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La table des immortels tome 1 sur 3
EAN : 9782915653472
372 pages
Nestiveqnen Editions (10/10/2014)
3.5/5   6 notes
Résumé :
L’Immortel Oboss, père de la magie et du mensonge, œuvre en secret depuis des siècles afin de détruire la Table des Immortels, cette relique honnie sur laquelle est gravé le nom de chaque Immortel et qui les prive d’une partie de leurs pouvoirs et protège les humains.

Tandis qu’il avance ses pions, son ennemi, l’ordre Sadourak et ses chevaliers dont l’armure a fusionné avec leur chair, perd chaque année de son influence et de son pouvoir.

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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Le Trône de Fer rencontre Steven Erikson, Iron Man, Lovecraft et Matrix

J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique. Je remercie les responsables du site, ainsi que les éditions Nestiveqnen.

Sébastien Thréhout est un auteur niçois passionné de Jeu de rôle (d'ailleurs, avant de publier des romans, la maison d'édition Nestiveqnen a fait ses premières armes dans ce domaine), ayant un style qui le rapproche de la Dark Fantasy tout en explorant des thématiques qui relèvent plus de la Fantasy épique. C'est aussi quelqu'un doté d'un solide sens de l'humour, comme on peut s'en apercevoir en lisant son interview sur le site de l'éditeur (un aspect qui, d'ailleurs, ne transparaît que très peu dans son livre).

Ce roman est le premier d'une trilogie, La Table des immortels. J'avoue avoir été très intrigué à son sujet lorsque j'ai lu une critique le présentant comme une oeuvre inspirée par Zelazny, avec une influence Tolkienienne et une touche de G.R.R. Martin. Pour un premier roman, voilà qui se révèle être une synthèse plus qu'ambitieuse… mais est-elle réussie ? La réponse est oui, mais en fait la question n'est pas tout à fait la bonne : il s'agit en réalité d'une synthèse entre le Trône de Fer, le Livre Malazéen des Glorieux Défunts de Steven Erikson, les récits oniriques de Lovecraft, Iron Man et Matrix !

- Univers et influences

L'influence principale, est (et de loin) le Trône de Fer : le personnage de Baldir (personne de petite taille mais au visage avenant et aux talents de séducteur confirmés) rappelle beaucoup Tyrion (mais en version apprenti-sorcier), la structure politique (différents royaumes qui ont fusionné suite à une guerre pour en former un seul), les intrigues de cour omniprésentes et surtout le Mur long de centaines de kilomètres (protégeant les terres humaines de créatures bien décidées à leur faire la peau et situées à l'extrême-nord du continent) sont autant d'emprunts à l'oeuvre de G.R.R Martin.

Mais cet aspect est mêlé à une présence de la magie et à une forte implication des Immortels dans les affaires humaines (y compris par le biais de la possession) qui évoquent beaucoup plus nettement l'oeuvre de Steven Erikson. Il y a bien une (vague) influence Tolkienienne dans la cosmogonie, mais bon les parallèles avec le Seigneur des Anneaux restent anecdotiques (dans ce premier tome, du moins) par rapport à d'autres sources d'inspiration.

L'auteur a également été marqué par l'influence de Lovecraft, spécifiquement sur l'aspect onirique de l'oeuvre du Maître de Providence : la ville de Meleter, fief de l'Immortel Sakrajka (lui-même assez « Grand Ancien »), possède deux aspects, un « réel », dans le monde tangible, et un autre, dans le monde des rêves, qui rappelle Céléphaïs ou Kadath. Sébastien Thréhout a même mêlé à tout ça un aspect Matrix : les habitants humains de la ville vivent dans un songe permanent, mais l'un d'eux, pour accomplir les desseins de l'Immortel, va subir le célèbre « welcome to the real world ».

Enfin, l'influence la plus étonnante est celle… d'Iron Man ! Il existe un ordre dit Sadourak (du nom du fondateur), qui s'est voué à traquer les tentatives d'incarnation de l'Immortel Oboss sur le monde d'Ern (parce que à chaque fois, ça finit un peu en catastrophe sur les bords pour les humains, hein). Au passage, c'est lui qui a banni tous les sorciers dans un état insulaire, loin du Royaume des Mille Couronnes (une très belle idée, ce concept, d'ailleurs). La particularité des chevaliers Sadouraks (une grosse douzaine) est que leur corps humain fusionne définitivement avec une armure sacrée en fer-prié. Alimentée par l'énergie du Vide puisée par les Mystiques de l'Ordre (qui ont un fort parfum de Chroniques de la Lune Noire, je trouve), l'armure libère le Chevalier de la faim, du besoin de dormir, lui donne une force, une résistance et une endurance inhumaines, des facultés de régénération prodigieuses, ainsi que la faculté de lancer de terribles éclairs d'énergie (à partir des yeux et de la bouche). Bref, des Iron Man de fantasy.

- Ce que je pense de ce mélange

Je suis toujours assez partagé par le mélange d'influences prestigieuses : d'un côté, le manque d'originalité me plaît moins qu'une oeuvre entièrement sortie de l'imagination de son auteur, mais d'un autre, à la condition impérative que le mélange soit habilement fait, il peut déboucher sur un résultat d'une part plaisant, et d'autre part qui se révèle original (il est tout à fait possible de l'être en assemblant entre eux des éléments individuels qui, eux, ne le sont pas). Nous sommes ici dans le second cas : même si l'influence du Trône de Fer est extrêmement lourde, le monde d'Ern reste 1/ cohérent et 2/ plaisant. Et c'est tout ce qui compte.

Deux points viennent en effet contrebalancer ce gros manque d'originalité : la qualité de l'écriture, et la solidité de la cosmogonie.

- Ecriture

Globalement, l'écriture est très bonne : l'auteur a un style fluide, agréable (riche sans en faire des tonnes), très évocateur et souvent vraiment prenant. Les dialogues sont rondement menés, le côté « merveilleux sombre » fort bien rendu. Les personnages sont intéressants, les points de vue multiples (chaque chapitre adopte le point de vue de l'un d'entre eux, une grosse demi-douzaine au total). Il est d'ailleurs plaisant de voir certains personnages par les yeux des autres, et inversement. Au passage, ne vous attachez pas trop, influence de G.R.R Martin oblige, la mortalité (des personnages secondaires) est relativement élevée. On est globalement sur un style Dark Fantasy (sans réel côté gritty) mais avec des thématiques plus marquées Fantasy épique, un peu comme chez Steven Erikson (mais l'aspect militaire en moins). Il est d'ailleurs plaisant de voir un auteur français faire moins dans le merveilleux féerico-arthurien qui impacte une bonne moitié de la Fantasy française et plus dans l'épique sombre à l'anglo-saxonne.

Certaines scènes sont assez prodigieuses : celle du choix du bouffon du Roi, par exemple, restera longtemps dans ma mémoire.

Je n'ai que deux bémols sur l'écriture : les dialogues où l'auteur fait parler certains personnages du bas-peuple des campagnes ou des villes en mode « Crévindiou ! » (passages à la limite du ridicule parfois et procédé stylistique inutile), et le déballage d'informations, un peu trop souvent artificiel et / ou maladroit.

- Cosmogonie, bestiaire et magie

L'auteur a bâti un panthéon très solide et très évocateur, au moins autant que celui de Steven Erikson (et au moins, il nous évite des noms aussi ridicules que Cagoule ou Cotillon…). C'est un des points forts de l'univers, à la fois par son côté à grand spectacle, très prenant, et son parfum mystique très agréable. Dieu suprême, dieux inférieurs (les Immortels), hybrides d'humains, de bêtes et de fragments ou de serviteurs d'Immortels, enfants de ces derniers, les créatures d'essence supérieure ne manquent pas.

La magie, ou plutôt les magies (du sang, des poudres, de l'anneau d'or, d'invocation de démons, etc), sont variées, plutôt originales (dans une veine très Sanderson / Weeks, je trouve) et intéressantes. Là aussi, une belle réussite. Au final, sur l'aspect global « puissances surnaturelles », on a un vague mais plaisant parfum de Mathieu Gaborit qui plane sur l'ensemble, pas dans la lettre mais plutôt dans l'esprit. Enfin du moins, ça a été mon ressenti.

Le bestiaire alterne merveilleux et horrifique, et là aussi, il est réussi. Il n'y a pas d'elfes (il y a surtout des hommes-loups et des hommes-ours, en fait, en guise de créatures sylvestres, avec une origine très originale et très bien décrite), mais on nous parle d'un Troll et de nains (ces derniers semblant être de nature élémentaire, liée à la pierre et au magma).

- Intrigue

L'intrigue est solide, cohérente et intéressante. Les destinées de certains personnages vont s'entrecroiser, les vies de la plupart changer de façon radicale, et on prend plaisir à les suivre. Il y a bien quelques cliffhangers à la fin de ce tome 1, mais rien d'excessif ou de maladroit. Il reste suffisamment de points d'intrigue ou de personnages mystérieux (Tantrelou) pour donner sans problème envie de lire le tome suivant (et puis on a hâte de voir Sanne entrer en action).

- Présentation

J'ai été frappé par la qualité de la présentation de l'ouvrage : belle illustration de couverture, belle composition, superbe carte, beau papier, belle impression, et marque page fourni avec le livre. Franchement, pour un éditeur qui reste loin du niveau de notoriété des poids lourds du marché, on est sur une présentation qui n'a rien à envier à un ouvrage de l'Atalante ou du Bélial (et oui, c'est un gros compliment de ma part). Seul manque (mais de taille) : le dramatis personæ, qui s'imposait vu le nombre de personnages.

- En conclusion

Sans vouloir vexer personne, pour un petit roman d'un auteur débutant sorti chez un éditeur qui n'est pas (encore ?) un des leaders du marché, je trouve qu'on a affaire ici à un ouvrage intéressant et solide, à défaut d'être original. Certes, il faudra passer outre la très lourde influence du Trône de Fer, mais les qualités d'écriture de l'auteur (bien qu'il y ait encore quelques scories à ce niveau) font passer bien des pilules. Voilà un beau mélange, évocateur et prenant, entre de nombreuses influences prestigieuses assemblées en un tout totalement cohérent. Je suis aussi ravi de voir un auteur français donner dans l'épique sombre, ça change d'une partie significative de la Fantasy française qui n'arrive pas à sortir du merveilleux (qui a ses charmes, y compris à mes yeux, ce n'est pas la question).

C'est avec plaisir que j'ai inséré les tomes suivants dans mon programme de lecture.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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C'est la couverture, très belle, distillant une atmosphère sombre et déliquescente proche de la folie, qui avait retenu mon attention, et le résumé de l'éditeur avait achevé de me convaincre.

Prise par d'autres engagements et par mon travail, j'ai commencé ma lecture tardivement avec la crainte de dépasser le délai imparti mais je l'ai finalement lu en trois jours, fascinée par l'univers inventé par Sébastien Thréhout.

L'histoire se déroule dans le monde d'Ern, 1200 ans après l'écriture de la Table des Immortels, qui a emprisonné une partie de leurs pouvoirs en son sein afin d'en protéger les hommes, ainsi que la création de l'ordre chevaleresque Sadourak qui tente d'empêcher les tentatives de réincarnation d'Oboss, le Maître des Mensonges.

Dans le même temps, une conspiration, visant à destituer le haut-roi, se noue entre des protagonistes aux situations et visées opposées.

Chaque chapitre est présenté à travers le point de vue d'un des personnages, et je dois dire qu'au début, vu la multitude des protagonistes, des lieux et des situations, j'ai eu un peu de mal à m'y retrouver. Encore heureux qu'une carte, présente en début d'ouvrage, me permettait de situer les actions, m'aidant ainsi à m'ancrer dans le récit. Puis, après un temps d'adaptation, je me suis sentie complètement happée par les différentes intrigues et j'ai littéralement dévoré le livre.

J'ai vu que certains lecteurs reprochaient à l'auteur de s'être trop librement inspiré de G.R.R. Martin. Personnellement, cela ne m'a pas du tout gênée, surtout que Martin s'est lui-même beaucoup inspiré de personnages, de lieux et d'événements historiques largement reconnaissables (ainsi que d'auteurs comme Maurice Druon pour son goût des intrigues de cour), et que Sébastien Thréhout de son côté a su créer un univers qui lui est vraiment propre. En outre, son écriture est très belle, très évocatrice, nous immergeant complètement dans ce monde de magie et de fantasy. J'ai trouvé certaines descriptions vraiment saisissantes, j'ai même éprouvé de l'admiration face à sa faculté à rendre certains passages aussi visuels. Certaines scènes (par exemple celle avec la consécration du Sakt, ou la rencontre entre Oboss et son frère Sakrajka, ou encore le choix des bouffons) m'ont vraiment marquée.

J'ai également beaucoup aimé le bestiaire et les différents niveaux de magie. Je ne vous en dis pas plus pour vous laisser le plaisir de la découverte mais je peux vous assurer que l'auteur a construit un univers solide et cohérent. Au début, on a surtout la vision des humains sur le rôle dévoyé des Immortels qui apparaissent comme des ennemis implacables (enfin surtout selon le point de vue l'ordre Sadourak dont la position me semble assez proche du fanatisme, ou du moins d'un certain sectarisme) mais ensuite certaines informations distillées de-ci de-là nous font nous perdre en conjectures sur leur véritable volonté de nuisance... En tout cas, on sent que quelque chose se prépare, que quelqu'un tire les ficelles, utilisant pour ce faire les passions des hommes !

Concernant les personnages, ils ont tous peu ou prou quelque chose d'attachant (ou du moins intriguant pour les plus antipathiques), même si j'ai une petite préférence pour Deïal, dont la destinée est bien cruelle, et Baldir...

Pour conclure, une lecture prenante et captivante. J'ai complètement adhéré à l'univers riche et complexe proposé par l'auteur, tellement même que je n'ai pas pu m'empêcher de commander le tome 2 avant même la fin de cette chronique !
Lien : http://parthenia01.eklablog...
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Je n'ai jamais été une grande fan de la littérature Fantasy. Généralement, j'ai besoin que mes lectures soit ancrées dans le réel pour l'impliquer dans l'histoire et l'apprécier au mieux. Les codes de la Fantasy font appels à des univers très abstraits qui peuvent être passionnants, notamment parce qu'ils demandent un effort d' imagination important pour se représenter un monde irréel ; seulement, à chaque essai que j'ai pu faire au cours de ma vie de lectrice j'ai toujours eu du mal à trouver mes repères. Clairement, la Fantasy est un genre que j'avais mis de côté. Mais je me suis dit qu'en vieillissant, j'allais peut-être avoir un recul suffisant pour m'immerger dans cet univers littéraire. Alors j'ai tenté ma chance à la Masse Critique Babelio spécial jeunesse et j'ai été sélectionné pour La table des immortels, tome 1 : La reine de la folie. Je tiens tout particulièrement à remercier les Editions Nestiveqnen ainsi que les responsables du site de m'avoir fait confiance pour découvrir ce livre, malheureusement je n'ai pas du tout été séduite par ce récit.

Certes, le côté épopée associé à l'omniprésence de la magie peut être intéressant. L'auteur n'hésite pas à jouer avec la noirceur en faisant se confronter humains de toutes catégories sociales, magiciens, démons et autres créatures hors normes. Cependant, j'ai été déçue de constater que le récit s'inspirait un peu trop à mon goût du Trône de Fer. La structure politique fondée sur différents royaumes qui se sont alliés pour instaurer la paix suite à une guerre sanglante y semble en tous points identiques. On retrouve ce même penchant pour les luttes de pouvoir inter-clans, la haine, la violence et la séduction. Étonnant également découvrir l'existence d'un Mur du Nord, destiné à protéger les populations de créatures prêtes à disséminer tout le monde. Même le personnage du sorcier nain Baldir, séducteur et rusé n'est pas sans rappeler Tyron Lannister. Je déplore un peu le manque d'imagination de ce récit qui prend ouvertement sa source dans les grandes oeuvres du genre.

Peut-être est-ce une question de goûts, mais j'ai dès le début du roman eu beaucoup de mal à me figurer les personnages et à comprendre quel était le but de l'intrigue. Encore aujourd'hui, je ne sais pas identifier quel est le but de cette histoire. C'est principalement le fait de ne pas trouver de point d'accroche qui m'a dérangé dans ma lecture. En conséquence, je me suis très vite désintéressée du livre. Ceci dit, la structure de l'ouvrage est pertinente. Chaque chapitre s'intéresse à un nouveau personnage ce qui apporte de la complexité au texte tout en permettant de découvrir tous les instigateurs sous des points de vue différents. En revanche multiplicité des personnages m'a ici dérangé car je trouve que leurs descriptions ne sont pas suffisamment précises. La plume reste fluide et agréable bien que je ne l'ai pas trouvé très attractive.

Globalement, je pense ne pas être armée pour apprécier ce type de littérature. J'ai passé le test des 100 pages qui ne m'a malheureusement pas convaincu, de mon point de vue plus par manque de nouveauté et de suspense qu'à cause d'un style trop imparfait. Je pense que l'auteur gagnerait davantage à proposer ses propres histoires. Peut-être alors que la Fantasy me séduira davantage.
Lien : http://mallysbooks.blogspot...
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Comment a-t-il fait ce Monsieur Thréhout ? Comment a-t-il fait pour que je retienne tous ces personnages aux noms avec trop de consonnes ? Pour que je m'attache à eux comme ça et que je suive leurs destinés pleines de trahisons, de galères et de sang avec autant d'enthousiasme ? Pour que je m'intéresse à ces intrigues politiques qui, d'habitude, me font piquer du nez?
Je vais vous le dire : c'est sa plume! Elle contient cette dose de poésie, de subtilité nécessaire à toute véritable oeuvre littéraire. C'est un véritable plaisir de lire ces lignes bien calibrées et mélodieuses! de contempler ces paysages de glace et ces mers déchaînées, ces villes aux allures orientales ou médiévales, de longer toutes ces routes avec nos héros.

Le rythme instauré est aussi très entraînant: un chapitre par personnage et on tourne, on change de point de vue, on avance de tous les côtés. le découpage est bien fait, chaque moment passé avec les protagonistes n'est ni trop long ni trop court et les rappels disséminés discrètement ici et là permettent de bien suivre cette histoire complexe.

La psychologie des personnages est aussi très bien construite. Il ont chacun leurs raisons d'agir comme ils le font; certains sont naïfs, d'autres pleutres, d'autres encore sont indécis ou courageux, parfois les défauts et les qualité ce mêlent et créent des personnes compliquée, plus intrigantes. Il y a un panel de caractères crédibles et très intéressants dans ce récit. Certes, ça manque de filles! Mais j'ai bon espoir qu'il en arrive par la suite.

Depuis que j'ai cité leur nom dans un devoir en politique documentaire, j'étais curieuse de savoir ce que les éditions Nestiveqnen avaient dans leur catalogue et lorsque j'ai vu ce titre dans les partenariats de Livraddict, j'ai tout de suite pensé que c'était l'occasion rêvée pour le découvrir. Et j'ai bien fait! Cette lecture est une très agréable surprise! Je suis tombée sous le charme de cet univers où les dieux et les hommes se chamaillent, où rôde des monstres mi-bêtes mi-humaine et où la magie prend différentes formes. Je lirai volontiers la suite!
Lien : https://thebmuffin.wordpress..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
30 janvier 2019
La Reine de la folie se révèle une agréable découverte. Si l’originalité pèche parfois, l’aventure quant-à-elle ne manque ni de charme ni de caractère, deux raisons suffisantes pour embarquer à bord du prochain volume.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net

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