Ce tome livre le dénouement surprenant de cette trilogie extraordinaire. Trois fois la même histoire, racontée et vue sous trois angles différents et dont chaque album est guidé par la haine et la rancune du personnage principal du tome en question.
Après nous avoir plongé dans les pensées sombres de Joe et de Martha,
Philippe Tome et de
Ralph Meyer surprennent en choisissant Dillon comme troisième acteur principal de ce triptyque, alors qu'on aurait pu s'attendre à Arthur.
Dillon c'est cet indien Navajo bizarre qui était venu chanté une berceuse (assassine) à l'arrière du taxi de Joe dans le premier tome et dont
Ralph Meyer avait colorié la petite poupée de cette couleur jaune typique à cette série, afin d'attirer le regard du lecteur dans le second tome.
Un Dillon dont la vie est ruinée à cause d'une fausse accusation, mais surtout à cause de la mort de sa fille Hope et de sa femme Shinya. Un Dillon animé de cette haine qui incite au meurtre et qui transforme les acteurs d'un fait divers banal en meurtriers. L'histoire de Dillon qui est au centre de ce récit et qui lentement assemble toutes les pièces de ce puzzle en trois tomes.
Conclusion haletante et surprenante d'une trilogie construite sur un fait divers dont les acteurs s'emballent dans des pensées meurtrières sous l'emprise de la rancune, et qui se conclue par le message suivant :
La rancune est une prison que l'on partage avec son bourreau !