...
Au rythme des chapitres, la page devient comme une porte sacrée sertie d'enluminure et s'ouvrant sur le rebond du récit.
L'évocation des religions pourrait paraître étouffante, il n'en est rien, du moins je ne l'ai pas ressenti comme tel, car cela vient donner sens au récit, dire les fondements de textes sacrés dont les racines s'entremêlent, dire l'espoir, les itinéraires, la domination, les guerres, les fanatismes...
La Bible, la Torah, le Coran livrent leurs entrelacements dans les récits mythiques qui nourrissent l'histoire intime des personnages et la dimension universelle du récit. C'est comme si un long fleuve serpentait les pages, traversait ce livre, emportait Habibi et Zam dans leurs fuites, transportait et déposait ici et là le limons qui façonne l'humanité.
C'est un récit si riche qu'on peut y pénétrer, y venir, s'y perdre avec plusieurs clefs différentes. Dans des pages d'un noir et blanc aux dessins sublimes, chacun y trouvera son compte, son chemin.
Si au commencement était le Verbe, alors j'aime les commencements. Mais Craig Thompson pourrait nous rappeler qu'au commencement le dessin était peut-être là aussi, sous la forme d'un signe tracé dans le sable, d'une calligraphie, mêlant le verbe au geste...
Dans ces pages sensuelles, érudites et sophistiquées, Craig Thompson m'a invité à chaque instant à me tenir à la croisée de multiples chemins entre deux mondes qui se parlent ou s'opposent, le bien et le mal, l'intime et l'universel, la légende et la réalité, l'amitié et l'amour, la féminité et la masculinité, l'Orient et l'Occident...
Mais plus que tout, il y a l'élan romanesque d'un récit qui m'a emporté dans le sillage de deux êtres fragiles et déterminés, Habibi et Zam, façonnés par les sentiments qu'ils éprouvent l'un pour l'autre.
C'est tout simplement beau.
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Quel travail colossal ! 671 pages de planches bien remplies de dessins travaillés. Un conte arabe avec ses us et coutumes. Une jeune fille et un enfant, après leurs mésaventures, vont squatter dans un bateau ensablé. Est-ce l'amitié ou l'amour qui va triompher entre eux ? Les turpitudes de deux êtres que la vie n'épargne pas. Pour lui apprendre les codes de la vie, elle le berce avec des contes. Bains sensuels et tendres. Violence. Pauvreté. Des rencontres aux seconds rôles parfois fort. Peut-être un peu trop de religion. Des pages réalistes sur l'écologie. Pour retrouver nos âmes d'enfants.
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Wahou !

C'est le premier mot qui m'est venu à l'esprit quand j'ai refermé Habibi.
Je n'avais jamais lu Craig Thompson avant ça, c'est un article dans un magazine qui m'a donné envie de lire.

Le moins qu'on puisse dire est que je n'ai pas été déçue, ce roman graphique est tout simplement époustouflant !
Habibi est une belle histoire d'amour, d'espoir et de désenchantement.C'est l'histoire de deux orphelins, Zam et Dodoa, deux exclus de la société qui tentent de survivre au mieux avec le peu d'armes dont ils ont été dotés.
A travers ses deux personnages principaux, Craig Thompson nous parle de l'asservissement de l'être humain par son corps que ce soit par ses propres désirs, par des mutilations ou par des viols.

Vous vous en doutez, même si le décor n'est pas sans rappeler celui des mille et une nuits, l'auteur ne fait pas le récit d'une belle histoire où nos deux héros seraient épargnés par les difficultés de la vie. Au contraire, ils sont confrontés au pire de l'humanité et à ses plus bas instincts dès leur plus jeune âge...

Face à cette vie qui ne les épargne pas, ils ont tout de même une arme de poids : la connaissance. Celle du Coran et des Hadith. Si elle ne panse pas les plaies, elle leur permet l'évasion et surtout, elle leur permet de garder espoir et de ne pas s'abaisser à l'état d'animal malgré les mauvais traitements.

En effet, le Livre tient une place importante dans l'oeuvre de Thompson. Il reproduit des passages du Coran, avec un graphisme à couper le souffle, Parfois un même épisode dans le récit coranique est mis en parallèle avec son équivalent dans la Bible des Juifs. Cela permet d'entretenir l'atmosphère mystérieuse et onirique du récit.
Ce qui est remarquable, c'est la façon dont Craig Thompson met en parallèle le récit du Coran et la situation de nos personnages à l'époque "moderne". Avec cette comparaison, les temps modernes nous apparaissent encore plus déshumanisés - et déshumanisant ...

Le flou qui existait au début du roman en ce qui concernait le temps et le lieu de l'action disparaissent peu à peu. Et à mesure que l'on tourne les pages, on se demande si nous avions réellement besoin de situer, si après tout, cette histoire n'est pas intemporelle.
Avec son talent de conteur - très pédagogue qui plus est ! pour preuve toutes ses magnifiques pages de calligraphie arabe - Craig Thompson réussit à faire passer ces questions pourtant essentielles dans un récit au second plan.

Une découverte et une aventure extraordinaire pour moi.
Sans doute mon deuxième coup de coeur pour cette année 2012.
Et pour vous ?
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Dodola et Zam sont deux enfants qui ont trouvé refuge dans un navire échoué dans les sables « le désert est un cimetière pour les hommes et les bêtes et les déchets des hommes. Habibi avait trouvé ce bateau échoué et nous en avions fait notre maison. (p. 25) Habibi, c'est le bien-aimé : la jeune fille aime le garçon comme un frère, comme un fils. « Es-tu ma maman ? Non. On est orphelin. On est comme frère et soeur. » (p. 97) Dodola et Zam se sont trouvés sur un marché aux esclaves. Loin des hommes, cachés dans les dunes, ils veulent se soustraire à l'avidité des puissants. Pour calmer le petit garçon noir, la jeune fille arabe lui raconte le Coran et lui apprend la force des mots.

Tenaillés par la peur d'être séparés, Dodola et Zam grandissent en prenant lentement conscience de leur différence de sexe. L'innocente fraternité devient plus trouble. Dans leur Éden de sable, l'éveil ne vient pas de la faute, mais du temps qui passe. Quand les deux enfants sont arrachés l'un à l'autre, le récit commence : même favorite du sultan de Wanatolie, Dodola n'oublie pas Zam, et Zam n'oublie pas Dodola.

Ce troublant récit, très sensuel et parfois violent, n'est pas linéaire. le temps fait des boucles, le passé s'impose au présent et interroge l'avenir. Difficile de savoir si l'on est aux pays des Mille et une nuits, dans un Orient mythologique, ou dans un monde moderne où les anciens esclavages ont été remplacés par les tours d'acier. Les prophètes vivent dans des cloaques et les djinns sont prêts à frapper l'innocent qui s'égare. Et le plus grand prédateur, c'est encore l'humain. On en viendrait à accuser Allah, à le maudire de la vie qu'il a répandue sur le monde. « Mais qu'est-ce qui T'a pris de créer l'homme ? L'homme abandonne son créateur. L'homme profane la Création. » (p. 597)

Dodola et Zam sont deux innocences profanées : leur candeur a laissé la place à l'instinct de survie. Ils sont les deux parties d'un même être, mais à force de se perdre et de marcher éloignés, ils perdent des morceaux d'eux-mêmes et ne peuvent plus se compléter comme à l'origine. Dodola était trop belle pour éviter la souillure et Zam court sans après une pureté qu'il voudrait déposer aux pieds de sa belle. Entre eux, « habibi » est plus qu'un mot tendre, c'est une identité, une incantation.

Quelle merveille que ce roman graphique ! Tout n'est que noir et blanc, mais les enluminures sont éclatantes et l'Orient chatoie en monochrome, jusqu'à l'éblouissement. La calligraphie se fait trésor et merveille : son dessin célèbre les beautés du Coran et des textes sacrés. Dans le pouvoir incarné des mots et des lettres, comment ignorer qu'Allah – et tous ses pairs ! – est amour avant toute autre chose ? Dodola et Zam sont comme les enfants dont le dieu exigeait le sacrifice : après mille tourments, leur salut vient de Celui qui jamais ne les aurait abandonnés. Ce sublime roman graphique n'est pas un ouvrage de propagande ou d'endoctrinement. Il remet simplement à leur juste place les notions d'amour et de respect. À lire, ne serait-ce que pour l'esthétique du livre !
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680 pages de dessins magnifiques, jouant sur la calligraphie arabe, en noir et blanc, aux entrelacs multiples, aux mises en pages destructurées, aux contrastes forts et au trait sûr et gracieux. C'est impressionnant. Et il y a l'histoire, intemporelle, où l'antique se mêle au contemporain, avec ces deux personnages en souffrance, Dodola et Zam, et les thèmes de la religion, de la tradition, dans l'ambiance des textes sacré et des Mille et une Nuits où vient se mêler un conte moderne, abordant des sujets aussi variés que la sexualité, la pollution, l'amour, la pauvreté. Il y a tout ce qu'il faut pour faire un chef d'oeuvre, et pourtant je me suis parfois ennuyé, le thème de la religion, avec ses références au textes sacrés m'a un peu pesé, j'en ai presque trouvé la lecture laborieuse, le rythme trop heurté, les fréquents passages de références au textes anciens à la fable moderne et l'utilisation de la symbolique ont un peu bloqué mon enthousiasme.
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Magistral et grandiose! Enorme immersion coup de coeur.
Deux personnages principaux vont se débattre de leurs démons, dans des dessins noirs et blancs, sans quitter la beauté des arabesques, dessin chaleureux et permanent, comme un réconfort omniprésent qui leur serait offert et ne les laissera pas tomber. Dans ce roman graphique, le crayon épouse parfaitement les mots.
Y voir un hommage à la religion musulmane probablement, en tout cas nous sommes véritablement plongé dans un éveil religieux, croyant ou non, la foi va nourrir la magie de cette histoire qui se mêle entre réalité et religions. Notamment avec ce carré magique, fil rouge, le fondement de Habibi, qui nous est décortiqué, symbolisé, tendu paumes ouvertes, offert. le carré magique prend vie et s'explique, donne ses codes et ses exigences, nous offre sa lecture et semble prendre tout son sens, ne formant plus que l'essentiel. le dessein du dessinateur, peut être même, pourrait bien nous être remis en toute fin de lecture avec cette plénitude.
Que de belles métaphores donc, précieux sens aux multiples lectures. Poésie en dentelle. Vertigineux.
Ainsi, quatre heures de lecture sans quitter des yeux ces deux là si ce n'est pour respirer un grand coup et s'accrocher à leurs destins dans ce vaste monde mêlé de religieux, de contes, d'initiation, dans les profonds méandres du fleuve de la vie. Graig Thomson a un talent incroyable pour avoir su créer un travail si abouti. du grand art.
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Inspiré des contes des mille et une nuits, ce récit, dense, foisonnant, intense, se passe à notre époque, mais dans une partie de l'orient où le temps semble s'être arrêté au moyen-âge : les esclaves sont monnaie courante, les mariages d'hommes adultes avec des petites filles sont la norme culturelle, et l'on émascule les petits garçons pour en faire des eunuques capables de garder le harem du sultan.
Dans ce monde là - qui n'est en fait pas si imaginaire que ça -, Dodola, petite fille de 9 ans, vendue pour mariage à un scribe qui lui apprendra la magie de la calligraphie et des histoires, va avoir une vie étrange et sauvage, où elle rencontrera son Habibi, la source de sa force, et vivra plusieurs vies, plusieurs morts avant de pouvoir le retrouver à nouveau, changé à jamais par leur séparation.
La vie ensemble pour eux sera-t-elle encore possible après avoir traversé tous ces obstacles qui les ont changé irrémédiablement au plus profond de leur chair ?
Et que leur restera-t-il dans ce monde ravagé par le consumérisme, où même le désert est devenu décharge à ciel ouvert...?
Un ouvrage incroyable ! Une magique et tragique histoire d'amour et d'amitié illustrée et calligraphiée avec maestria par Craig Thompson. A lire, à regarder, à savourer absolument !!!
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Attention : coup de coeur monumental !!

Le culte du féminin sacré à la sauce orientale n'en est pas moins universel : Craig Thompson mêle ici le sublime au terrible, avec un talent incroyablement complet.

le monde qu'il propose est tout à la fois mystique, onirique et très réaliste. le thème de la sexualité est traité sans tabou et sans vergogne : les corps souffrent, frappés, violés, violentés et tous les débordements de l'amour physique sont abordés sans la moindre gêne : viol, inceste, homosexualité, transexualité ; le tout sur fond d'exotisme arabe particulièrement bien renseigné.

La lettrée que je suis a été totalement subjuguée par la façon dont Craig Thompson évoque la langue et l'écriture, la mêlant à la magie et à l'amour le plus pur. Enfin, pas de crachat ni d'animosité entre les grands monothéïsmes, même si l'héroïne présente une dimension profondément christique ; chapeau bas, monsieur Thompson, vous venez de me charmer !

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Je viens de terminer "Habibi" de Craig Thompson et je suis encore sous le choc. Ce roman graphique est une oeuvre d'art visuellement époustouflante qui traite de sujets importants tels que la religion, la culture, la sexualité, le genre et l'environnement. L'histoire suit l'évolution de la relation entre Dodola, une jeune esclave, et Zam, un enfant abandonné, dans un monde arabe fictif où la sécheresse et l'exploitation humaine sont omniprésentes.

Bien que certains passages soient difficiles à lire en raison de la violence et de l'exploitation sexuelle, je trouve que l'auteur a abordé ces sujets avec beaucoup de sensibilité et de respect. La manière dont il a représenté les personnages, en particulier les femmes, est incroyablement puissante et nuancée.

En somme, je recommande vivement "Habibi" à tous ceux qui sont intéressés par la bande dessinée et qui cherchent une histoire visuellement époustouflante et émotionnellement profonde. Cependant, je conseille aux lecteurs de faire attention aux thèmes difficiles abordés dans le livre.
Mon avis détaillé :

Lien : https://lesparaversdemillina..
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Gigantesque, somptueux, exceptionnel, onirique, poétique, incroyable, foisonnant, sensuel, superbe, fascinant, écologique, imaginatif, érudit, rare, enchanteur…
Tout m'a en effet enchantée dans ‘'Habibi''… à tel point que j'ai lu les 671 pages en une journée, non stop !

Une histoire digne des Contes des Mille et Une Nuits avec des allers et retours permanents dans le temps, des références à l'Ancien Testament et au Coran, à l'histoire et à certaines légendes ; tout cela s'imbrique parfaitement, les flashbacks arrivant au bon moment. Certains maux de la civilisation humaine sont également soulignés dans cette histoire : esclavage, destruction de la nature, capitalisme mortifère. Enfin, et pour en déplaire à tous les intégristes et fondamentalistes qui polluent notre monde, cet album montre à quel point les trois religions monothéistes que sont christianisme, islam et judaïsme ont des racines communes.

Dodola et Zam, ces deux personnages poursuivis par le mauvais sort mais liés par un amour indéfectible vous happent dès les premières pages. Je ne suis pas fan de mysticisme mais lorsqu'il sert à ce point les aventures de nos deux héros et qu'il est assorti d'une telle érudition j'applaudis des deux mains. Sans parler de la sensualité, très présente dans le récit et, surtout, dans les dessins.

Eh oui, les dessins : très inspirés de l'Islam et de l'orient, somptueux et avec un luxe de détails qui défie l'imagination… un travail gigantesque.

« Contemporain et intemporel » (@Yuko), « Un coup de poing » (@Soleney), « Une oeuvre très aboutie et franchement ambitieuse et audacieuse » (Moizi, www.senscritique.com/bd/Habibi/critique/48157769).

Bref, à mes yeux, ‘'Habibi'' est un chef d'oeuvre…


PS - « Il a fallu sept ans à l'homme du Wisconsin pour mettre un terme à sa folle aventure graphique, sept années d'une perpétuelle remise en question aussi bien créative que spirituelle. » (Paris-Match - https://www.parismatch.com/Culture/Livres/Habibi-le-chef-d-oeuvre-de-Craig-Thompson-146506)
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