Soda se retrouve confronté à un trafic de matière nucléaire et la tentation est grande pour notre pasteur de partir avec le fric: arrêter sa double vie, quitter new York, soigner sa maman et l'éloigner des mafiosi qui lui font la cour...
Mais la caporal Linda sera la pour l'épauler quoiqu'il arrive
un scénario digne des meilleurs polars noirs, un dessin où le mouvement et l'action sont omniprésent, comme toujours, SODA est une réussite.
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Soda, confronté à un trafic de matière fissile, pense empocher les 10 millions et emmener sa mère loin, au soleil. Il envisage même partager avec le sergent Tchaïkowski avec qui il partage davantage encore...
Le fait que Soda puisse imaginer un instant devenir ripou... cela me laisse pantois. Ensuite, on a un tome assez décousu, où le fil rouge est distendu, assez lâche et peu convaincant.
Humour, poursuites, flingues et règlements de compte... sont au rendez-vous, mais je n'ai pas été saisi. Même le découpage "cinématographique" des planches m'a semblé moins bon.
Plus largement, ce genre de BD et d'évolution du personnage principal soulève toujours en moi la même question: le premier tome se situe dans les années 1990 (à vue de nez) et le tome 11 en 2004, ou quasi, alors que le héros n'a pas pris une ride. Et le scénario, colle à l'actualité, la Russie implose, l'empire soviétique prend l'eau de toutes parts. Mais il y a là (en ce qu me concerne) un hiatus difficile à avaler. Vient se greffer là-dessus, un parfum de soupçon de théorie du complot. Pas trop à mon goût.
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Je n'ai pas été convaincue. J'ai eu l'impression que cet épisode était une recette sans âme : un peu de blues du policeman, un peu de sexe, un peu de rêve d'argent et d'évasion, des coups de feu. Une déception. Une seule chose m'a plu dans cet album, c'est la course-poursuite déjantée qui dure 7 pages.
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L'auteur avait déjà dénaturé son personnage lors du tome précédent, en faisant ressortir le pasteur qui sommeille en David, le temps d'une amnésie. La transformation subie par le personnage lors de cette histoire de contrebande de produits radioactifs est par contre moins crédible.
On a en effet du mal à accepter Soda dans un rôle de ripou car ça ne colle pas au personnage. Même sa maman semble changée lors de ce tome et là aussi, on a un peu de mal à accepter les changements, même si cela passe déjà beaucoup mieux que pour Soda. Une maman qui court les rues et simule des malaises et un Soda ripou ? Non, ça ne passe pas.
Le scénario est cependant toujours parfaitement maîtrisé et la lecture est toujours aussi divertissante. L'humour est un peu moins présent et le ton de cet album est également plus sombre.
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Dans la lignée du 9e tome ou Tome a déconstruit le personnage de Soda pour le reconstruire et donner un nouveau souffle à la série, ce 11e tome est le parfait exemple.
On est sur un tome qui fait le parallèle avec l'histoire du père de Soda et il y a forcément un écho entre les deux, le besoin de protéger la même femme qui est au centre de leur vie.
Sans être abouti, ce tome est profond et est, à mes yeux, la première pierre du renouveau de Soda.
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-Linda ! Je veux vous épouser ! Grognez une fois pour dire "oui" !
-Aucune chan... ce... tant que vous me vouvoierez.
Un projet de 7 années. Un projet entre deux amis de 40 ans. L'immense fierté qu'il ait été confié, dès ses débuts, à notre jeune maison d'édition. L'immense tristesse que Philippe Tome ne soit plus avec nous. Une semaine avant de nous quitter, Philippe Tome nous envoyait le scénario de la dernière planche de la Mort à Lunettes. Un an et 22 jours plus tard, nous vous présentons son dernier titre, partagé avec Gérard Goffaux.
Nous sommes, à jamais, reconnaissants de la confiance qu'il a accordée à notre maison d'édition et espérons que cet album vous plaira autant qu'à nous.
https://kenneseditions.com/product/la-mort-a-lunettes/
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