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Les enquêtes d'Einar, journaliste tome 5 sur 7
EAN : 9782757826713
384 pages
Points (08/10/2015)
3.33/5   126 notes
Résumé :
Qu’est-ce qui se cache derrière le “suicide assisté par ordinateur” soigneusement scénarisé de la jeune femme dont le récent mariage avait été transformé en cauchemar par une farce de très mauvais goût ?
Qui envoie sur le téléphone d’Einar des messages obscènes à l’orthographe défaillante ?
Qui a attaqué, devant une boîte de nuit, le cadre dynamique et misogyne qui terrorisait sa famille et l’a expédié l’hôpital dans un coma profond ?
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
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Ce livre a été traduit de l'islandais par Éric Boury. Il était deux fois des amis d'enfance qui étaient partis étudier en Ecosse. le 1er a Glasgow, le 2ème à Édimbourg. Ils étaient des fils de bonnes familles. Apprécies, ils prirent une chambre dans une auberge. Ils rejoignirent leurs penates. La pompe à drogue avait agit. Deux fautes d'orthographe, adresses au mauvais numéro. Encore Akureyri, capitale du nord de l'Islande dont les 2 tours surplombent le centre ville. C'est le 2 eme livres de cet auteur que je lis. Il faut lire la suite du livre. Je ne connais pas Sigurdur Reynir. Est elle (Melie et les livres 121 ans) si âgée. Orrustuholl, la colline de la Bagarre. Korna et kolfinna. Je crois l'avoir déjà rencontré quelque part. le Vinland.
La chaîne Godborgari, j'aime ces moments-la. C'était des gars comme vous et comme moi. Des mecs normaux.
Sans suite
le sexe en plastique ressemble a de la moisissure dans une bouteille de jus de fruit. Ah al Stewart the year of the cat. On parle encore de la mort noire du Brennivin.
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Deux amis qui se suicident à l'aide d'un ordinateur, un homme violemment agressé par une femme dans une file d'attente, du grabuge à la tête du parti socialiste, le Journal du soir victime de spéculations financières et Einar qui reçoit des SMS à caractère sexuel sur son portable...Quelque chose ne tourne pas rond à Reykjavik ces derniers temps. Heureusement, Einar n'est pas homme à se laisser abattre par l'ampleur de la tâche. le journaliste jongle avec les dossiers, remplace au pied levé son rédacteur en chef absent pour cause de rabibochage matrimonial et enquête au sein du PS islandais où comme ailleurs coups bas et magouilles sont rois.

Mariage gay plus ou moins accepté par tous, sextos anonymes, financements occultes de campagnes électorales, parti socialiste en pleine déliquescence...malgré son insularité, l'Islande a de plus en plus de mal à se distinguer du reste de l'Europe. Et cela n'échappe pas à Einar, journaliste scrupuleux, toujours à la recherche de la vérité qui se bat pour la liberté de la presse en général, et de son journal en particulier, alors même que des parts du Journal du soir pourrait être rachetées par l'un ou l'autre parti politique. Pourtant, il n'est pas le héros de ce livre qui fait la part belle aux femmes, des femmes qui s'aiment et se marient, des femmes qui affichent leurs appétits sexuels, des femmes qui se liguent pour punir, des femmes de pouvoir, des femmes qui complotent, des femmes qui fuient, des femmes qui enquêtent. Bref des femmes partout qui donnent du fil à retordre à un journaliste certes pugnace mais qui a perdu un peu de son mordant en retrouvant la capitale.
Un polar sympathique, surtout pour qui suit les aventures d'Einar depuis le début, mais pas le meilleur de la série.
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Commençons tout de suite par un petit conseil. Pour bien saisir et (re) connaître tous les personnages et l'essence des relations entre ceux-ci, je suggère de lire la série Einar dans l'ordre de parution. Ainsi, tout sera plus simple et nous fera glisser plus facilement sur la difficulté des noms islandais.
Donc, je retrouve avec joie Einar, ce journaliste enquêteur au Journal du soir de Reykjavik. L'auteur, Arni Thorarinsson, lui-même journaliste, a oeuvré dans différents grans journaux islandais. Il sait donc bien rendre les ambiances des salles de rédaction pour que celles-ci nous soient crédibles et il connaît bien les problèmes auxquels doivent faire face les journaux de nos jours: pressions politiques, difficultés à se financer, indépendance et liberté de parole, etc etc. Cette série est moderne, contemporaine très actuelle. Dans cet opus, Einar, mène de front deux ou trois enquêtes. Un enjeu national: la présidence du parti socialste; un fait divers: une altercation qui se passe mal dans la file d'attente à l'entrée d'un bar et finalement deux amis, homosexuels, retrouvés morts de façon plus qu'étrange dans l'appartement de l'un deux.
Par le biais de ces enquêtes, Thorarinsson nous parle de l'Islande, de son évolution et de la dislocation de cette société. Avec aisance l'auteur sait mêler les vieux contes islandais à cette réalité, à cette modernité. Toujours présente aussi l'ironie et l'humour d'Einar face à ce qui est le fondement même de ce récit c'est -à-dire notre suspicion face aux banques et à la grande finance, la montée des extrémismes et leur intolérance vis-à-vis des notions égalitaires de cette société, le machisme loin d'être un concept d'un autre âge, bref un portrait bien vivant et réel de cette société.
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"Islande, terre de polars"... Bandeau alléchant et bien en vue sur la table de la librairie qui me fait réaliser que non, décidément, je n'ai encore jamais lu de polar islandais. Vous connaissez mon goût pour les voyages et les expérimentations... Me voilà donc embarquée à la suite d'Einar, journaliste et fin limier pour le Journal du Soir de Reykjavík, confronté à une série d'enquêtes à mener de front.

L'auteur étant lui-même journaliste, il n'a aucune peine à rendre l'effervescence d'une équipe de rédaction et les problèmes auxquels sont confrontés ses collègues : difficulté à maintenir une information indépendante, pression du pouvoir politique, relations contrastées avec la police ou encore irruption des réseaux sociaux et autres médias électroniques jetant la suspicion sur la véracité des informations diffusées. Einar est un journaliste de la vieille école, peu prompt à s'emballer, un peu fâché avec les nouvelles technologies mais d'une ténacité à toute épreuve lorsqu'il s'agit de mettre à jour la vérité. Et surtout, farouchement attaché à son indépendance. Or, lorsqu'il reçoit des SMS graveleux de la part d'un candidat à la présidence du parti socialiste en même temps que des documents comptables indiquant que ce même homme aurait détourné des fonds de sa campagne électorale, il se demande si on n'est pas en train de le manipuler à des fins électorales. Quand en plus, tout ceci semble avoir un lien avec la concurrence que se livrent des investisseurs pour entrer dans le capital du journal, Einar sent bien qu'il va falloir jouer serrer. D'autant que pendant ce temps, la vie continue. Une toute jeune mariée et son ami d'enfance ont été retrouvés morts, visiblement "suicidés par ordinateur" et un homme a été victime d'une agression apparemment gratuite dans une file d'attente, le laissant entre la vie et la mort. Pour un journaliste, rien n'est anodin, ce qui semble évident mérite d'être creusé, surtout quand on est le premier sur l'affaire... Quitte à devoir se familiariser avec toutes ces technologies qui sont à l'origine de pas mal de maux.

On plonge avec délectation dans les méandres de la société islandaise, sur fond de crise économique, de méfiance vis à vis des banques, d'affirmation de valeurs égalitaires à travers la montée en puissance des femmes dans les principaux lieux de pouvoir. Les enquêtes sont rondement menées, sans temps mort et l'on se passionne en parallèle pour les enjeux au sein même du journal en proie à des difficultés économiques et où peuvent s'affronter différentes conceptions pour assurer sa survie. Terriblement actuel et transposable à toutes les rédactions de tous les pays. Seule petite difficulté, les noms propres, difficiles à assimiler quand on n'est pas habitué et qui obligent parfois à interrompre le fil de la lecture pour retrouver à qui appartient un patronyme... Dépaysant, quoi !

Bref, un polar bien troussé, une bonne dose d'ironie, une pointe d'humour, un journaliste à qui on ne la fait pas... Tous les ingrédients sont là pour un bon moment, divertissant et instructif, à savourer bien au chaud sous la couette.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Après l'immense Arnaldur INDRIDASON, son compatriote islandais Arni THORANINSSON commence lui aussi de plus en plus à imposer sa marque dans le roman policier scandinave, mais avec un ton résolument différent : plus ironique, plus acide, plus corrosif. Cependant, comme le fait habilement son illustre collègue et compatriote, THORANINSSON sait nous peindre la société islandaise, mais ici une société plus urbaine que cher INDRIDASON.

La société islandaise décrite ici par Arni THORANINSSON sans on nouveau roman est étrangement aussi meurtrie par la crise économique que ses voisins européens, une société moins ancrée dans ses coutumes locales comme on aurait pu le penser, et surtout une société pas bien follichonne, gangrénée la corruption dans ses élites, que ce soient les policitiens, la police ou même et surtout le quatrième pouvoir, les journalistes.

Car même si c'est le premier roman, que je lis de lui, je savais avant de lire cet "ombres des chats" que le héros récurrent des livres d'Arni THORANINSSON est un journaliste, Einar, qui travaille au Journal du soir qui va être confrontée à une mort étrange, un suicide assisté par ordinateur, d'une jeune mariée et de son ami d'enfance. à la comptabilité d'un homme politique qui semble douteuse, et à une agression qui a mené un homme dans le coma. Bref, 3 affaires différentes mais qui pourraient être parfaitement imbriquée l'une avec l'autre. Et d'ailleurs l'auteur a été journaliste pendant plusieurs années, et j'avoue que le grand intérêt de cette histoire est d'entrer dans l'intérieur d'une rédaction avec ses rapports parfois houleux avec sa direction et cette recherche du scoop et de l'investigation qui ne va pas sans quelques heurts.

Si l'intrigue est un peu décousue, et qu'on a un peu de mal au début à se retrouver dans les personnages (avec des noms à la consonnance tellement éloignée des notres), on appréciera le rythme incontestable du roman, ainsi que
des personnages secondaires hauts en couleur et surtout ce qui fait la grande force du roman, d'un regard plein d'ironie et de lucidité sur la mondialisation, visiblement très prégnante en Islande.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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critiques presse (1)
Actualitte
05 juin 2019
Encore une fois je ressors complètement « emballé » par un roman de la collection Métailié Noir [...]D'évidence, la matière du roman prend nombre de ses sources dans le quotidien, dans le vécu.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Je prends la mesure de la situation : les technologies de l'information constituent un réseau mondial. Celui qui peut le diriger peut nous diriger. Les institutions internationales censées fixer les règles du jeu et les lois sont en général sous l'emprise de ceux qui ont le pouvoir et la volonté de les enfreindre.
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Les illusions dont on se berce nous façonnent. En langage moderne, on appelle ça le développement personnel, cela donne un emploi à bon nombre de gens et entraîne certaines dépenses pour d'autres. C'est l'année du chat et je suis insouciant, mais lorsque mon inquiétude revient, je récite la prière de l'humilité: mon Dieu, donne-moi la force...
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…je médite sur cet enchevêtrement infini de beautés et d’horreurs qu’est le monde. Et moi, que suis-je? Un petit pion solitaire qui vit à la périphérie et s’efforce d’y comprendre quelque chose?
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Le droit des malades incurables à quitter dignement ce monde fait pour moi partie des droits de l'homme. Et les opposants, parmi lesquels on compte nombre de médecins ou d'hommes d’Église, me semblent faire montre d'un respect paradoxal et inversé du fameux caractère sacré de la vie humaine, voire tout simplement de misanthropie et d'org
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Ceux qui croient en la force du destin ont évidemment toutes les excuses pour ne rien changer. Mais qu'est-il advenu de l'antique maxime qui affirme que chacun est l'artisan de son propre bonheur ?
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