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EAN : 9782021082746
544 pages
Seuil (21/08/2014)
3.95/5   255 notes
Résumé :
1918. Sam Simoneaux, dont la famille a été massacrée quand il avait six mois, débarque en France le jour de l’Armistice. On l’envoie nettoyer les champs de bataille de l’Argonne.
1921. Rentré traumatisé à La Nouvelle-Orléans où il est devenu responsable d’étage aux grands magasins Krine, Sam ne peut empêcher l’enlèvement, quasiment sous ses yeux, de Lily Weller, trois ans et demi. Licencié, sommé par les parents Weller de retrouver leur enfant, il embarque co... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (75) Voir plus Ajouter une critique
3,95

sur 255 notes
La Louisiane des années vingt, c'est encore et toujours ce Sud miséreux et poisseux, ravagé par le tord-boyaux de contrebande et la chaleur moite. Territoire de marais et de forêts sauvages, ce pays n'est en rien hospitalier. Mais il constitue un formidable terreau pour la littérature de nature à forger des vies laborieuses ou mettre les hommes de valeur à l'épreuve.
C'est le cas de Sam Simoneaux. Seul rescapé du massacre qui a décimé sa famille, il a toujours su éviter les balles de calibre .38 ou .45. Il faut dire que La Nouvelle-Orléans, pas encore NOLA, cultive une certaine élégance la distinguant de cette région rustre et primaire. On aspire à y vivre paisiblement avec des souliers parfaitement cirés et des cols de chemise bien repassés au rythme de quelques mélodies improvisées dans les rayons du magasin Krine. Même lorsqu'on est un "cul-terreux de Cajun".
Sam ne pouvait vivre ailleurs, il a su exorciser son passé, tenir ses fantômes à distance et mener une vie sereine…jusqu'à l'enlèvement de la petite Lily.
Chargé de la retrouver, Sam embarque sur un vieux steamer à la dérive pour un voyage plus éprouvant que prévu. Remontant le fleuve, il y a la menace des coups de pelle et des colts mais aussi ce kidnapping qui réactive, au fur et à mesure de l'enquête, les résonances lointaines de sa propre histoire intime sur laquelle le temps a passé…


Tim Gautreaux n'est plus un auteur prometteur. Avec un troisième roman ample, âpre et généreux laissant le sentiment d'une simplicité enveloppante, il est désormais un romancier aguerri. Comme dans le précédent opus le dernier arbre, il parvient à tisser les fils de deux drames intimes au coeur d'un récit d'aventure palpitant. On y retrouve certains tropismes : la brutalité des choses faisant de l'humanité quelque chose de précieux et d'éclatant, le murmure d'un monde qui se désagrège, un homme intègre confronté à ce qui le dépasse …des composantes propres à dessiner brillamment un roman sombre et puissant.
Bien que les personnages soient taillés au canif, l'histoire ne se contente pas d'une trame cousue de fil blanc. Elle se développe le long de petites failles sans pour autant explorer les consciences, Tim Gautreaux a préféré construire un récit dense, offrant des images fortes et sobrement hanté par la question de la perte, du deuil, de la résilience et de la justice. Il n'y a donc ni esbroufe, ni surenchère, mais un texte qui se colore d'une tonalité profonde et grave avec une humilité passionnante. On se laisse ainsi facilement prendre par un récit qui ressuscite un monde rural clivé et archaïque, une narration baignée par la foi solide en la morale de Sam et qui accorde peu de place pour des sentiments flottants entre les lignes.
Roman captivant. Auteur convaincant.
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Dans la famille on a pas eu d'bol, je tire Sam Simoneaux et je retiens un.
Bébé unique rescapé d'un massacre familial, le gars aura cependant eu la fortune de réchapper à une guerre qu'il aura connue sur le tard.
Et là, vous vous dites que le bonhomme a le uc bordé de nouilles.
Oui, mais non.
Devenu responsable d'étage d'un grand magasin, il ne pourra empêcher l'enlèvement d'une gamine, Lily Weller, et donc, de par le fait, un licenciement sec dans la foulée. Alors qu'avec un s'il vous plaît et un peu de crème, ça passait tout seul.
Mais le garçon a de la ressource et de la bonne volonté à revendre.
Désormais pianiste amateur et troisième lieutenant sur l'Ambassador, fier bateau à aubes (et non à daube, cf le Titanic) sillonnant le Mississipi, il n'en reste pas moins tributaire des Weller et mettra donc un point d'honneur à retrouver leur fillette coûte que coûte.

Très joli moment offert par un Tim Gautreaux fort inspiré.
Pas que le récit soit démonstratif en terme d'action pure et de twists endiablés, le rythme est à l'image fidèle de l'Ambassador traçant sereinement son sillon sur les eaux saumâtres du Mississipi, mais il est un domaine dans lequel l'auteur excelle, l'ambiance.
Sur fond de jazz mystique et enjoué déversé dans de bien sombres salles enfumées, l'auteur nous emporte dans une quête, une inaccessible étoile - certain que quelqu'un en fera une chanson, un jour - celle de la vie plus forte que l'affliction et la désolation planant sur ces bien tristes hères.

Une galerie de portraits divers et variés, tant sur le plan humain que celui de l'inculture dangereusement crasse qui parfois les habite, fera le bonheur des petits et des grands.
Comme ça, de visu, je tablerai sur une fourchette de 1,62m à 1,93m histoire de répondre à une interrogation plus que légitime.
Les protagonistes enchantent -souvent déchantent- tout comme le contexte original qui ne cesse de vous envelopper de ses mélopées jazzy égrenées au rythme de l'eau.
Un bonheur de lecture qui se marie, paradoxalement, fort bien avec une sombre trame habilement troussée.

Nos disparus est un récit passionnant aux ramifications multiples.
La famille, l'héritage, la descendance, l'inné et l'acquis, un questionnement douloureux de tous les instants qui saura vous séduire pour peu que vous daigniez embarquer à bord de l'Ambassador, fier bateau à au...
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Quel magnifique livre ! J'ai un énorme coup de coeur pour ce roman de Tim Gautreaux et le referme à regret. Mélange de quête et d'intrigue à suspense, ce roman fleuve, qui suit les méandres du Mississipi, contient tous les ingrédients nécessaires pour séduire le lecteur : une trame bien ficelée, des dialogues accrocheurs, une peinture de l'époque précise, des personnages attachants et des décors somptueux – ici le Mississipi, ses forêts et son arrière-pays.

Sam Simoneaux est un jeune catholique honnête et travailleur marqué par un drame terrible. Sa famille tout entière a en effet été massacrée lorsqu'il était enfant par le clan des Cloat, des fermiers sans foi ni loi qui hantent encore les comtés de leur région. Après la Grande Guerre, Sam rentre à la Nouvelle-Orléans et devient responsable d'étage aux grands magasins Krine. Il pense avoir trouvé un peu de paix auprès de son épouse. Hélas, sa vie bascule à nouveau le jour où Lily Weller, une fillette de 3 ans, est enlevée sous ses yeux. Licencié et incapable d'oublier cette tragédie, il se fait engager sur l'Ambassador, le bateau à bord duquel travaillent les époux Weller, et va tout tenter pour retrouver la trace de Lily en enquêtant à chacune de leurs escales. C'est ainsi que les Cloat réapparaissent dans la vie de Sam, qui va devoir affronter ses pires démons, poursuivant ses ennemis jusque dans les étendues sauvages de l'Arkansas.
Tim Gautreaux parvient brillamment à redonner vie à cette époque fascinante où les bateaux à aubes descendaient le fleuve et où l'on swinguait sur les premiers airs de jazz, dans une nation en pleine expansion dont les étendues les plus reculées étaient en proie à la loi du plus fort. Nos disparus est à la fois l'histoire bouleversante d'une rédemption et une méditation profonde sur la loi, la culpabilité, la force des liens du sang et l'inutilité de la vengeance.
Un immense bonheur de lecture.
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Les armes à feu doivent rester au vestiaire!

Après avoir décimé une forêt dans son précédent livre, Tim Gautreaux nous invite en croisière à bord de l'Ambassador, bateau à aubes décrépi sur le majestueux Mississippi.
Car cette salle de concert flottant est bien un des personnages de cette peinture sociale et historique des années 20 aux Etats Unis.

Quel conteur, monsieur Gautreaux!
On s'y croit, sur les parquets cirés, tapant du pied sur de la Blue Grass music au rythme du banjo de "Turkey in the straw".
On participe aux bagarres générales de culs-terreux avinés au tord-boyau de contrebande, au rythme des quadrilles de musique country et du fox-trot. Un monde joyeusement violent, de bourgeois élégants, de petits métiers miséreux, de bougres primaires et immoraux, de cousettes à aigrettes, de joyeux fêtards en canotiers et de musiciens déchaînés. Les années folles remontant le grand fleuve depuis la Nouvelle Orléans, sous fond de prohibition et avant la Grande Dépression.

Dans cet univers de plaisirs et de musique de jazz, Sam Simoneaux se retrouve embarqué à double titre d'employé et de détective sur les traces de rapt d'enfant.
Sam, cajun ancien combattant, orphelin d'hier, et père de jeune descendance disparue, porte en lui un sentiment de perte si fort qu'il s'implique et s'investit en compassion et empathie. Chercher les traces d'une petite fille le fera s'égarer dans les trous reculés de l'Arkansas et du Mississipi, ses habitants frustres et sa végétation luxuriante. Il y retrouvera la piste de sa propre tragédie familiale.

En dépit de la violence du contexte, il y a une gaité débridée, une énergie vivifiante dans la narration. Moins sombre que son livre précédent, l'auteur nous offre une histoire forte avec des personnages attachants, racontant magnifiquement sa région et les hommes qui l'ont construite.
En dépit d'un lourd contexte de vengeance et de culpabilité, on referme le livre avec l'espoir que vivre sans haine peut être la plus belle vertu humaine.

Très beau voyage musical!
Et remerciements à Masse critique et aux Editions Seuil (www.seuil.com) pour ce partenariat
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Tim Gautreaux était une des belles découvertes de l'année 2013 avec son Dernier arbre. Il confirme avec Nos disparus tout le bien que l'on pouvait penser de lui.
Comme dans son premier roman, nous sommes en Louisiane après la Première Guerre mondiale. Débarqué à Saint-Nazaire le 11 novembre 1918, Sam Simoneaux n'a pas connu les combats mais est resté plusieurs mois pour mener une tâche absurde : tenter de déminer les champs de batailles en récoltants obus, bombes, mines et grenades non explosés pour les faire sauter définitivement. Un travail éprouvant et à l'image de toute la guerre, traumatisant.
C'est ce jeune cajun intelligent mais un peu timide, pétri d'une éducation catholique, que Tim Gautreaux nous propose de suivre à son retour. Devenu chef d'étage d'un grand magasin de la Nouvelle-Orléans, Sam va être incapable de retrouver une petite fille de trois ans qui a échappé à la surveillance de ses parents et dont il apparaît vite qu'elle a été enlevée. Pointé du doigt par les parents de la fillette, par son patron et même, dans une certaine mesure, par sa propre épouse pour n'avoir pas pu empêcher le drame, il décide de se lancer seul à la recherche des kidnappeurs. Une enquête qu'il va mener le long du Mississipi à bord de l'Ambassador, bateau d'excursion à aubes qui remonte et descend le fleuve le temps d'une saison avec un orchestre de jazz et sur lequel travaillent les Weller, parents de la petite disparue.

Comme le dernier arbre, Nos disparus est d'abord le roman d'un monde en train de disparaître, la Grande Guerre étant le marqueur d'un passage définitif à un vingtième siècle dans lequel il faudra désormais que les protagonistes trouvent leur place. de l'Ambassador lui-même qui, comme une vieille putain trop maquillée finit de naviguer sur le Mississipi avec des couches de plus en plus épaisses de peinture qui masquent mal son délabrement jusqu'à la découverte d'une famille de hors-la-loi qui achève de se décomposer en passant par ces villes du bord du fleuve survivantes du temps de l'industrialisation glorieuse dont elles ne semblent avoir gardé que la fumée et la pollution tandis que la population, lumpenproletariat ravagé par l'alcool frelaté, se meurt lentement, le monde saisissant que dépeint Gautreaux est l'expression même de ce changement qui, s'il est peut-être plus lent que dans l'Europe qui a vécu la guerre, n'en est pas moins inéluctable.
C'est dans se monde que Sam Simoneaux se débat avec sa culpabilité. Pour avoir laissé la petite Lily Weller se faire enlever, pour avoir survécu au massacre de sa famille quand il n'avait que six mois, pour avoir laissé derrière lui, en France, une orpheline blessée par sa faute. le poids de cette culpabilité et celui de l'absence de ces disparus pèse sur ses épaules tout au long de ce roman. Pour autant, et même s'il semble parfois, dans un bien catholique exercice d'auto flagellation, se résigner à supporter ce fardeau, Sam n'en démontrera pas moins une impressionnante force de caractère et, surtout, une belle capacité à l'empathie et à lutter contre les sentiments les plus sombres qui pourraient le guider.
Car si Gautreaux reprend comme dans son précédent roman sa réflexion sur les liens familiaux – ceux dont on hérite et ceux que l'on crée – il pousse ici plus que dans le dernier arbre une autre thématique importante de son oeuvre qui n'en fini pas de bouleverser Sam Simoneaux et de nourrir ses atermoiements : la question de l'inanité de cette vengeance qui, chez Gautreaux, dresse une frontière entre sauvagerie et civilisation.

Tout cela se dessine dans un roman constamment en tension dans lequel s'enchaînent les scènes surprenantes ou poignantes derrières lesquelles se dessine une société en plein changement dans laquelle certaines choses ne changent cependant pas : le racisme et la discrimination à l'égard des minorités, qu'il s'agisse ici des musiciens noirs embarqués sur l'Ambassador ou des Cajuns, l'impunité dont bénéficient les plus violents et les plus riches. Sans que pour autant Sam Simoneaux abandonne tout espoir de vivre lui aussi avec sa famille le rêve américain. Un rêve dont l'Ambassador, au sortir d'une séance de rafraîchissement de ses peintures, représente une belle métaphore sous les yeux de Sam :

« Il leva la main, puis la laissa retomber.
-Je n'y comprends rien. Il y a quelques jours encore, c'était une épave puante. Aujourd'hui, il me donne envie de partir en croisière au clair de lune. »

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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critiques presse (5)
LaLibreBelgique
28 septembre 2015
Porté par l’écriture d’un conteur-né, qui excelle à éveiller la gourmandise de son lecteur, “Nos disparus” aurait dû porter un autre titre : “Le fantôme sur la chaise vide”.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LeFigaro
12 septembre 2014
Nos disparus est le roman d'un formidable conteur. D'un auteur généreux qui n'occulte rien de la petitesse et de l'ignominie des hommes, mais sait aussi en montrer la fragilité, les blessures et parfois les moments de grâce.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeSoir
12 septembre 2014
Dans «Nos disparus», roman-fleuve épatant, Tim Gautreaux suit un homme qui porte le poids du monde sur ses épaules.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Telerama
10 septembre 2014
L'écrivain construit une fresque musicale et terrienne autour d'un homme qui ne se remet pas de son enfance [...].
Lire la critique sur le site : Telerama
LesEchos
02 septembre 2014
« Nos disparus » se dévore comme un roman épique, distillant sa petite musique de paix, en autant de notes bleues portées par les brumes fantômes du Mississippi.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
Sous ses doigts, il se passa quelque chose d'étrange : il était moins concentré sur sa partition, et son tempo s'en trouva amélioré. Il se mit à ressentir ses notes au lieu de seulement les déchiffrer sur la page. Penchant la tête, il s'écouta jouer de mieux en mieux, triste à en pleurer alors que les danseurs tournoyaient joyeusement au son de sa musique.
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Sam se retourna sur le flanc, les ressorts couinant sous son poids.
"Petit, un pistolet dans la poche d'un homme change sa façon de penser. Quand il n'en a pas, il hésite à prendre certains risques. Quand il en a un, il va là où il ne devrait pas, ou fait ce qu'il ne devrait pas faire. Il pense qu'une arme est un passe-partout, mais il se trompe.
- Mais c'est aussi une protection, non ? Un dispositif de sécurité ?
- Quand on ne sait pas nager, il vaut mieux ne pas s'approcher de l'eau.
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Il lui vint à l'esprit cependant que depuis il aurait pu comprendre, à un moment ou à un autre, si la vengeance était importante. Mais à quoi pouvait-elle bien servir ? A rendre la monnaie de sa pièce à un salaud ? On ne lui avait pas appris à penser de cette façon. Son oncle lui avait dit et répété que la vengeance ne menait nulle part et qu'un salaud se punissait tout seul en en étant un.
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Le jazz était encore une denrée rare au long du Mississippi, et les amateurs, les jeunes gens, les mordus de danse - huppés ou péquenauds, ouvriers de scieries et beautés de plantations - descendaient jusqu'à la rive le soir venu pour prendre d'assaut le vapeur éclatant de lumière et se glisser à la nuit tombée sur le pont afin de respirer la brise, et exécuter les pas, ou plutôt se laisser guider par cette étrange et puissante musique qui remontait le fleuve à leur rencontre depuis La Nouvelle-Orléans.
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"On aurait presque envie d'en rire. Pourtant, quand on y pense, il n'y a rien de drôle dans tout ça." (Sam)
Charlie rendit le gros couteau Bowie à son sinistre propriétaire.
"En fait, les trucs qui font rire sont jamais vraiment drôles. C'est pour ça qu'on peut pas faire autrement qu'en rire.
- Je vais y réfléchir.
- Si tu finis par comprendre, tu m'expliqueras ce que je voulais dire par là."
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Videos de Tim Gautreaux (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Tim Gautreaux
Avec Joss, libraire à Vannes (56), découvrez désormais une semaine sur deux un nouvel ouvrage. Romans, polars, beaux livres, littérature jeunesse : tout y passera !
Cette semaine, Joss vous parle de sa visite au Festival America de Vincennes, où elle a pu rencontrer la fine fleur des auteurs nord-américains, parmi lesquels :
- Tim Gautreaux, pour Nos Disparus (Seuil, 2014) - Paul Harding, pour Enon (Le Cherche Midi, 2014) - Joseph Boyden, pour Dans le Grand Cercle du Monde (Albin Michel, 2014) - Ayana Mathis, pour Les Douze Tribus d'Hattie (Gallmeister, 2014)
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