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EAN : 9782709642798
264 pages
J.-C. Lattès (09/01/2013)
3.47/5   1034 notes
Résumé :
Prof d’histoire-géo mariée à un politicien narcissique, Mariette est au bout du rouleau. Une provocation de trop et elle craque, envoyant valser un élève dans l’escalier. Mariette a franchi la ligne rouge.
Millie, jeune secrétaire intérimaire, vit dans une solitude monacale. Mais un soir, son immeuble brûle. Elle tourne le dos aux flammes se jette dans le vide. Déserteur de l’armée, Monsieur Mike a fait de la rue son foyer. Installé tranquillement sous un po... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (232) Voir plus Ajouter une critique
3,47

sur 1034 notes
Le bon dieu s'énervait dans son atelier
En regardant ce monde qu'il avait fabriqué
Les gens se battent comme des chiffonniers
je n'arrive plus à dormir en paix

pour faire un monde à mon Dieu que c'est long x 4

Hugues Aufray, 1966

--------- 3 M : Millie, Mike et Mariette -------
Pour une, Tout feu tout flamme et tout se consume
Pour le SDF, sur son bitume, un tout nouveau costume
Pour la paumée, la résignée, faut qu'elle s'assume ...
Et ce bon Dieu , dans l'atelier tient les ficelles de ses marionnettes
--------------------- M 3 ------------------
c'est un début , prend part au comment se ment
Révèle toi , marche bien droit et va du devant
lentement , surement tu sortiras de tes ment- songes
ne te retourne pas, ou bien sinon, tu te rallonges....
Voilà, voilà c'est tout simple la recette
du miracle de la mi-raclette

prix de l'optimisme 2013
y a pas de mal a se faire du bien, ramène ta science
car con cul puissance sont les mamelles dés notre naissance....
Moi j'ai bien aimé ces petits papiers,
ça peut redonner foi à l'humanité....

Bruz, 11/05/2017
Séance de dédicaces, j'arrive sur la pointe des pieds et ça me fait mal.
faut dire que je suis venu en tong, pour "Presque la Mer " de Jérome Attal

T'a voulu voir la mer, t'aValais riz Tong Cuong
mère de Chine, eh ben non...c'est une blonde !
Ferdinand et les iconoclastes, elle me dédicace
Faire Dinan St Malo à la nage, ça aussi c'est d'la classe.


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Attention coup de coeur !

A l'Atelier, on accueille, ou plutôt recueille, ceux qui n'ont plus la force de se battre, qui ont perdu le goût de vivre. On soigne et répare les peines de l'âme et du coeur. Car à l'origine de cette entreprise, il y a un mal-être, une souffrance, une solitude, mais il y a aussi la volonté de tendre une main secourable, d'aider ceux qui sont dans le besoin, de réparer ces « âmes cassées ». C'est ainsi que Jean, le patron de l'Atelier, apparaît, tel un mystérieux ange gardien, dans la vie d'inconnus qui n'y croyaient plus, leur offrant sur un plateau le salut dont ils avaient tant besoin. Mais derrière des apparences louables se cache peut-être une autre raison à cette main tendue…

C'est ce que vont découvrir Michel, cet ancien militaire devenu SDF et qui défend chèrement son bout de perron, Millie, une jeune femme effacée, poursuivie par son passé, et Mariette, un professeur d'histoire-géo victime d'harcèlement moral par ses élèves et son mari. Trois marginaux plus ou moins visibles, qui vont voir en Jean un homme providentiel, capable de les aider à reprendre confiance en eux et à redresser la tête…
C'est mon premier roman de Valérie Tong Cuong et je dois dire que j'ai été complètement conquise par la délicatesse et la douceur de sa plume. Elle peint avec finesse une galerie de personnages attachants, terriblement humains dans leurs faiblesses et dans leurs déboires. Elle donne à son lecteur l'envie de tendre la main, d'apporter son secours à ceux qui n'osent le demander mais qui en ont en tant besoin. « L'atelier des miracles » est un magnifique petit roman, plein d'humilité et d'humanité, qui fait du bien à son lecteur, tout en parvenant à ménager un certain suspens jusqu'à la fin… Mais il serait dommage d'en dire plus, je n'ai qu'un conseil à vous donner : lisez-le !
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J'aurais dû me méfier !
« Prix de l'optimisme » sur la couverture...
Mais bon Dieu, pourquoi ai-je quand même acheté ce roman !

Oui, c'est bien écrit. Les phrases s'emboitent les unes dans les autres, le vocabulaire est bien choisi.
Mais c'est tout.

D'abord, l'histoire me parait complètement invraisemblable et désordonnée.
Les 3 protagonistes et narrateurs chacun à leur tour (un ancien militaire devenu SDF et battu par un autre SDF, une jeune femme reniée par ses parents à cause d'un drame étant petite, et une prof chahutée par ses élèves et manipulée par son mari) sont recueillis par un certain monsieur Jean qui a fondé « l'Atelier » pour redonner confiance et courage à ces gens « accidentés de la vie. »
Jusque là, pourquoi pas...
Mais leur histoire personnelle – ainsi que celle des personnes les côtoyant - accumule tellement les défaites et les manquements, c'est tellement « gros » que cela en devient risible.
Et puis leur relèvement se fait trop vite, alors que rien n'est expliqué. Quelques conversations avec Mr Jean, et ils sont remis sur les rails. Enfin, un coup de théâtre final corrobore mon impression de gâchis. Et je rigole.
Pardonnez-moi, je dis que je rigole, mais je ris jaune.

Ensuite, cette psychologie de comptoir me donne de l'urticaire.
L'amoncellement de « belles phrases » sensées redonner du tonus m'exaspère, genre « Il faut tenir bon, c'est le secret, le seul » ou « Je veux affronter mes fantômes, je veux cultiver ma vie, la nourrir, la soigner, le passé ne me tirera plus vers le bas » ou encore « Il faudrait qu'il commence par s'accepter tel qu'il est : avec ses limites » ...

Bref, surfer à la surface des choses ne m'a jamais plu. Et boire l'optimisme à la grosse louche non plus.
Ne me dites pas que c'est un roman « pour les vacances ». Je déteste cette expression : pourquoi l'esprit devrait-il s'abêtir pendant les vacances et supporter toutes les inepties distillées par des auteurs soi-disant psychologues ?

Je ferme ce roman et je lis sur la 4e de couverture : « Valérie Tong Cuong est la nouvelle valeur sûre de notre littérature. » Je n'en finis pas de rigoler...
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Après quelques verres d'alcool, Millie s'est endormie sur son canapé. Une odeur âcre et violente la saisit soudainement et lui pique la gorge. Elle se réveille aussitôt et aperçoit la fumée sombre. Ne prenant rien avec elle, elle se dirige vers la porte mais est aussitôt repoussée par une masse noire et puissante. Sans réfléchir, elle s'approche alors de la fenêtre et saute. A son réveil, à l'hôpital, elle choisit de ne pas parler. Puis, comme si elle voulait tout effacer de sa vie d'avant, elle feint l'amnésie. Dès lors, pour l'aider à reprendre pied, pour la soutenir dans les démarches administratives, elle reçoit la visite de Jean, de L'Atelier des miracles... 
Monsieur Mike est SDF. Régnant habituellement en maître dans la rue, avec sa taille et sa carrure imposantes, ce jour-là, il se fait virer de son porche par un farfadet entouré de trois pieds nickelés à coup de barre de fer et de coups de pieds. le voisinage, alertant le SAMU, il est emmené à l'hôpital où il y restera le temps de soigner ses blessures. le jour de sa sortie, il reçoit la visite de Jean qui lui propose du travail en tant que chef de la sécurité de L'Atelier des Miracles...
Mariette, professeure d'histoire-géographie, en a assez de ses élèves turbulents, retors et cyniques. Un dénommé Zébranski, le plus con, la pousse à bout. Dans un accès de rage, de pulsion incontrôlable, de folie, elle le gifle. Il finit en bas de l'escalier. Elle, après avoir vu un psychiatre, est envoyée à L'Atelier des miracles pour se reposer...


L'Atelier des Miracles répare les corps meurtris et les âmes blessées. Autour de Jean, l'on retrouve ainsi Millie, intérimaire, sans amis et une famille qu'elle ne voit presque plus; Monsieur Mike, ex-militaire alcoolique qui a déserté, ne supportant plus l'autorité, sa femme l'ayant quitté et Mariette, femme bourgeoise de député qui a tout fait pour son mari et ses jumeaux, professeure d'histoire-géographie qui sous les harcèlements continuels de ses élèves a pété un câble. Même s'ils n'ont, en apparence, rien en commun, ils vont se retrouver tous les trois à L'Atelier. Derrière les murs, chacun va tenter de se reconstruire. Quelles blessures cache la jeune Millie au point de vouloir effacer son passé? Mariette aura-t-elle la force de faire face à nouveau à ses élèves et surtout à son mari? Que cache Jean véritablement? Pourquoi ce besoin d'aider les autres? L'on se prend immédiatement d'affection pour ces trois âmes blessées. Valérie Tong Cuong dévoile les forces et faiblesses et laisse entrevoir la part belle de chacun. Porté par une écriture vive et sensible, ce roman plein d'humanité ne manque pas de rebondissements et de surprises. 

Poussez la porte de L'Atelier des miracles...
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Nous commençons le roman avec Millie qui vit seule sans amis, sans collègues, sans nouvelles de sa famille. Elle est vraiment trop seule et cela risque de finir bien mal.
Mike, ancien militaire, s'est révolté contre les lois de son métier, il déserte. Sa petite amie amoureuse de son ancienne image, le prie d'aller voir plus loin. Il va vivre dans la rue, sous un porche et deviendra adepte de la bière.
Mariette est enseignante, pas du tout respectée par son mari et encore moins par ses élèves. Elle vit un enfer et, au bord de ses limites personnelles commet un acte violent à l'école.
Tout ceci va nous donner un roman choral où chacun prendra la parole à tour de rôle.
Désespérés, ils vont rencontrer Jean et son atelier où ils vont pouvoir tout doucement reprendre des forces, retrouver du respect pour eux-mêmes et avancer : c'est le point positif du livre.
Le côté négatif, c'est Jean, le faiseur de miracles.
Sans doute suis-je bien méfiante mais je n'ai pas du tout aimé le personnage dès le début.
Je me demandais où j'étais tombée : en compagnie d'un personnage bourré de bonnes intentions ou en face d'un manipulateur?
J'ai lu le livre en 2015, je n'avais pas encore écrit la critique mais ma petite fiche était bien à l'intérieur du roman.
J'ai encore la même impression de méfiance en relisant des passages ces derniers jours.
C'est un livre agréable à lire mais c'est celui de Valérie Tong Cuong que j'ai le moins apprécié, mon préféré étant "L'ardoise magique".
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critiques presse (2)
LaPresse
27 mai 2013
L'Atelier des miracles a tout d'un ouvrage de psycho-pop qu'on aurait cherché à maquiller en roman. Il y a toutefois quelque chose qui cloche. Le lecteur sent qu'on ne lui dit pas tout. Il veut connaître la vérité. De fait, le piège saute tellement aux yeux qu'il finit par s'y laisser prendre.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LesEchos
26 février 2013
On flaire la recette marketing [...] Mais là s'arrête toute ressemblance avec les romans précités. Ironie, cruauté, cynisme, générosité, optimisme... ce cocktail pimenté fait alors de cet « Atelier des miracles » un bouquin délectable qui se lit d'une seule traite. Sans un gramme de mièvrerie.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (175) Voir plus Ajouter une citation
Tu es mon cancer, ai-je pensé. Tu as semé tes métastases avec adresse, tu m'as affaiblie d'année en année, mais Dieu sait comment, j'ai réchappé de tes attaques insidieuses, répétées, et aujourd'hui, quelque chose d'inespéré se produit, tu ne m'atteins plus, comme le prévoyait Jean, j'ai ôté ces lunettes que tu m'avais imposées, je vois le monde par moi-même, je te vois tel que tu es, un homme sans compassion, un type dévoré par l'ambition personnelle, un sale con qui m'a utilisée de toutes les manières possibles, mais qui n'a jamais aimé personne d'autre que lui-même.

p134
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Mais nous avons tous besoin d'un cercle, même restreint, c'est humain. Savez-vous que les gens seuls meurent plus tôt ? Ils meurent de ne pas avoir d'échange. Ils meurent de ne rien dire. Ils ne demandent rien, on ne leur donne rien, alors ils meurent - et on est impuissant. (...) C'est ainsi (...) ils meurent mais il n'y a ni procès, ni poursuite, puisque le coupable n'est autre que le silence.
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Dans l'ascenseur, j'ai fermé les yeux pour éviter le miroir et la violence des néons, je me sentais comme un détenu qui rentre de permission, un vieux cheval de trait qui sent l'abattoir et ralentit à chaque pas sans oser se cabrer.

p128
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Je me suis caché la tête dans les mains parce que l'humidité me grimpait dans les orbites à cause de ces foutues pensées, et ça, j'aurais préféré crever plutôt que de le montrer.

P24
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Allons, ne perds plus une minute, réfléchis, vite, que prend-on lorsque l'on fuit les flammes, qu'est-ce qui compte, à quoi l'on tient, ce dont on ne pourrait se séparer sous aucun prétexte ? Tout le monde s'est déjà posé la question ! Tout le monde sait ce qui est indispensable !
Même toi, forcément.
Pour certains, ce sont les souvenirs, les albums photos, des lettres rangées dans une boîte à chaussures, un bibelot rapporté de vacances, un violoncelle stocké depuis l'enfance au fond d'un placard. Pour d'autres, ce sont le livret de famille et le contrat de mariage, le courrier de la caisse de retraite ou des objets de valeur, bijoux, tableaux, montres : tout ce qui définit, encadre, démontre une existence, tout ce qui garantit un avenir. Alors Millie ? Alors ?
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Vidéo de Valérie Tong Cuong
« Un roman sur les apparences trompeuses, à une époque où chacun peaufine son image au lieu de regarder la réalité en face. » ELLE
Eddie et Nora Bauer forment un jeune couple flamboyant.
À la tête d'un grand cabinet de conseil, Eddie assure à sa famille un train de vie très confortable. Quant à Nora, elle se partage entre la création de bijoux et l'éducation de Leni, adolescente promise à une brillante carrière d'athlète depuis qu'elle a été repérée par le charismatique entraîneur Jonah Sow.
L'avenir semble sourire à ces heureux du monde jusqu'au jour où Eddie apprend que son associé l'a trahi, conduisant le cabinet à la faillite. Ruiné, il fait le choix de ne rien dire à Nora, ni à Leni, et multiplie les mauvaises décisions.
Tandis que l'atmosphère familiale se dégrade, d'étranges phénomènes se produisent : des bêtes sauvages hantent les rues, des incendies rongent les collines voisines, de violentes bourrasques surprennent les habitants. Une menace plane sur la famille Bauer comme sur la ville.
Valérie Tong Cuong est l'autrice de nombreux romans salués par la critique et le public, parmi lesquels "L'Atelier des miracles" (prix Nice Baie des Anges), "Par amour" (prix des lecteurs du Livre de Poche), "Les guerres intérieures" et "Un tesson d'éternité". Elle est traduite en une vingtaine de langues.
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L'Atelier des Miracles

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Dans un immeuble en flamme.
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