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Les Guerres Wess'har tome 1 sur 6

Cédric Perdereau (Traducteur)
EAN : 9782352940012
344 pages
Bragelonne (28/09/2006)
3.67/5   41 notes
Résumé :
Cavanagh. Une étoile à vingt-cinq années-lumière de la Terre. Les humains y ont autrefois envoyé une mission dont ne subsiste qu'une poignée de fondamentalistes établis sur la planète principale, sous la surveillance d'Aras, le gardien wess'har désigné. Celui-ci appartient à une espèce extraterrestre si respectueuse de l'environnement qu'elle n'a pas hésité, par le passé, devant le génocide de millions d'autres envahisseurs afin de sauver l'écosystème local. L'offic... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un bon roman qui " ne casse pas des briques», pas mal néanmoins! ..

Un texte qui contient tous les ingrédients du space opera : voyage spatial, extraterrestres (plusieurs espèces) ,un personnage principal très bien campé , quelques personnages secondaires assez solides , trouvailles technologiques, intrigue intéressante, des trouvailles exo-biologiques aussi , un récit bien construit ...

Je ne saurais dire ce qui m'empêche d'être enthousiaste , peut-être à cause des personnages légèrement casse-bonbons , et un ton moralisateur . Mais c'est quand même assez bon pour passer un bon moment de lecture .
Le personnage principal fait en grande partie l'intérêt du bouquin en fait .
La planète est très crédible et c'est un monde très dépaysant .
L'arrière-plan politique et les rapports entre les membres de l'expédition sont très bien dessinés.

En fait pas mauvais ...
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Un bon premier tome.
Le problème avec la cité de la perle, c'est qu'en lisant les différentes critiques ici et là, on ne sait pas à quoi s'attendre. Une bouse infâme ou un sympathique petit livre (j'ai déjà répondu à cette question dans mon titre). Un space opera populaire avec super-héros ou un roman plus "réaliste" (option 2 pour moi). le mieux est de se faire sa propre opinion, et je dis que ce livre mérite d'être lu.

Une rencontre du troisième type incontestablement originale. Les humains ne sont pas cette race supérieure qu'on aime généralement retrouver dans les space op populaire, mais bien des primitifs.
Les personnages principaux : l'officier de police environnemental Shan Frankland est bien développé et très intéressant. le gardien Wess'har Aras est également bien décrit, physiquement et psychologiquement.
Pour le bémol : Les races extra-terrestres présentes dans ce tome : Wess'har ( à l'exception donc de Aras qui est un cas à part dans sa race due à sa contamination par un parasite le rendant immortel), Berezi, Isenj et Ussimi sont bien trop inconsistantes (peut être l'auteure les garde-t-elle en réserve pour le tome 2 : Les Guerres wess'har, tome 2 : Transgression).

Le roman amène une réflexion sur l'environnement, les eco-terroristes, le génocide, les OGM et les risques commerciaux et éthiques liés, le végétalisme. La politique et diplomatie qui pourraient être mises en oeuvre entre espèces intelligentes ayant une psychologie et des buts différents.

Bref, un livre que j'ai trouvé bien écrit, bien que dans un style un peu froid, manquant de rythme mais racontant une histoire suffisamment intéressante bien qu'incomplète, pour que j'attaque le tome 2. (Et oui ce n'est que le début de la série de 6 tomes dont seulement 3 ont été traduits).
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Les Guerres de Wees'har est une série explorant un registre susceptible de diviser les critiques : la « guerre » et ses soldats. L'éternelle question (tout comme la guerre) tournera autour de la qualification du récit: SF militariste (traduire par bas du front) ou SF militaire (lecture acceptable). Sans y plonger le nez, le thème et le quatrième de couverture le classent dans la lignée d'un Honor Harrington à la réputation « peu enviable »…

En effet, dès qu'un auteur s'attaque à ce vaste et délicat sujet, une partie de la critique a tendance à descendre le livre s'il ne dénonce pas avec force la guerre et les belligérants. Finalement, c'est un point de vue assez négatif qui m'a donnée envie de le lire car j'étais très agacée par les poncifs contenus. Bien m'en a pris.

Au premier rang des reproches, un génocide planétaire au nom de l'écologie. Effectivement, Karen Traviss a pris un parti assez tranché et visiblement osé. Sur la planète Cavanagh, Aras est un guerrier Wess'har redoutable en charge de la surveillance des colons humains survivants. Aras fait partie d'un race extra-terrestre très à cheval sur la préservation de l'environnement au point de régler le problème de façon radicale. Très radicale : élimination de toute la population d'une planète! Cela peut donc choquer ou agacer quelques sensibilités. le lecteur choisira d'y voir une attaque en règle mesquine, ou un danger potentiel liè à l'écoterrorisme. Personnellement, je ne considère pas Karen Traviss comme une visionnaire, et cependant, le fondamentalisme peut prendre de nombreuses formes. Par conséquence, les colons de la planète doivent être irréprochables sur ce point.C'est une problématique cruciale car ils sont pris entre les nécessités de la survie dans un environnement peu hospitalier, et les exigences intransigeantes des Wess'har. D'où l'envoi d'un officier environnemental, Shan Frakland.

Évidemment, l'écueil central dans la SF militaire/militariste est le traitement des conflits et des combattants. Il faut préciser que La cité de perle ne relate pas une guerre de grande envergure. Les personnages principaux, militaires de leur état, peuvent d'office parquer le roman dans la SF militariste, un sort potentiellement conforté par les scènes de violence. Karen Traviss connaît bien ces sujets et nous décrit des protagonistes qui sonnent justes, explorant leurs motivations, leurs valeurs et leur quotidien. Les personnalités sont complexes, avec parfois une touche d'ambivalence, surtout quand les situations se tendent. Frakland et Aras sont plutôt très réussis. Les interactions sont franches et viriles – ce qui peut chatouiller une fois encore quelques sensibilités – et pourtant très réalistes dans ce cadre martial. le stress subi par les divers personnages est bien rendu et l'ambiance souvent tendue même pour nous, simple lecteur. Nous apprenons comment les jeux politiques, la propagande et les inconséquences enclenchèrent cette crise, et la perte totale du contrôle des événements…

La description de cette civilisation extra-terrestre est intéressante et crédible. Karen Traviss nous la présente comme la première rencontre alien, avec toutes les hésitations, les incompréhensions, les maladresses auxquelles nous pouvons nous attendre. L'énergumène qui représente les Wess'har fait son effet ( Aras me fait penser au Predator…) et participe pleinement à notre découverte de cette culture « jusqu'au boutiste » dont la philosophie est plus élaborée que le simple anéantissement. S'agissant d'un premier tome, nous en poursuivrons la découverte dans les prochains romans.

L'intrigue est tout à fait prenante, et une fois les premières pages lues, il est difficile de ne pas aller jusqu'au bout. L'écriture est claire, le style agréable. Ce premier tome manque un peu de rythme sans que cela soit rédhibitoire. L'univers intéressant de Karen Traviss ne demande qu'à s'enrichir.

Pour être claire, j'ai aimé ce roman bien construit exposant des thèmes d'actualité, et un peu de testostérone bien distillée ne fait point de mal!
Lien : https://albdoblog.wordpress...
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Une fois dedans, plus moyen de décroché. Ce tome 1 est une bonne réussite et une bonne entrée en matière. Un poil lent comme un tome 1, mais on s'en doute bien! J'ai adoré le coté écologiste et la réflexion anti-spéciste développée. Deux choses qui me touchent également beaucoup, et j'avoue que je trouve le sujet bien abordé. Gardant le coté philosophique de la chose sans pour autant en alourdir le récit. Enfin, ce n'est bien sur que ma façon de voir. Mais voilà, cela m'a beaucoup touché et je conseil donc vivement "La Cité de Perle" à toute personne tentée par le space opera.

Néanmoins, j'ai trouvé un peu dommage que le camp qui soit lucide dans l'histoire soit le camp des policiers et militaires. Voir le journaliste... Mais pas les scientifiques. Bon, cela doit être mon coté anti-autorithaire qui voit cela comme ça, parce que bon, les scientifiques de nos jours sont ceux qui ont mains liées avec le business pour privatiser tout le vivant!
Lien : http://naufragesvolontaires...
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Pour les Wess'har, habitants indigènes du système de Cavanagh, seul comptent les actes et leurs résultats, jamais les motivations qui les ont sous-tendus. Ce n'est qu'une des multiples différences culturelles qui distinguent les colons humains de leurs "hôtes". Ces différences conduiront insensiblement à une guerre de grande ampleur opposant les êtres humains aux premières civilisations non humaines jamais rencontrées.
Lien : http://quoideneufsurmapile.b..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Les extraterrestres sont inintéressants au possible... Des bactéries... Pour notre premier contact, la fiction nous avait donné de grands espoirs. Et la réalité est plutôt décevante. Des protoplasmes incapables de communiquer autrement qu'en nombres premiers, et qui mettent des années à nous répondre. A présent, nous avons le pire de deux mondes. Nous savons que nous ne sommes pas seuls, mais, d'un point de vue physique, c'est tout comme. Quant aux relations avec les extraterrestres... Nous avons sur notre propre planète des choses bien plus étranges que ces extraterrestres. Nos océans hébergent des créatures très différentes de nous, parfois même intelligentes. Mais à nos yeux, elles restent des aliments...
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Je serai honnête dans tous mes rapports avec autrui.
Je m'efforcerai de ne pas mener d'expérience sur les créatures conscientes.
Je protégerai l'environnement.
Je ne copierai ou n'imiterai pas le travail des autres scientifiques, pas plus que je ne publierai de fausses recherches.
Je ferai passer le bien commun avant ma fierté professionnelle ou mon intérêt financier.
(Serment de Vinci, plus connu sous le nom de Serment des scientifiques, établi en 2078)
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Les historiens n’avaient d’autre responsabilité que la vérité. Tous ceux qu’ils pouvaient détruire par leurs révélations étaient généralement morts ou ne s’en souciaient plus ; ils pouvaient recueillir des informations colossales à leur rythme. Les journalistes prenaient ce genre de décision éthique au fur et à mesure, sans connaître l’image d’ensemble, et ils pouvaient nuire aux vivants. Ils l’avaient suffisamment de fois. Et l’avaient même regretté, de temps à autre.
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On dirait que je suis condamnée à effectuer mes premiers contacts sous forme d'excuse. Pardon d'avoir abattu votre appareil, Aras. Pardon d'avoir disséqué votre enfant, Madame berezi. J'aurais vraiment préféré commencer par "nous venons en paix".
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Les constellations et planètes sont sans nombre. On ne voit que les soleils parce qu’ils émettent de la lumière .Les planètes restent invisibles car elles sont petites et sombres. Et nombre de terres orbitent autours de ces soleils, ni pires ni meilleurs que notre globe.

Giordano Bruno
Moine dominicain et philosophe.
Brulé par l’inquisition en février 1600.
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Video de Karen Traviss (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Karen Traviss
Star Wars Republic Commando: Trailer
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