Marvel Noir, tome 5 : Punisher, La guerre pour patrie

• Punisher Noir
• Frank Tieri (Scénario) & Paul Azaceta (Dessin)
• Panini Comics

Dans le cadre de la collection Marvel Noir, différents personnages de la maison des idées se voient réinterprétés dans le New York des années 30, dans un style polar noir. Un style se voulant plus terre à terre et moins fantaisiste que les comics de super héros se déroulant à notre époque.

Ici, c'est le personnage du Punisher qui se voit réécrit.
Le postulat de départ est assez facile. Dans les comics classiques, Frank Castle est un vétéran du Vietnam puis d'Afghanistan selon les époques pour coller à l'actualité, et il se bat contre les criminelles.
Ici, c'est un rescapé de la première guerre mondiale, et il se bat contre les mafieux.
Assez simple comme changement, mais ça marche bien, les origines du Punisher étant facilement adaptables à l'époque selon les différentes guerres.

Pour la suite, que je ne dévoilerais pas, c'est plus original. Et si l'histoire est somme toute classique, le petit changement apporté au personnage est intéressant.
Côté dessin, rien à signaler, comme d'habitude dans cette collection, c'est un dessin qui colle particulièrement bien avec l'époque et le propos.

Après le "Spider-Man - Noir", le "X-Men – Noir", le "Wolverine : Noir" et le "Daredevil - Noir", voici donc le cinquième tome de cette collection Noir de Marvel qui repose sur le concept des univers alternatifs. Une collection qui met en scène des personnages emblématiques tels que Spider-Man, Daredevil, Wolverine, Luke Cage et Punisher au sein d'un univers totalement différent.

A la base, le personnage du Punisher est sans doute très adapté à une transposition au sein d'un environnement de polar sombre. le lecteur se retrouve donc à nouveau propulsé dans les années 30 où l'empire mafieux des Dutch Schultz, Lucky Luciano, Al Capone et consorts, se retrouve fortement perturbé par la présence d'un tueur solitaire sans pitié. Jusque-là on se dit que tout colle parfaitement, mais malheureusement, Frank Tieri, le scénariste, va ensuite revisiter les origines de notre super-héros et chercher à faire intervenir tous ses ennemis (Barracuda, le Russe, Puzzle, etc ...), souvent de manière fort artificielle.

Je ne suis pas trop fan des modifications apportées au personnage, que ce soit l'origine modifiée ou le fait de vouloir lui mettre un masque. On a certes droit à une histoire de vengeance, à des scènes d'une extrême violence et à un héros sans pitié au sein d'un univers mafieux bien sombre, mais à force de vouloir insérer trop de références et de personnages issus de l'univers du Punisher (dont l'inévitable Soap), l'auteur livre un récit trop artificiel.

Au niveau du graphisme, Paul Azaceta ("Foolkiller") parvient à restituer l'univers mafieux des années 30 de manière assez crédible et livre du bon boulot dans l'ensemble.

A nouveau un tome très moyen !

Franck Castle en 1935, cela aurait donné quoi?
Vous avez la réponse dans ce tome. Fils d'un vétéran de la première guerre mondiale, le jeune Franck grandit dans le Bronx où il devient le Punisher. Comment? Vous le verrez par vous-même.

Un tome plutôt bon dans cette collection qui connait des hauts et des bas. Cependant, la première partie est nettement meilleure que la seconde qui voit le Punisher... punir. Peu original, parfois tiré par les cheveux (avec la "femme").
Reste une lecture agréable et un univers correctement transcrit bien qu'il verse parfois dans la caricature.