Une autre découverte du festival d'Angoulême que j'ai pris plaisir à lire et à savourer. L'idée de découvrir un peu plus avant la vie de Stradivarius me plaisait car finalement, en dehors de ses fameux violons et sa réputation, je ne connais rien de lui.
Cependant, la BD ne se veut pas une biographie complète et historique, mais une simple découverte de la vie de ce luthier, ainsi que de différents aspects du personnage. La BD parlera finalement plus de passion, de ce qui l'anime et de la beauté qu'il entrevoit dans son métier.
Il émane de la BD un amour pour ce luthier et pour son travail, cela se ressentant à la fois dans le dessin et dans l'histoire. C'est un hommage à l'homme, et également à son art. On est porté dans la vie de cette Italie du début du XVIIIème, entre les conflits permanents et les différents problèmes de la vie quotidienne. C'est simple et bien mené, et j'ai apprécié l'ambiance qui s'en dégageait.
Niveau dessin je suis mitigé, certaines planches ayant véritablement une esthétique soignée et un travail des couleurs très propre, d'autres étant plus confuses, notamment dans les visages que je confondais parfois. Bref, ça oscille entre différents tons mais globalement la lecture est très fluide.
Ce n'est pas la lecture la plus marquante que j'ai eu dans ma vie, mais je l'ai trouvée très sympathique et agréable. C'est une plongé dans la vie de Stradivarius, et une déclaration d'amour à son artisanat. Rien de plus, mais aurait-on vraiment besoin de plus ?
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Dans le 169e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente La neige était sale, adaptation en bande dessinée d’un roman de Georges Simenon par Jean-Luc Fromental au scénario, Bernard Yslaire au dessin et qui est édité chez Dargaud. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l’album Le lierre et l’araignée que l’on doit à Grégoire Carle et que publient les éditions Dupuis dans la collection Aire libre
- La sortie de l’album Le dictateur et le dragon de mousse que l’on doit au scénario de Fabien Tillon, au dessin de Fréwé et c’est édité chez La boite à bulles
- La sortie de L’étudiante anglaise, premier tome sur deux de Zoé Carrington, le nouveau diptyque de Jim sorti aux éditions Grand angle
- La sortie de l’album Vivian Maier, claire-obscure que l’on doit au scénario de Marzena Sowa, au dessin d’Émilie Plateau et que publient les éditions Dargaud
- La sortie de l’album Audrey Hepburn, un ange aux yeux de faon qui prend place dans la collection 9 1/2 des éditions Glénat et que l’on doit au duo Jean-Luc Cornette au scénario et Agnese Innocente au dessin
- La réédition en intégrale de Fleur de nuit, album que l’on doit à Giovanna Furio pour le scénario, Marco Nizzoli pour le dessin et c’est édité chez Glénat
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