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Critique de lalahat


Ce premier roman de Steve Tolz retrace l'histoire familiale d'un personnage désopilant et touchant à la fois : Jasper Dean. Plus qu'une histoire de famille, c'est plus exactement l'histoire de son écriture. Et c'est en cela que le roman est particulièrement intéressant. L'auteur sait tenir son lecteur en haleine, et dès le début, l'accroche avec un aveu surprenant de la part du narrateur Jasper Dean : il a tué son père et est en prison au moment où il démarre son récit. le roman se clôt sur la fin du récit écrit par Jasper, et met en abîme l'ensemble du texte.
Loin du drame, c'est au comique et au rocambolesque que le style s'apparente. Chaque ligne vous fait sourire, voire rire tout haut. L'auteur manie une écriture tellement riche en images et métaphores d'une drôlerie irrésistibles.
La relation père-fils faite d'amour et de haine tend le récit, d'un bout à l'autre, d'une émotion omniprésente, toujours chargée d'autodérision.
Tout lecteur français percevra l'histoire de cette famille australienne comme excentrique à l'aune de sa propre culture. On ne peut toutefois rester insensible à l'humour tout en second degré qui nous fait parfois défaut. Et enfin, on ne peut être que touché par la référence française à travers le personnage de la mère de Jasper, d'une beauté à peine descriptible.
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