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Éloïse tome 1 sur 5
EAN : 9782070561797
64 pages
Gallimard (29/05/2003)
4.61/5   47 notes
Résumé :
Maurice Sendak calls Eloise a "brazen, loose-limbed little monster." Pulitzer Prize winner Anna Quindlen finds her pathetic and lonely. Eloise gaveVanity Fairwriter Marie Brenner "permission to rebel." Anyone who has been introduced to the eccentric 6-year-old who spends her days at large in New York's Plaza Hotel pouring water down the mail chute and managing her self-imposed responsibilities is fascinated, fascinated, fascinated. She is the only girl we know who f... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Lire "Eloïse", c'est plonger dans vingt minutes de bonheur à l'état pur ! C'est redevenir un enfant, c'est rire et sourire, c'est réaliser toutes les bêtises déjà réalisées ou qui restent à réaliser, c'est s'en laisser inspirer d'autres...

Dans aucune autre oeuvre jeunesse illustrée je n'ai trouvé cette symbiose entre le texte et le visuel. Déjà, en avance sur son temps, le roman présente bien des originalités parmi lesquelles la page qui se déplie (oui, messieurs, dames, dans un Folio !).

J'adore ce petit livre ; j'adore Eloïse et j'adore le formidable éloge à l'ennui que nous offre avec beaucoup de fantaisie son auteur. Eloge à l'ennui, vous direz-vous ? Oui, l'ennui de l'enfance, c'est-à-dire un ennui qui n'est pas triste mais coloré, un ennui fantaisiste duquel naît la plus superbe des créativités, celle de l'enfant ! Car, faites-en l'expérience et laissez un enfant seul "s'ennuyer" dans sa chambre plutôt que le laisser se lobotomiser les neurones devant le petit écran, c'est à ce moment-là que l'enfant, plein de ressources créera son univers, libérera son imagination, affirmera ses goûts et créera sa propre histoire faite de bêtises, d'expériences et de soliloques. Peut-être que, comme Eloïse, il transformera une boîte de mouchoir ou un coquetier en chapeau ?

Ah, au fait, vous voulez peut-être savoir qui est Eloïse ? C'est une gamine de 6 ans à l'imagination fertile qui vit avec sa Nanny à l'hôtel Plaza de New York. On ne lui connaît pas de papa et sa maman est en voyage ou en vacances. Son univers à elle, Eloïse, c'est l'hôtel, ses couloirs, ses hôtes, ses employés, ses ascenseurs et... son room service ! Un monde atypique pour une héroïne de roman jeunesse mais dont Eloïse tire le meilleur parti !
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Quel étonnant roman jeunesse ! le sujet en lui-même est très banal en littérature jeunesse puisque « Eloïse » nous fait suivre les bêtises d'une petite fille de 6 ans. le traitement en revanche est assez inattendu. Les illustrations se marient parfaitement au texte, sans elles le livre perdrait beaucoup d'intérêt. L'harmonie est tellement parfaite qu'on pourrait penser que l'auteur est aussi l'illustrateur. Il n'en est rien et je dois dire que cela m'a beaucoup surprise tant texte et images semblent indissociables. Il y a un côté vraiment novateur dans ce mariage entre l'écrit et l'illustration, et ce d'autant plus que l'illustratrice fait parfois preuve d'une originalité très moderne. Je pense notamment à cette page qui se déplie et qui illustre le parcours déchaîné d'Eloïse entre l'ascenseur et les escaliers (il faut le voir pour comprendre).

Il y a un autre aspect que je trouve très singulier pour une oeuvre jeunesse, c'est le ton de l'ensemble. Bien sûr, il y a un aspect joyeux dans le récit des 400 coups de la petite fille. L'humour est très présent et il y a là un hommage à l'imaginaire enfantin. Mais derrière la légèreté de la comédie, j'ai senti autre chose. Je n'ai pu m'empêcher d'y penser tout au long des facéties d'Eloïse. Il y a des absents. On parle bien une ou deux fois de la mère de la petite fille mais elle n'est jamais là. Il n'y a pas non plus de père, il n'est même pas évoqué. Malgré la drôlerie de ses bêtises, Eloïse m'a semblé être une petite fille très seule, confiée aux bons soins de plein de gens de bonne volonté mais qui ne goûte pas souvent la douceur des bras d'une maman.

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« Eloise : Un livre pour adultes précoces ».Tel est le titre complet de ce livre inclassable, paru en 1955.
Petite, j'ai d'abord été attirée par les illustrations tellement expressives de Hilary Knight, en noir et blanc et rose. On y voit une petite fille de six ans mal fagotée et mal coiffée, qui se livre à toutes sortes de bêtises dans le grand hôtel new-yorkais où elle habite. Aucun parent à l'horizon mais une nounou débordée, un précepteur sans illusions et les employés de l'hôtel… La vie d'Eloise est un rêve de liberté et d'impertinence sans méchanceté.
La personnalité de cette petite fille lui vient directement de sa créatrice Kay Thompson, une femme extraordinaire qui était chanteuse, chorégraphe, coach vocale à Hollywood, et même actrice dans le film Drôle de frimousse (Funny Face). Quand on la voit jouer la rédactrice en chef tyrannique de « Quality magazine », on retrouve l'énergie que met Eloise à s'inventer des histoires.
Eloise est à la fois une enfant un peu trop autonome et une adulte qui n'en fait qu'à sa tête comme lorsqu'elle avait six ans ; et c'est pour cela qu'on peut lire ce livre à tout âge.
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Eloïse est une petite fille qui vit dans un hôtel, sous la surveillance de sa gouvernante ; ses parents, certainement richissimes, sont absents. Cet album est le récit illustré avec tellement d'humour de ses aventures - doux euphémisme pour bêtises - dans ce grand hôtel. Ma double page préférée, dont je me souviens toujours aussi précisément, est celle où l'on suit les pérégrinations de la petite fille dans les ascenseurs ! Les pages se déplient en hauteur pour laisser plus de place à l'illustration du parcours.
Un bouquin à offrir à toutes les petites filles délurées, et aux autres aussi. Un excellent souvenir de jeunesse de ma soeur et de moi-même, à pourtant 10 ans d'écart. Cet ouvrage n'a pas pris une ride !
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** pour les dessins .
J'avais acheté ce livre pour le lire avec ma petite-fille quand elle viendrait en vacances .

Assez fébrile , je l'ai déballé sans elle , l'ai lu , et toute seule : Éloïse , ce ne sera pas ensemble .

J'ai trouvé cette histoire sinistre : celle d'une petite fille abandonnée dans un palace par une mère absente et probablement occupée par ses conquêtes . Elle remplit le vide de son existence de farces au personnel et celui de son petit bedon de gâteaux .

À l'aimer , sa Nounou , la seule à lui apporter de la tendresse et qui rêve de dormir , son chien , dont la vertu cardinale est d'accepter de porter des lunettes de soleil et , peut-être une tortue assez falote .

Alors , pour passer le temps , Éloïse fait l'andouille dans les ascenseurs , pique les petits fours et ruse avec la salle de bains ( elle est assez cracra .)

Quelle bizarre vision de l'enfance !

Autant j'ai aimé Fifi Brindacier , conquérante inoxydable de sa vie ( et porteuse de poney fatigué ) , autant j'ai eu pitié de cette pauvre gamine qui s'ennuie , sans grand talent .
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il est interdit de s’ennuyer
Parfois je me peigne avec une fourchette
Parfois je porte mon bras en écharpe
Parfois je mets un scotch sur le bout de mon nez
Les chaussures à talon font de très bonnes oreilles
Parfois je les porte pendant le déjeuner
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Il faut aussi que je vérifie le courrier : il y a parfois des timbres qui m'intéressent. (p.10)
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Je suis une vraie calamité, paraît-il. (p.14)
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Video de Kay Thompson (1) Voir plusAjouter une vidéo

Kay Thompson et Hilary Knight : Eloise à Paris
Au Pavillon de l'Arsenal, à Paris, Olivier BARROT parle du livre de Kay THOMPSON et HILARY KNIGHT "Eloïse à Paris" qui, publié pour la 1ère fois en 1957, raconte la découverte de Paris par une petite fille américaine, sa gouvernante et le chien. - La critique d'Olivier BARROT est émaillée de dessins aus crayons de couleur et animés.
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