Baby-sitters, tome 3

Avec les manga comme Baby-sitters, le risque est de très vite s'ennuyer à cause de la succession de petites histoires qui ne font que très peu avancer l'histoire en elle-même. C'était un risque, mais j'avoue que jusqu'à présent, je ne me lasse pas de voir les petites aventures de nos bébés. Je n'en suis qu'au tome trois, mais j'espère que cela continuera, car ce manga est vraiment un petit bonheur.

Il y a donc six petites histoires. La plupart sont centrées sur Kotaro. Son évolution n'est pas franchement énorme mais on le voit tout de même prendre un peu d'assurance. C'est mignon, comme d'habitude, surtout lorsqu'il essaye d'apporter son bento à Ryuichi. On ne se rend plus compte à partir d'un certain âge des difficultés que peuvent représenter certains gestes tout simple pour des enfants. Tout comme le fait qu'ils peuvent avoir peur de l'eau, se montrer méchant, voire cruel, parce que c'est leur unique moyen de communiquer. C'est aussi ce que j'apprécie dans ce manga. Ce côté « vrai » même si il est mis en scène de façon très mignonne et que tout se termine toujours bien, il y a vraiment une part de réalité qui est d'autant plus touchante.

Côté des jeunes, à savoir nos lycéens, on pourrait dire qu'on explore un peu plus leur univers. Déjà par la venue d'un nouveau Sempai, et aussi d'une camarade de classe de Ryuichi. Non pas que je m'ennuie avec nos bambins, mais c'est aussi agréable de voir les grands avoir leur propres histoires.

Je n'ai pas trop apprécié l'histoire avec la pièce de théâtre à la fin du tome. Assez inintéressante, d'autant plus que Hari Tokeino nous avait déjà dessiné une telle histoire dans l'un des tomes précédents. Par contre, l'histoire sur les sorcières étaient vraiment au top. J'aime vraiment voir la directrice prendre part à certaines aventures. Elle me surprend toujours et nous offre à chaque fois des conseils avisés et de nouvelles facettes.

Une série qui met du baume au coeur… Il n'y a que des bons sentiments (ou presque). le meilleur épisode, Kotaro qui apporte son bento à son frère. Ce qui fait le charme de Kotaro : ce petit air renfrogné, sa détermination, son amour pour son frère.
Pas de véritable histoire, juste quelques moments avec les petits ou leur famille. le sujet va-t-il s'épuiser ? Les épisodes seront-ils moins intéressants ? Je ne sais pas mais pour l'instant, c'est juste agréable.

Si je ne devais choisir qu'un seul titre pour me remonter le moral ou passer à coup sur un super moment, mon choix se tournerait directement vers Baby-sitters.

C'est vraiment un univers mignon, sensible et enfantin ça on doit bien l'accorder, mais bon c'est quand même bien normal quand on a un titre qui met en scène des enfants en bas âges pour exprimer différents messages.

D'ailleurs, parlons des thèmes abordés dans les petites péripéties de nos bambins préférés; Chacun de ses moments abordent la description des sentiments et des ressenti de chacun peu importe le niveau social ou l'âge. Il est important de se rappeler que l'on peut tous faire des erreurs, même en étant adulte.

En effet, même en étant plus âgés que les personnages de ce manga, on apprend où on re apprend des leçons de vie toute simples que nous avons perdu de vue ou tout simplement oublié avec le temps et les aléas de la vie...mais revenir à l'authenticité des sentiments il n'y a rien de mieux !

Bref, vous voulez passer un super moment feelgood et avoir le sourire avec de l'humour, des chérubins en culotte courte, des adolescents, des moment trop mignon ? Foncez lire Baby-sitters

J'avais bien aimé les deux premiers tomes, j'ai donc rempilé avec ce volume.
J'ai ri à plusieurs reprises, et j'ai trouvé très mignon le chapitre où Kotaro, le petit frère de Ryuichi, lui apporte son bento. La mise en scène était succulente, avec la réaction des autres élèves quand ils se rendent compte que Kotaro rend alors son tout premier service.
J'ai bien apprécié ce volume, avec cependant un petit bémol : pour ma part, j'ai eu l'impression que l'auteure enchaînait les anecdotes, au dépend de la progression de l'histoire et de la psychologie des personnages, qui était beaucoup plus présentes dans les 2 tomes précédents. Elle nous écrit d'ailleurs de ne pas hésiter à lui faire parvenir des anecdotes, qui pourraient alimenter son oeuvre.
Malgré cet aspect, il serait dommage de bouder son plaisir à la lecture de ce tome 3.

La perversité avec laquelle Kamitani adore torturer son petit frère m'amuse beaucoup.
C'est sans rappeler la psychologie du chat qui aime jouer avec les émotions de la souris pour la pousser à bout et tester ses réactions. Taka-kun s'en prend toujours plein la tronche et braille en conséquence, je trouve ça drôle bien que ça reste toujours pareil d'un tome à l'autre. Pour le reste, l'histoire ne change pas beaucoup des tomes précédents, c'est une compilation de petites tranches de vie où les bambins découvrent et interagissent avec l'environnement. le mangaka utilise la même recette jusqu'à nous faire bouffer du kawaii à l'overdose avec des jambes bleutées et des gros yeux larmoyants. Un peu lourd à digérer sur la durée.