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Le Silmarillion tome 0 sur 3
EAN : 9782266121026
480 pages
Distribooks (20/11/2003)
  Existe en édition audio
4.01/5   2353 notes
Résumé :
Les Premiers Jours du Monde étaient à peine passés quand Fëanor, le plus doué des elfes, créa les trois Silmarils.
Ces bijoux renfermaient la Lumière des Deux Arbres de Valinor. Morgoth, le premier Prince de la Nuit, était encore sur la Terre du Milieu, et il fut fâché d'apprendre que la Lumière allait se perpétuer. Alors il enleva les Silmarils, les fit sertir dans son diadème et garder dans la forteresse d'Angband. Les elfes prirent les armes pour reprendre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (175) Voir plus Ajouter une critique
4,01

sur 2353 notes
Le Silmarillon est un recueil de récits se situant avant les événements racontés dans le "Seigneur des anneaux", une lecture indissociable et instructive en fait si l'on considère que toutes les légendes évoquées dans la trilogie seront racontées ici dans le détail.
Un récit qui tient de la génèse et qui commence d'ailleurs par une génèse revisitée par Tolkien : "Il y eut Eru le Premier, qu'en Arda on appelle Iluvatar, il créa d'abord les Ainur... ils chantèrent devant lui et il en fut heureux"...
Cette introduction sera suivie de l'histoire des premiers elfes, de la création des Silmarils façonnés par Fëanor et dérobés par Melkor (Morgoth), ce qui déclenchera la première guerre des temps anciens.
Le Silmarillon propose une généalogie complète qui donne de la lumière et permet une meilleure compréhension des nombreuses références omniprésentes dans la trilogie avec notamment l'origine de Sauron, des éclairages sur ce que sont les balrogs ou les orcs, l'arrivée des humains au troisième âge et la création des Anneaux de pouvoir.
Tous ces récits auront une résonnance particulière pour tous ceux qui ont aimé la trilogie, pour ma part j'ai trouvé le Silmarillon rien moins que passionnant et je considère même qu'il s'agit du complément indispensable au "Seigneur des anneaux".
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Résumé :

L'oeuvre se compose de cinq parties :

1) Ainulindalë

Il s'agit d'une sorte de genèse, où Ilúvatar, le premier Dieu, crée les Valar par la pensée. Cette première partie nous décrit la naissance de la Terre, née de la musique des Valar. Ici sont introduit les personnages de Melkor, dieu le plus puissant et le plus doué des Valar, qui tente de se rebeller en changeant la musique, ainsi que d'autres Dieux, eux bienveillants. A l'issue de cette musique, les Valar qui le souhaitent ont la possibilité de descendre sur Terre afin de la rendre habitable pour la future venue des Elfes (Eldar) et des humains. de nombreux Valar font ce choix, dont Melkor, mais avec la volonté de la dominer, entrant ainsi en opposition face à ses congénères.

2) Valaquenta : Histoire des Valar et des Maiar d'après les récits des Eldar

Cette deuxième partie explore les personnalités et relations des principaux Valar qui sont descendus sur Terre, ils y sont décrits comme des divinités de la nature, à l'instar des dieux romains. Il introduit également les Maiar, divinités inférieures serviteurs des Valar.

3) Quenta Silmarillion : L'histoire des Silmarils

La troisième partie de cet oeuvre en est aussi la plus longue. Elle raconte la création du royaume des Valar, Valinor, et des Arbres de lumière, ainsi que la lutte entre eux et Melkor dont l'issue est l'emprisonnement de ce dernier pendant un certain temps. On y voit apparaître les Eldar (Elfes) que les Valar invitent à Valinor pour y vivre avec eux. On assiste alors à une division en différentes branches des Eldar, les trois grandes maisons sont celles qui rejoignent Valinor : les Vanyar, les Noldor et les Teleri, cette dernière elle-même divisée en deux après que le roi Thingol ait décidé de ne pas aller à Valinor afin de rester vivre avec une Maiar, Melian, son peuple devenant alors celui des Sindar et il crée le royaume de Doriath, tandis que ceux toujours désireux de se rendre au royaume de Valar sont dirigés par le frère du précédent roi, Olwë.
L'un des Noldor, Fëanor, le fils du roi Finwë, crée les Silmarils, des joyaux de lumière à partir des Arbres de Valinor. Mais Melkor, alors libéré, complote pour monter Fëanor contre les Valar et ses frères et pour détruire les Arbres. Une fois ces méfaits accomplis, les Silmarils sont volés par Melkor, que l'on surnommera alors Morgoth, et les Noldor menés par Fëanor sont bannis de Valinor et rejoignent la Terre du Milieu. Parallèlement les Valar créent le soleil et la lune pour palier à l'absence des Arbres. Les Noldor et les Sindar s'allient dans une guerre interminable contre Morgoth au cours de laquelle Fëanor est tué. Ces fils et ses frères construisent différents royaumes à travers la Terre du Milieu : les premiers en Beleriand, les seconds et leurs enfants en Hithlum et dans la citée cachée de Gondolfin.
C'est à partir de là que les humaines prennent de l'importance. L'histoire introduit Trois grandes maisons parmi les humains, Bëor, Haleth et Hador. le descendant de la maison de Bëor, Beren parviens à reprendre l'une des Silmarils à Morgoth avec l'aide de Luthien, fille de Thingol et Melian, Eldar qu'il finit par épouser. Ce joyau finira d'ailleurs par provoquer la chute de Doriath, en suscitant la convoitise puis la trahison d'un roi nain. Les deux descendants des maisons de Haleth et Hador, Turin et Tuor, joue ensuite un rôle très important pour le devenir des différents royaumes Elfiques de la terre du Milieu. En effet dans le récit particulièrement dramatique « Turin Turambar », cet humain dont Morgoth a maudit la famille provoque involontairement la chute de Nargothrond, citée caché dans des cavernes, de même que la mort de la plupart de ses amis ainsi que de sa soeur avec laquelle il se sera marié sans que l'un ou l'autre soit au courant de leur lien de parenté. Tuor, cousin de Turin, en revanche parvient à sauver de nombreux Eldar lors de la chute de Gondolfin provoqué par le neveu du roi, Maeglin, jaloux de l'amour que porte sa cousine Idril au jeune humain.
C'est lorsqu'il semble que plus rien de ne peut arrêter Morgoth, qu'Eärendil, fils de Tuor et Idril, avec l'aide de sa femme Elwing, petite fille de Beren et Luthien, parvient à regagner Valinor, avec le Silmarils que Beren avait récupéré. Il parvient ainsi à inciter les Valar à venir en aide aux peuples de la Terre du Milieu et à entrer une nouvelle fois en guerre contre Morgoth. A l'issue de cette bataille Morgoth est vaincu et exilé vers le vide extérieur d'où il lui est impossible de revenir. Les Noldor sont alors autorisés à revenir à Valinor, mais les deux derniers fils de Faënor encore en vie ayant fait le serment de reprendre les Silmarils quel qu'en soit le prix, réussissent à en dérober deux. Cependant ils se retrouvent brûlés à leur contact car leurs actions passées les ont rendu indignes de ces joyaux. Par conséquent L'un se jette dans une crevasse avec le premier Silmarils et le second le jette dans l'océan et part mener une vie d'errance.
Les fils d'Eärendil et d'Elwing, Elrond et Elros, étant à moitié humain et à moitié Eldar, sont amenés à choisir à quelle espèce ils préfèrent appartenir. Elrond choisit la voie des Elfes et fonde le royaume de Fondcombe, tandis qu'Elros choisit l'humanité et crée le royaume de Númenor.

4) Akallabeth : La chute de Númenor

Bien que Morgoth ait été vaincu, son disciple Maiar, Sauron, décide à son tour de régner sur la Terre du Milieu et se retrouve confronté au royaume de Númenor. Si cette nation est au départ prospère et sage, elle devient, au fil des générations, de plus en plus envieuse de l'immortalité et des richesses des Valar. Ainsi sous l'impulsion de Sauron, le roi de Númenor décide de débarquer à Valinor bien que cela soit interdit aux humains et d'arracher l'immortalité aux Valar. En punition pour y avoir posé le pied, Ilúvatar engloutit Númenor dans l'océan et change la forme du monde jusqu'alors plat en rond, rendant ainsi Valinor totalement inaccessible sauf pour les Elfes. Malgré cela quelques opposants au roi parviennent à s'échapper menés par Elendil et ses Fils Isildur et Anárion à bord de neuf navires. On apprend qu'Isildur une fois revenu sur la terre ferme battit le royaume du Gondor.

5) Les anneaux du pouvoir et le troisième Age : Où les récits viennent à leur fin

Cette dernière partie particulièrement courte relate les événements ayant trait au Seigneur des Anneaux. Il y est décrit comment les anneaux des pouvoir furent forgés par les Elfes sous l'influence de Sauron. Puis il y est expliqué l'origine des mages, tel que Gandalf et Sarouman, qui se révèlent en réalité être des Maiar envoyés par les Valar, sous la forme de vieillards, afin de pousser et d'aider les peuples de la Terre du Milieu à se battre contre Sauron. Ensuite cette partie résume très rapidement le Seigneur des Anneaux, donc comment l'Anneau unique fut récupéré par Bilbo puis détruit par Fredon.

Avis personnel :

Le Silmarillion est une oeuvre atypique de la mythologie « Tolkienienne ». En effet si ce roman de Fantasy retrace l'histoire de la terre du milieu de sa création jusqu'aux évènements précédant ceux de Bilbo le Hobbit et du Seigneur des anneaux, il s'agit avant tout d'une oeuvre posthume publiée quatre ans après la mort de l'auteur. le projet de Tolkien était plus vaste et est resté inachevé, ce qui nous est présenté ici est un recueil de légendes formant un tout cohérent, s'apparentant à une fresque chronologique, contrairement aux contes perdus et aux 12 volumes de l'Histoire de la terre du milieu, qui se contentent de regrouper les textes laissés par J.R.R Tolkien. Il ne s'agit pourtant pas simplement de nommer et résumer les différents événements qui se déroulèrent en ce monde imaginaire à la manière d'un livre d'histoire. Ces événements sont relatés au travers des destins des différents protagonistes, chacun des personnages influencent l'histoire de ce monde autant qu'ils la subissent, il est d'ailleurs souvent nécessaire au cours de la lecture de se référer aux diverses annexes, notamment aux arbres généalogiques et à la carte de la Terre du Milieu situés à la fin du livre. le Silmarillion permet d'éclairer le mystère des origines de certains personnages du Seigneur des anneaux, comme Gandalf et Sauron, et de connaitre la généalogie de la plupart des principaux protagonistes elfes et humains. Cet ouvrage s'inscrit donc dans la continuité du Seigneur des Anneaux en y apportant un regard nouveau.
Mais si cet ouvrage est effectivement très intéressant pour qui s'intéresse à l'histoire de la Terre du Milieu, il possède également des qualités qui lui sont propres et justifient à elles seules la lecture de cette oeuvre. Tout d'abord la grande cohérence entre les récits qui s'entrecroisent pour former un tout et qui font qu'aucun d'eux ne semble superflu par rapport aux autres donnent envie au lecteur d'effectuer une lecture intégrale et non de seulement y rechercher les événements faisant référence au Seigneur des Anneaux. Sa grande complexité scénaristique et des liens entre les personnages nécessitent une grande attention lors de la lecture, il serait d'ailleurs recommandé d'avoir au minimum un niveau lycéen pour pouvoir l'appréhender. La narration se présente sous forme de contes relatant les exploits et les malheurs des différents protagonistes, ce qui renforce l'atmosphère héroïque médiévale de l'oeuvre. Les personnages ont tous une personnalité complexe et un rôle à jouer qui lui est propre. C'est le cas par exemple de Faënor, qui est à la fois un génie créatif et un héros lors de la guerre contre Morgoth mais aussi un homme envieux et arrogant qui précipite la chute de son peuple et de sa famille. de nombreux thèmes sont abordés dans cette oeuvre, de nombreux personnages sont victimes de leur propre arrogance ou de leur trop grande soif de richesse ou de pouvoir, Turin provoque la chute de Nargothrond en incitant son peuple à sortir au grand jour pour combattre l'ennemi, ce qui révèlent leur position et permet à Morgoth d'envoyer des troupes les exterminer. de même Thingol, un roi pourtant jusqu'alors très sage, se laisse séduire par la beauté et la puissance des Silmarils et se fait tuer par les nains qu'ils avaient engagés afin de s'en faire un collier. Les récits incitent à rester humble et à ne pas se laisser aveugler par ses désirs. On peut également y trouvé de nombreuses références culturelles, qu'elles soient bibliques ou mythologiques, en effet l'attitude de Melkor, le plus doué de tous les Valar qui tente de soulever une rébellion contre son Père par jalousie envers les Elfes et les humains et tente de monter fait beaucoup pensé à Lucifer, de même le royaume englouti de Númenor n'est pas sans rappeler Atlantis.
Le fait véritablement dérangeant dans cette oeuvre est la place prépondérante de l'hérédité dans le destin des personnages, en effet les personnages ayant une « mauvaise » filiation semblent être perpétuellement condamnés à trahir leurs amis ou leur peuple. C'est le cas de Maeglin, fils d'un elfe noir, dont le peuple n'a jamais vu la lumière de Valinor, qui trahit d'abord son père puis son oncle et provoque la chute de Gondolfin. Il est également expliqué qu'en dehors des trois grandes familles humaines, les elfes n'ont pas confiance dans les autres peuples puisque leurs ancêtres les ont trahis. Bien qu'il soit difficile de savoir quelle était l'intention de l'auteur à ce sujet, il semble cependant judicieux de veiller à ce qu'un public jeune ne fasse pas ce genre d'interprétation pour l'appliquer à la vie réelle.
En ce qui concerne l'édition, il est assez surprenant de voir en couverture une scène tirée du Seigneur des Anneaux, alors que l'action se déroule pour la plus grande partie bien avant, et que le personnage qui y figure, Gandalf n'apparait que brièvement à la fin. Bien que ce choix éditorial fasse effectivement le lien avec le Seigneur des Anneaux, cela semble enlever au Silmarillion son statut de roman méritant à lui seul d'être lu, et implique que seul son lien avec la trilogie de Tolkien justifie sa lecture. Bien qu'il s'agisse d'une édition poche, il est regrettable que celle-ci soit dépourvue d'illustrations tant les descriptions des lieux et des objets les justifieraient.
Ainsi le Silmarillion est une oeuvre complexe qui bien que liée au Seigneur des Anneaux parvient à s'en démarquer et à séduire le lecteur grâce à ses propres qualités. Ce livre peut donc être lu autant pour le plaisir que pour en apprendre plus sur l'univers de la Terre du Milieu.
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Livre initiatique et magique, il transporte ou vous laisse à la porte. Une furieuse envie de chercher les cartes et les écrits qui si rapportent, merci aux passionnés qui partagent leurs folies sur le net. On entre par une porte cachée, celle que l'on aperçoit parfois au fond des bois, sur la lande ou au sommet d'une montagne, dans le monde de Tolkien, on voudrait y rester tellement l'imaginaire est titillé, à la limite de l'addiction. Ou alors, peut être étais je déjà addict sans le savoir...je crois bien que oui, hélas pas de sevrage possible maintenant.
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Le talent de Tolkien m'a une fois de plus séduite !
Le récit de la création du monde (« son » monde) est un émerveillement dans une langue exquise (et je salue la performance du traducteur qui nous offre ce bonheur de lecture !). Un remerciement tout particulier également à son fils, Christopher Tolkien, qui a fait le choix de publier ces textes après la mort de son père : un beau cadeau pour nous lecteurs !

Au début il n'y a qu'Eru (Iluvatar) et le Vide. Puis s'ajoutent les éléments et leurs esprits, puis les Valar. Enfin apparaitront les elfes et plus tard les humains. L'auteur nous dévoile également comment ont été créés les nains, mais aussi les créatures des Ténèbres : orcs, balrogs et Sauron.

Ce récit fabuleux est cadencé en de courts chapitres titrés d'une dizaine de pages en moyenne ce qui facilitent à mon sens la lecture. L'ensemble forme un tout complet : certaines créations sont la cause ou la conséquence d'une autre création, rien n'existe ni ne s'explique sans ce qui a précédé, et au fil des pages j'ai « vu » la Terre du Milieu surgir, j'ai compris le pourquoi des différences et/ou des conflits entre les elfes et autres êtres, …
Il ne faut pas y chercher d'intrigue particulière, on suit l'ordre chronologique de la Création puis de l'évolution du monde, jusqu'à celui de l'époque du « Seigneur des anneaux ». C'est là toute l'intrigue mais quelle intrigue !! C'est tout l'Univers de Tolkien qui prend corps dans ce texte et existe pleinement !

L'écriture de Tolkien est une pure symphonie et je me suis laissée happer par les mouvements lents et graves, pargois plus vifs et enjoués. Tout commence d'ailleurs par la musique et une bataille sonore. Les chants emplissent le récit, et c'est en musique que le livre se referme…

Qu'écrire d'autre : c'est un condensé d'émotions, un livre qui se savoure ! Il va devenir un de mes livres de chevet c'est certain !
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J'ai découvert Tolkien au début des années 2000 grâce aux films de Peter Jackson. J'ai alors lu le Seigneur des anneaux, le Hobbit, Les aventures de Tom Bombadil, les Contes et Légendes inachevées et Les enfants de Húrin. Bien que parfois ardues, ces lectures m'avaient procuré beaucoup de plaisir.

Aussi lorsque j'ai dû me décider à lire un prequel dans le cadre du challenge Multi-Défis, mon choix s'est naturellement porté sur le Silmarillion. D'autant que j'ai lu Beren et Lúthien il y a deux ans et j'avais beaucoup aimé.

La lecture du Silmarillion m'a fait l'effet d'une douche glacée. Je savais que le livre était moins accessible que le SDA mais je ne pensais pas qu'il serait assommant.
Des noms, des noms à perte de vue ! Tolkien nous fait la généalogie de toutes les familles de Nains, d'Elfes et d'Hommes... j'ai l'impression qu'il y a plus de noms que de pages dans ce bouquin.

Le pompon c'est qu'il ne se passe rien ou si peu. L'histoire n'est pas romanesque et elle est brouillonne. J'a cru mourir d'ennui à plusieurs reprises. J'ai fini par passer des pages et lire en diagonales pour en voir le bout.

Malgré tout je reste admirative devant l'imagination de Tolkien et son érudition. Et mon attachement à la Terre du Milieu reste intacte malgré cette lecture pénible ;-)


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Vous pleurerez des larmes sans nombre et les Valar fortifieront Valinor pour vous enfermer au-dehors, afin que même l’écho de vos plaintes ne franchissent plus les montagnes. La colère des Valar s’étend à l’Est à l’Ouest sur la maison de Fëanor, et elle touchera tous ceux qui les suivront. Leur serment les entraînera, les trahira et ensuite leur fera perdre jusqu’aux trésors qu’ils avaient jurés de poursuivre. Tout ce qui commence finira bien mal et la fin viendra des trahisons entre frères et de la peur d’être trahi. Ils seront à jamais les dépossédés.
Vous avez répandu injustement le sang de vos frères, vous avez souillé la terre d’Aman. Pour le sang, vous verserez le sang et au-delà d’Aman vous marcherez sous l’ombre de la Mort. Car si Eru ne vous à pas destiné à mourir de maladie en ce monde, vous pourrez être tués et la mort s’abattra sur vous : par les armes, la souffrance et le malheur, et vos esprits errant devront alors se présenter devant Mandos. Et là, vous attendrez longtemps, vous regretterez vos corps perdus en implorant la miséricorde. Croyez-vous trouver la pitié, croyez-vous que ceux que vous avez tués intercèderont pour vous ? Et pour ceux qui n’atteindront pas le trône de Mandos et resteront sur les Terres du Milieu, le monde deviendra un fardeau qui les affaiblira, ils ne seront plus que les ombres d’un regret quand viendra la race plus jeune. Ainsi, les Valar ont parlé.
(Malédiction de Mandos aux Noldor, lorsqu'ils quittent Valinor)
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Dernier d'entre tous, voici Melkor, le Tout-Puissant. Mais il a perdu le droit à ce nom, et les Noldor, ceux d'entre les Elfes qui souffrirent le plus de sa malveillance, ne le prononcent jamais : ils l'appellent Morgoth, le Noir Ennemi du Monde. Ilùvatar le dota de grands pouvoirs et le mit au même rang que Manwë, partageant les pouvoirs et les connaissances de tous les Valar, mais il les utilisa à des fins mauvaises et tourna sa force vers la violence et la tyrannie. Car il convoitait Arda et tout ce qu'elle renferme, il voulait le royaume Manwë et les domaines de tous les autres Valar.
Déchu de sa splendeur, son arrogance tourna au mépris pour tout ce qui n'était pas lui, esprit impitoyable et stérile. Son intelligence se tourna en ruse pour détourner à ses fins propres tout ce qui pouvait lui servir, et le mensonge lui devint naturel. Au début il aspirait à la Lumière, mais le dépit de n'être pas seul à la posséder le précipita dans une colère brûlante jusqu'à plonger dans une fournaise au fond des Ténèbres. Les Ténèbres furent le principal instrument de ses entreprises maléfiques, et elles remplirent de terreur tous les êtres vivants sur Arda.
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Tu dis vrai, répondit Morgoth. Je suis l’Ancien Roi : Melkor, le premier et le plus puissant des Valar, qui fut avant que le monde ne fut,, et qui fit le monde. L’ombre de mon dessin se projette sur Arda, et tout ce qui s’y trouve se soumet lentement et sûrement à mon vouloir. Mais sur tous ceux qui te sont chers, ma pensée pèsera comme un sombre brouillard fatidique, et elle les plongera dans les ténèbres et la désespérance. Partout où ils iront le mal règnera. Dès qu’ils parleront, leurs paroles seront de mauvais conseil. Tout ce qu’ils feront se retournera contre eux. Ils mourront sans espoir, maudissant et la vie et la mort
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Déchu des sa splendeur, son arrogance tourne au mépris pour tout ce qui n'était pas lui, esprit impitoyable et stérile. Son intelligence se tourna en ruse pour détourner tout ce qui pouvait lui servir, et le mensonge lui devint naturel. Au début il aspirait à la lumière, mais le dépit de n'être pas seul à la posséder le précipita dans une colère brûlante jusqu'à plonger dans une fournaise au fond des Ténèbres. Les Ténèbres furent le principal instrument de ses entreprises maléfiques, et elles remplirent de terreur tous les êtres vivants sur Arda. (p.35)
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incipit :
Il y eut Eru, le Premier, qu'en Arda on appelle Ilùvatar ; il créa d'abord les Ainur, les Bénis, qu'il engendra de sa pensée, et ceux-là furent avec lui avant que nulle chose ne fût créée. Et il leur parla, leur proposa des thèmes musicaux, ils chantèrent devant lui et il en fut heureux. Un long temps s'écoula où ils chantèrent chacun seul, ou à quelques-uns, pendant que les autres écoutaient, car chacun ne comprenait que cette part de l'esprit d'Ilùvatar d'où lui-même était issu, et le sentiment de leur ressemblance mit longtemps à venir. Pourtant une meilleure compréhension leur vint à mesure qu'ils écoutaient et les fit croître en accord et en harmonie.
Et il fut un jour où Ilùvatar fit rassembler tous les Ainur pour leur soumettre un thème magnifique qui leur dévoilait des choses plus grandes et plus merveilleuses qu'il ne leur avait encore révélé.
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