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Louis Jousserandot (Traducteur)
EAN : 9782228891998
202 pages
Payot et Rivages (08/01/2006)
3.85/5   41 notes
Résumé :

En 1855, Léon Tolstoï participa à la défense de Sébastopol, dont la chute mit fin à la guerre de Crimée. Quinze ans plus tard, il écrira la vaste fresque de Guerre et Paix. Ces Récits de Sébastopol en sont la préfiguration. On y trouve déjà la tonalité et le rythme du grand roman à venir. On y discerne aussi le même mélange de scènes guerrières et de tableaux in... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Lors de la guerre de Crimée, Léon Tolstoï était militaire, il fut envoyé à Sébastopol, ville assiégée.
C'est avant tout un témoignage sur la vie des civils, des militaires et les combats.
À son arrivée, tout semble normal, les gens vaquent à leurs occupations, si ce n'est le flot incessant des militaires tout semble normal. Ensuite, avant d'aller au front l'auteur s'arrête à l'hôpital où l'horreur de la guerre nous tombe dessus : soldats agonisants, soldats mutilés, civils touchés. Comment a-t-il pu trouver le courage d'aller se battre après toutes ces descriptions.
Dans "Les récits de Sébastopol", Tolstoï nous montre le peu de valeur que certains hauts gradés portent à la vie de leurs hommes, on y ressent la peur de ces soldats partis pour vaincre et qui se retrouvent face à leur mort prochaine. de plus ce ne sont plus des combats au corps à corps, l'armement a beaucoup changé , ils doivent faire face à des tirs de canons incessants. C'est presque une répétition pour les prochaines guerres à venir, l'industrialisation permet la fabrication massive des armes.
Ayant lu, il y a peu un essai de Tolstoï sur la non-violence, ce récit m'intéressait. Après sa lecture je comprends mieux pourquoi Tolstoï a quitté l'armée et a échangé sur la non-violence avec le tsar Nicolas II pendant quelques temps,puis avec Gandhi et bien d'autres... Et pour finir, la dernière phrase qui montre bien l'absurdité de la guerre,mais ce n'est que mon avis.
"Arrivé au bout du pont, chaque soldat, à peu d'exceptions près, ôtait son bonnet et se signait ; mais en dehors de ce sentiment, il en éprouvait un autre, plus cuisant, plus profond, un sentiment voisin du repentir, de la honte, de la haine, car c'est avec une inexprimable amertume au coeur que chacun d'eux soupirait, proférait des menaces contre l'ennemi et jetait, en atteignant le côté nord, un dernier regard sur Sébastopol abandonné."

Lu dans le cadre du Challenge Solidaire 2019
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Ce qui est bien chez Léon Tolstoï c'est que le succès né de son génie ne tarda pas à poindre. Avec Enfance, écrit il avait 23 ans, son aura rayonna dans toute la Russie, saluée y compris à la cour impériale. La gente littéraire acclama l'oeuvre et Tourgueniev qui tenait alors le haut du pavé l'accueillit comme le futur grand écrivain de la terre russe tant attendu. Les deux hommes se lièrent, se délièrent, se rallièrent sans que jamais l'illustre aîné ne revint sur son enthousiasme que suscitait le talent immense de son jeune confrère. Même au plus fort de leur brouille légendaire, cette estime souvent réciproque d'ailleurs ne se démentit jamais. Bien des regrets émergèrent après leur longue séparation. Quand Tourguenief fut alité, il ne cessa de dissuader Tolstoï de renoncer à son activité littéraire. Bien des choses ont été écrites sur la nature de leurs relations, mais pas toujours avec un sincère désir de vérité et d'exhaustivité.

Quoiqu'il en soit, année 1855 paraît Les Récits de Sébastopol, qu'on peut qualifier comme premier roman de guerre où la réalité resplendit dans toute sa dimension à la fois crue et infâme. Témoin privilégié de cette guerre qui humilia la Russie, cette oeuvre est saluée unanimement par ses pairs. Voici ce qu'en disent quelques auteurs :
" L'article de Tolstoï sur Sébastopol, est merveilleux ! J'ai pleuré en le lisant et crié Hourra ! Je suis très flatté de son intention de me dédier son nouveau récit. J'ai lu l'annonce du Sovremennik dans les Moskovskia Viedomosti. Dieu fasse que vous puissiez tenir vos promesses, c'est-à-dire que les articles passent, qu'on ne tue pas Tolstoï, etc. l'article de Tolstoï a soulevé ici un enthousiasme général. "

En général, après la publication des Récits de Sébastopol, Léon Nicolaievitch est classé parmi les grands écrivains, nous dit son biographe Birukov. Il ajoute qu'AF Coni dans la biographie de Gorbounov cite une opinion très intéressante de Pisemsky sur ces récits. En ce temps, Pisemsky qui avait écrit déjà une oeuvre aussi remarquable que Mille âmes, a dit d'un air somre à Gorbounov, à propos de Tolstoï, alors qu'il débutait, en causant des Récits de Sébastopol dont il venait d'entendre quelques passages : "Ce petit officier nous effacera tous. Nous pouvons passer la plume.

Ce qu'il narrait dans ses récits de guerre avait l'avantage tout autant d'être sans complaisance envers personne. L'aura de Tolstoï gagnait du galon !

Après la réddition de Sébastopol, Tolstoï fut envoyé comme courrier à Pétersbourg. Avant de quitter Sébastopol, il eut l'occasion d'exercer son talent littéraire en composant le récit de la dernière bataille. Voici ce qu'il dit lui-même de ce compte-rendu dans son article : "Après la prise de Sébastopol, le chef de l'artillerie, Krijanovsky, m'envoya les rapports des officiers d'artillerie de tous les bastions et me demanda de faire de ces vingt rapports un seul. Je regrette de n'en pas avoir pris la copie. C'était le meilleur spécimen de ce mensonge naïf, nécessaire, avec lequel se composent les descriptions. Je pense que plusieurs de mes camarades qui ont fait alors ces rapports, s'ils lisent ces lignes, riront en se souvenant comment, par ordre des chefs, ils ont écrit des choses qu'lis ne pouvaient savoir."

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Léon Tolstoï utilise le reportage à la première personne en le mêlant à la fiction pour évoquer le siège de Sébastopol, campagne de la guerre de Crimée en 1855. Si, en France, on ne s'en souvient guère que par des noms de boulevards, en Russie, c'est un moment important de l'histoire nationale et nationaliste.
Tolstoï le dit, il n'évoque pas un homme, un officier, une bataille en particulier. "Le héros de [son] récit, c'est le Vrai" : il veut restituer une ambiance, un contexte, un cadre, y compris par la fiction. Mais cela donne une dimension d'universalité à son texte, c'est une guerre, un siège, mais cela pourraient être toutes les guerres, tous les sièges.
Cependant, il y a une forme d'exaltation patriotique. Il s'agit de montrer l'enthousiasme de soldats, leur sens du sacrifice, au nom de "l'amour de la patrie". "La Russie conservera longtemps les traces sublimes de l'épopée e Sébastopol, dont le peuple russe a été le héros". Or, j'ai lu récemment que Vladimir Poutine citait beaucoup cet ouvrage dans ses discours, il l'instrumentalise donc au service de son idéologie et de sa guerre.
Par conséquent, l'actualité récente a percuté ma lecture de ce récit du XIX ème siècle, à tel point que j'ai pu avoir des doutes sur la chronologie. L'armée impériale se bat ainsi pour Sébastopol, ville portuaire de Crimée - aujourd'hui territoire revendiqué par l'Ukraine mais sous occupation russe depuis la guerre de 2014. C'est une guerre de position, les combattants sont dans des tranchées, et subissent le feu de l'artillerie ennemie, comme pendant la Grande Guerre, comme pendant le siège de Bakhmout en cet hiver 2023. L'ennemi est indistinct, appelé d'ailleurs "lui" : c'est une menace venue de l'Occident mais qui n'a pas d'identité précise, les soldats ne distinguent que des ombres, françaises et britanniques. Or, ces Français semblent alliés aux Ottomans, ayant le même cri de guerre. Les Russes ont donc un sentiment d'encerclement, d'un conflit de valeurs - ce qui, à nouveau résonne avec notre époque.
A l'arrière, dans le premier récit en décembre 1854, la population civile la plus éloignée du front continue à vivre, avec des femmes en chapeau qui se promènent dans les rues et des officiers au café fumant et buvant. le texte oppose donc la vie quasi ordinaire de ceux de l'arrière face aux souffrances des salles d'hôpital, ou plutôt d'amputation.
Les deux autres récits se situent plus tard, et traduisent les horreurs subies par les soldats au front et les civils. Les soldats sont de la chair à canon, interchangeables, qui ne viennent que pour mourir, comme les jeunes appelés russes d'aujourd'hui. Les civils, eux, vivent sous les bombes et n'ont plus de nourriture et d'eau, souffrent du froid et de l'obscurité.
Oui, un récit assez court mais très perturbant en raison de ses liens avec notre époque.
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Les récits de Sébastopol sont des récits de guerre, mais on voit le jeune romancier tolstoï vouloir à la fois raconter la guerre où il est aux avant-postes en tant qu'officier et à chaque page lui tordre le cou. Quand on entend siffler l'obus dans le bastion retranché de Sébastopol, on sait que l'obus va vaincre les forces russes mais pas le romancier, c'est un romancier qui est en train de naître sous les coups de l'ennemi, plus qu'un reporter de guerre d'un genre nouveau, même si celui-ci est excellent.
*****

Quand dans les années 1850, Nicolas tolstoï alors officier d'artillerie au Caucase a trouvé son frère à Moscou désoeuvré et l'a sorti de la débauche, disons le mot, en l'enjoignant de le rejoindre pour en découdre avec les montagnards, il ne savait sans doute pas quel salut il apporterait à son jeune frère avec lequel des liens très forts les unissaient, d'autant plus qu'ils étaient tous deux orphelins de mère, puis de père. En tout cas s'il est bien quelqu'un qui devait à l'autre une fière chandelle c'est bien de Léon tolstoï dont il question, la correspondance l'étaye; et puis on verra que son frère aîné comptait énormément pour lui, Il l'immortalisera dans ses oeuvres. L'artiste tolstoï écrira pendant son temps militaire nouvelles et romans qui lui valurent la célébrité en Russie et dont certains ensuite seront connus dans le monde entier : Enfance, Adolescence, La Matinée d'un propriétaire, Jeunesse, le chantier des Cosaques,... de la beauté et la qualité supérieure de tous ces textes de jeunesse, je ne dirai pas qu' elles ont été enfantées dans une certaine souffrance morale, en tout cas, elles appartiennent assurément à celle d' "un génie littéraire tourmenté", comme dira Alain Refalo.

On imagine quelle a pu être la tristesse de tolstoï quand quelques années plus tard, il se rendit à Hyères en compagnie de sa soeur Marie Nicolaevna et ses enfants rejoindre son frère Nicolas, atteint d'un mal profond. Cette fois c'était au tour de Léon de voir son frère dans un drôle d'état, mais cette fois-là ce n'était pas pour un mal être, la tuberculose eut raison de Nicolas, cet homme bon qui voulait tant vivre et qui eut sur Léon la meilleure influence. Il s'éteignit peu de temps après leur arrivée.

Ce fut un des grands drames de la vie de Léon tolstoï, la perte de son frère aîné et on comprend mieux cette histoire de bâton vert qu'avait initié Nicolas qui n'est pas sans rappeler le lierre qui unit les deux tombes des frères Van Gogh à Auvers-sur-Oise..

tolstoï aura ensuite ces mots pour son frère : "Si j'ai quelque chose de bon en moi, je le dois à Nicolas"

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Trois courtes histoires semi-fictives qui appartiennent à la première et en même temps peut-être à la meilleure littérature pacifiste de l'histoire. Tolstoï offre une description du siège de la ville de Crimée de Sébastopol en 1855 par les Français. Dans la première partie, nous arrivons à voir tout ce qu'un observateur expérience dans la citadelle sous le feu français. Il est écrit sous la forme "vous" ("imaginez que vous voyez"), ce qui a un effet de renforcement. Surtout les scènes dans les salles d'hôpital et la maison funéraire sont terrifiantes. À la fin de la première partie suit une morale sarcastique : les hommes sont braves après tout, ce qui les tient debout, c'est le pur patriotisme russe ! Une petite histoire du meilleur genre. Tout simplement impressionnant.
La deuxième partie est un peu plus complète et sophistiquée, mais développe le thème précédent. Désormais, les personnages principaux sont des officiers de l'armée russe, certains plus frivoles que d'autres, qui s'occupent principalement de leurs décorations. Après les descriptions des plus grandes horreurs du bombardement, il y a une description légère du Sébastopol à la mode : messieurs et dames qui sortent, paradent et flânent. Cela culmine dans une description hallucinante du bombardement, dans lequel un officier russe est tué : ses dernières impressions sont méticuleusement enregistrées jusqu'à sa mort. En revanche, la vie mondaine et une fraternisation cynique avec les Français pendant une courte période de trêve s'ensuit. C'est une histoire dévastatrice.
La dernière partie suit deux frères en route pour Sébastopol. La préparation de l'histoire est assez lente avec de nombreuses conversations sur des problèmes mineurs. Une fois en ville, les frères se séparent. Et puis ça va vite. L'histoire décrit comment ils périssent tous les deux sans grande bravade lors de l'assaut du bastion, qui est la prise finale de Sébastopol par les Français. Il se termine par une description de la ville horriblement dévastée et de la ruée des troupes russes pour en sortir.
Cela n'a pas encore l'allure épique de Guerre et Paix, mais cela montre l'exceptionnel talent d'écriture des premiers Tolstoï.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Pourquoi, de nos jours, n'y a-t-il que trois espèces d'hommes : les uns, qui acceptent la vanité comme un fait existant, nécessaire, juste par conséquent, et qui s'y soumettent librement ; les autres, qui la considèrent comme un élément néfaste, mais impossible à détruire ; et les troisièmes, qui agissent sous son influence avec une servilité inconsciente ? Pourquoi les Homère et les Shakespeare parlaient-ils d'amour, de gloire et de souffrances, tandis que la littérature de notre siècle n'est que l'interminable histoire du snobisme et de la vanité ?
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Le lendemain, le bombardement continua toujours avec la même violence. A onze heures du matin, Volodia Koseltsov se trouvait parmi les officiers de la batterie et ayant pu déjà un peu s'accoutumer à eux, examinait ces nouveaux visages, observait, contait des anecdotes. Cette conversation modeste, avec quelque prétention à la science, des officiers d'artillerie, lui inspirait du respect et lui était agréable. La jolie mine d'ailleurs de Volodia, réservée et innocente, prédisposait en sa faveur. Le plus ancien des officiers dans la batterie, le capitaine, un roux de petite taille, portant un toupet et les cheveux lissés sur les tempes, qui avait été nourri dans les anciennes traditions de l'artillerie, un chevalier servant des dames posant pour le savant, interrogeait le jeune homme sur ses connaissances dans son art, sur les nouvelles découvertes, le raillait gentiment sur sa jeunesse et sa jolie figure et le traitait en somme comme s'il était son fils, ce qui n'était pas sans plaire beaucoup à Volodia. Le sous-lieutenant Diadenko, un jeune officier qui parlait et avait l'accent petit-russien, avec son manteau déchiré et ses cheveux ébouriffés, bien qu'il
eût le verbe très haut et qu'il ne laissât échapper aucune occasion de discuter âprement sur tout sujet, malgré ses mouvements brusques, plut quand même à Volodia qui, sous cette rude écorce, eut vite fait d'apercevoir un excellent homme et un très bon cœur. Diadenko offrait à tout moment ses services au jeune officier et lui démontrait qu'aucune des batteries de Sébastopol n'avait été établie suivant lesrègles. Il n'y eut que le lieutenant Tchernovitski, avec ses hauts sourcils, bien qu'il fût plus poli que tous les autres et qu'il portât une tunique assez propre, non pas neuve, il est vrai, mais soigneusement raccommodée, bien qu'il exhibât une chaîne d'or sur un gilet de satin, qui ne fut pas beaucoup du goût du jeune homme. Il ne cessait de le questionner sur l'empereur et le ministre de la guerre, il lui racontait, avec un enthousiasme assez factice, les exploits de bravoure accomplis à Sébastopol, il se plaignait de la rareté du vrai patriotisme, de l'absurdité des dispositions prises, bref, il faisait étalage de beaucoup de connaissances, d'esprit et de nobles sentiments ; mais tout cela parut à Volodia être appris d'avance et peu naturel. Et surtout, il avait remarqué que les autres officiers évitaient presque de parler à Tchernovitski.
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Il vous semble entendre à deux pas de vous le bruit de la chute d'un boulet, et de tous les côtés vous arrivent le sifflement des balles, qui tantôt bourdonnent comme des guêpes, tantôt gémissent et fendent l'air en vibrant comme une corde d'instrument, le tout dominé par le grondement sinistre du canon qui vous secoue des pieds à la tête et vous emplit de terreur.
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Dans les moindres rides de ces visages hâlés, aux pommettes saillantes, dans chacun de ces muscles, dans ces larges aux épaules et ces larges pieds chaussés d'énormes bottes, dans ces mouvements calmes, sûrs et lents, vous reconnaîtrez ces traits principaux qui font la force du Russe, la simplicité et l'obstination.
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Vanité, vanité, vanité partout, même sur le bord de la tombe et chez des gens qui s'apprêtent à mourir pour un haut idéal. La vanité! Elle peut être le trait caractéristique et la principale maladie de notre siècle.
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