Cette histoire est la vie de Semmelweis qui découvrit la cause de la fièvre puerpérale. le manque d'hygiène ! Il était bouleversé pas les souffrances atroces des femmes qui mouraient de cette fièvre après avoir mis au monde leur enfant.
Il fut traité de fou.
C'est une histoire romancée mais basée sur des faits réels
On découvre au travers de ces lignes les stupidités de la médecine au siècle dernier.
Je n'ai hélas pas pu trouver la page de couverture de ce livre.
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Histoire basée sur des faits bien réels, et aujourd'hui aucun médecin n'imaginerait accoucher à mains nues sans lavage préalable, et après avoir pratiqué une ou plusieurs autopsies ! Les médecins passaient de la morgue à la salle d'accouchement et vice et versa sans la moindre hygiène ! Et ne comprenaient pas la raison de tous ces décès ; Semmelweis qui lui avait fait le lien a passé sa vie à essayer de convaincre le monde médical... il s'y est épuisé ! Il en est mort.
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Je ne demande rien qui doive bouleverser le monde ni donner à
quiconque un surcroît de travail. Je ne vous demande que de » vous laver les mains. Tout être humain peut » faire cela. Tout médecin doit le faire. Je ne vous demande que cela : lavez-vous les mains, messieurs. Lavez-vous les mains! Au nom de la pitié,arrêtez le meurtre des mères, arrêtez le massacre des innocents. Lavez vos mains, lavez » la moindre chose, le moindre objet, destiné à n être en contact avec le corps des patientes. Assez de meurtres! Pour l'amour du Ciel, lavez-vous les mains !.
Je suis malade : j'ai pitié
Quand, avec les convictions qui sont aujourd'hui les miennes, je jette un regard sur le Passé, je ne puis dissiper la tristesse qui m'accable qu'en évoquant cet heureux Avenir où, dans les hôpitaux d'accouchement, et hors d'eux aussi bien, par le monde entier, la fièvre puerpérale ne sera plus.
Mais s'il ne m'est pas donné de voir de mes propres yeux cet heureux temps, de quel malheur Dieu daigne me préserver, la conviction absolue qu'un tel temps doit tôt ou tard se lever réjouira mon heure dernière.
C'est un lutteur. Et un lutteur, fût-ce le plus brave, le plus courageux, a besoin de temps en temps de l'appât d'une victoire. En récompense. La chirurgie n'est pas pour les lutteurs. Elle est pour les hommes adroits de leurs mains. Pour les hommes dont la mémoire est longue et l'enthousiasme tiède. Pour les hommes dont l'expression même est la dextérité, qui ne tiennent pas à la récompense d'une réussite, aux yeux de qui la mort n'est pas un échec.
Nous sommes de grands hommes, Maria. De grands bonshommes. Des types magnifiques; admire connue nous mettons notre vie entière au service des malades, comment nous la vouons au soulagement de ceux qui souffrent. C'est ainsi que nous voulons que tu nous juges.
Le but le plus pur de l'homme, c'est l'étude. Tout le reste a bien peu de prix et de
poids. Le seul homme que l'homme puisse aider c'est lui-même. Néanmoins, nous sommes tous ce que nous sommes. Je sais que vous vous sentez obligé de persévérer. Mais, je vous en prie, marchez doucement. Soyez patient. Laissez la vérité vous guider; ne tentez pas de guider la vérité.
Film Not as a Stranger (1955), extrait (en anglais)