Le tome 4 est une longue, (très, trop) longue course poursuite pour rattraper un billet de 100 dollars sur lequel figure le nom de la cible d'un tueur à gages. Par conséquent, c'est aussi une longue traque pour chopper le tueur en question.
Je me suis vu dans le Vol 747 pour Sidney, suivant le sparadrap qui change de propriétaire... Mais
Hergé use du truc sur 2-3 planches. Ici, on a droit à ce ressort sur le tome complet.
C'est dire si je me suis ennuyé.
Dans Soda, on entre de suite dans le vif du sujet. C'est la marque de fabrique. Plouf, immersion totale. Ce manque de renouvellement, de flexibilité dans les approches est un peu dommage ici, vu l'importance qui est donnée au tueur à gages. On découvre au bout de plusieurs pages que tout le monde le connaît et qu'il est très fort.
Je ne mentionnerai même pas la fin, digne de Bold and Beautiful... un happy end poussé à l'extrême. Assez peu en phase avec l'odeur de polar noir (avec humour) que les auteurs veulent donner à la série.
Reste un découpage plutôt bien fait, où Tome utilise les codes du genre. Mais (comme d'habitude) je trouve que le trait de
Gazzotti ne suit pas. C'est bien, mais... cela ne suffit pas, à mon avis.