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EAN : 9782080709899
503 pages
Flammarion (04/01/1999)
3.95/5   10 notes
Résumé :
Après sa victoire sur Carthage, Rome prend conscience d'être devenue une grande puissance. L'hégémonie qu'elle entend exercer sur le bassin méditerranéen, depuis qu'elle a éliminé sa rivale, se couvre d'un prétexte inlassablement répété : libérer la Grèce de l'occupation macédonienne.


Ce sera l'oeuvre des Flamininus, de Lucius, commandant de la flotte, et surtout de Titus Quinctius, général et plénipotentiaire. Mais, quand les dernières troup... >Voir plus
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Vers le même temps, les ambassadeurs d’Attale et des Rhodiens vinrent annoncer qu’on cherchait à soulever les cités de l’Asie. Il leur fut répondu que le sénat s’occuperait des affaires de cette contrée. La délibération sur la guerre de Macédoine fut renvoyée en entier aux consuls, qui étaient alors dans leurs provinces. En attendant on députa vers Ptolémée, roi d’Égypte, trois ambassadeurs, C. Claudius Néron, M. Aemilius Lépidus, et P. Sempronius Tuditanus, pour annoncer à ce prince la défaite d’Hannibal et des Carthaginois, et pour le remercier d’être resté fidèle aux Romains dans un moment de crise où ils étaient abandonnés par leurs alliés même les plus voisins. Ils devaient aussi lui demander que, dans le cas où les Romains seraient contraints par les injustices de Philippe à lui faire la guerre, il voulût bien conserver au peuple romain son ancienne affection.

Vers la même époque, le consul P. Aelius, qui était dans la Gaule, ayant appris que les Boïens avaient fait des courses sur les terres des alliés avant son arrivée, détacha deux légions qu’il avait levées à la bâte pour faire face à cette attaque, y ajouta quatre cohortes de son armée, et ordonna à C. Ampius, l’un des chefs alliés, de traverser avec ce corps improvisé la partie de l’Ombrie, que les Gaulois appellent la tribu Sapinia, pour aller envahir le territoire des Boïens ; il prit lui-même cette direction en passant par les montagnes sans rencontrer d’obstacles.

Ampius entra sur les terres ennemies et les ravagea d’abord avec assez de bonheur et de sécurité. Puis, ayant choisi près de Castrum Mutilum une position avantageuse, il se mit en campagne pour moissonner les blés, parvenus alors à leur maturité. Il avait négligé de faire reconnaître les environs et d’établir des postes assez forts pour protéger de leurs armes les travailleurs désarmés et tout entiers à leur ouvrage. Aussi fut-il surpris par une brusque attaque des Gaulois et enveloppé avec ses fourrageurs ; l’épouvante gagna même les postes armés, qui s’enfuirent. Sept mille soldats environ, dispersés au milieu des blés, furent taillés en pièces ; de ce nombre était C. Ampius lui-même. Les autres regagnèrent le camp avec terreur ; puis, comme ils n’avaient plus de chefs reconnus, ils partirent tous de concert, la nuit suivante, abandonnant la plus grande partie de leurs bagages, et rejoignirent le consul à travers des bois presque impraticables. Celui-ci se contenta de ravager les frontières des Boïens, fit un traité d’alliance avec les Ligures Ingaunes, et revint à Rome sans s’être signalé dans sa province par aucune autre entreprise.
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Livre XXXIV , ( Les femmes et la politique ) ,
Romains, si chacun de nous avait eu soin de conserver à l'égard de son épouse ses droits et sa dignité de mari, nous n'aurions pas affaire aujourd'hui à toutes les femmes. Mais après avoir, par leur violence, triomphé de notre liberté dans l'intérieur de nos maisons, elles viennent jusque dans le forum l'écraser et la fouler aux pieds; et, pour n'avoir pas su leur résister à chacune en particulier, nous les voyons toutes réunies contre nous. Je l'avoue, j'avais toujours regardé comme une fable inventée à plaisir cette conspiration formée par les femmes de certaine île contre les hommes dont elles exterminèrent toute la race. Mais il n'est pas une classe de personnes qui ne vous fasse courir les plus grands dangers, lorsqu'on tolère ses réunions, ses complots et ses cabales secrètes. En vérité, je ne saurais décider ce qui est le plus dangereux de la chose en elle-même ou de l'exemple que donnent les femmes. De ces deux points, l'un nous regarde nous autres consuls et magistrats; l'autre, Romains, est plus spécialement de votre ressort. C'est à vous en effet à déclarer par le suffrage que vous porterez si la proposition qui vous est soumise est avantageuse on non à la république. Quant à ce rassemblement tumultueux de femmes, qu'il ait été spontané ou que vous l'ayez excité, M. Fundanius et L. Valérius, il est certain qu'on doit en rejeter la faute sur les magistrats; mais je ne sais si c'est à vous, tribuns, ou à vous autres, consuls, que la honte en appartient.
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