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EAN : 9782700250930
384 pages
Rageot Editeur (05/10/2016)
3.57/5   141 notes
Résumé :
Hantée par la dernière volonté de sa mère adoptive, Svetlana quitte le Paris des Lumières pour rejoindre la Russie des tsars. Au cours de ce voyage, elle rencontre des êtres mystérieux, Varlaam et Mira, et se découvre d’étonnants pouvoirs... Pour accepter sa véritable identité, Svetlana doit affronter sa part d’ombre. Et qui, de Boris l’officier d’élite, ou d’Aliocha, le paysan rebelle, l’aidera à se révéler à elle-même ?
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Critiques, Analyses et Avis (75) Voir plus Ajouter une critique
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Un mélange d'histoire, de mythologie slave et de culture dépaysante.

Nous sommes au siècle des lumières à Paris et Svetlana, vient de perdre sa mère adoptive. Son père adoptif quand à lui, se noie dans la dépression. Elle trouve le carnet de voyage de sa mère qui l'incite à retrouver sa vraie mère en Russie et va se lancer dans une aventure qui va l'amener devant des dangers dont elle ne pouvait pas douter. Grâce à une lettre de Diderot, elle espère pouvoir convaincre la Tsarine, Catherine II de soutenir le travail de son père.
Mais son arrivée dans ce pays inconnu, va devenir une réelle catastrophe...

Carole Trébor, nous fait part de sa grande culture sur la Russie et mêle aussi les grandes figures du siècle des lumières comme Diderot ou Falconnet. J'ai bien aimé son écriture qui se lit facilement mais je n'ai pas vraiment adhéré à l'histoire.
Svetlana qui, a 15 ans décide de partir en Russie en traîneau avec que quelques maigres explications prises sur un carnet de voyages me paraît un peu tiré par les cheveux. Je n'ai pas réussi à être touché par son personnage car trop fantastique à mon goût.
Cependant j'ai beaucoup aimé le personnage d'Aliocha. En opposition à Svetlana qui vit de la culture philosophique, Aliocha, lui vit de la culture de la nature. Il se fit à ce qu'il voit, à ce qu'il entend et ressent. La nature est sa seule source de vie et j’ai adoré le suivre.
Pour les autres personnages je ne m'y suis pas vraiment attachée même si Carole Trébor, nous fait un bon résumé de la vie en Russie sous le règne de Catherine Il.

Au niveau historique le livre était intéressant car nous en apprenons beaucoup sur la Russie et ses coups d'état mais au niveau histoire même du livre je n'ai pas été conquise. J'aurai aimé que l'on approfondisse plus le côté mythologie slave qui était intéressant.
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Ce que j'ai ressenti:…Un dépaysement glacial…

J'ai apprécié ce petit voyage dans le temps et vers des contrées froides: de Paris à la Russie…Rencontrer Diderot et l'impératrice Catherine II dans un même livre, vous montre à quel point, vous allez voyager avec cette Lumière, et tout ça, sur un traîneau…Dépaysement garanti, mais aussi, force de pensés contraires qui vont se confronter par delà les frontières…Science et traditions qui s'opposent, à moins que, pour une fois, elles ne s'allient ; tel est l'intérêt de ce voyage lumineux…

Ce fut une lecture très plaisante, un bon petit moment. J'ai adoré le côté « roman historique », mais c'est aussi un « roman fantastique », et là, j'aurai préféré qu'il soit un peu plus développé. Je pense que pour un « Jeunesse », l'aspect historique avec l'index de fin qui liste les personnalités importantes est un bon tremplin pour pousser plus loin la curiosité de la tranche d'âge, sur l'Histoire. Je pense que l'aspect mythologie slave aura de bonnes bases pour faire rêver les adolescents en quête de magie . Suivre Svetlana, c'est découvrir une nouvelle forme de pouvoir, et la suivre dans sa quête d'identité, tout autant que le chemin de son coeur, va en passionner plus d'un!

Pour ma part, j'ai juste regretté le fatal triangle amoureux qui apparaît comme toujours dans ce genre de littérature. Ca m'énerve à un point….Mais bon, heureusement il ne prend pas une place prépondérante dans l'histoire, donc ça passe…

Le petit plus à mon sens, en plus, de trouver un index très documenté et explicatif, ce sont les illustrations de Sébastien Pelon qui jalonnent la lecture. J'ai adoré son style entre flou et ombres, tout en monochrome.

En bref, une belle petite histoire à mettre dans le traîneau d'un certain bonhomme rouge, pour illuminer la jeune génération….

Remerciements:

Je tiens à remercier chaleureusement Babelio et sa masse critique, ainsi que les éditions Rageot pour l'envoi de ce livre! Ce fut une lecture dépaysante!

Lien : https://fairystelphique.word..
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Comme dans tout récit d'aventures, nous voyageons entre plusieurs lieux dont la France est le pays d'origine et la Russie le pays d'arrivée. le début du roman commence vite et met rapidement l'accent sur le conflit principal qui fera que l'intrigue a un sens : Svetlana doit retrouver sa mère qu'elle pensait morte. Dès lors, Svetlana part sur un coup de tête pour la Russie, un pays dont elle ne connaît que la langue. Alors que nous nous attendrions à un voyage de plusieurs semaines, celui-ci est expédié en peu de chapitres, l'autrice préférant se focaliser sur l'arrivée que sur le voyage en lui-même. Ce procédé m'a surprise puisque le principe des romans d'aventures et de mettre l'accent sur l'aventure qui est un prétexte à la fin, et non l'inverse.

Dans la globalité du roman, les péripéties s'enchaînent vite, nous n'avons pas le temps de nous ennuyer. Tous les retournements de situation sont bien maîtrisés et donnent envie de toujours lire la suite. Il n'y a aucune longueur particulière et les révélations qui sont faites petit à petit accentuent à chaque fois l'intérêt que le lecteur peut avoir pour ce roman. À partir du moment où Svetlana rencontre Aliocha, une dimension religieuse apparaît. C'est assez inattendu venant d'un roman pour jeune lecteur mais également très appréciable car l'approche de la religion se fait par la tolérance. Svetlana découvre de nouvelles façons de voir le monde qui l'entoure et apprend beaucoup des différentes rencontres qu'elle fait.

Bien que la date ne soit jamais explicitement exprimée, il suffit de calculer pour savoir que l'intrigue se déroule en 1774. le début du récit se passe à Paris et la fin en Russie. À cette époque, la philosophie des lumières bat son plein en France, et Svetlana baigne dedans depuis son enfance. Ainsi, nous avons de nombreuses citations et évocations d'oeuvres provenant de ces philosophes, souvent reprises par Svetlana. Je dois bien avouer que j'ai trouvé très agréable de constater qu'une jeune adolescente, et femme de surcroît, pouvait s'intéresser aux sciences dans un roman pour enfant et c'est un belle surprise. Pour un roman ayant un jeune public, ce dernier a la chance d'avoir un roman accessible parlant de sujets scientifiques et culturels, tels l'astronomie, les arts, la sculpture, l'histoire…

En ce qui concerne la Russie, celle-ci est également très bien décrite. de nombreux monuments historiques sont nommés et quelques-uns sont même visités. Une carte nous est également fournie à la fin du livre au cas où nous voulions mieux nous repérer dans Saint-Pétersbourg. Je trouve ce voyage entre les différents pays vraiment dépaysant, et c'était un véritable plaisir de voyager avec Svetlana, en changeant de lieu et en découvrant toujours de plus beaux paysages ! Cependant, toute bonne chose a des côtés négatifs, et c'est également le cas ici. La description des lieux et le désir d'action se fait au détriment de la logique. J'ai pu constater de nombreuses facilités au niveau du traitement du temps, de l'espace et des émotions des personnages. Tout se déroule très vite et en lisant, je n'avais pas l'impression que les personnages vivaient leur propre aventure mais plutôt que l'autrice tirait les ficelles du récit.

La première fois que j'ai lu la quatrième de couverture de ce roman, celle-ci m'a tout de suite rappelé le dessin animé Anastasia, où la jeune fille éponyme fait également le voyage de France jusqu'à la Russie, son pays natal. En plus, un des personnages royaux de Russie s'appelle Anastasia, alors je m'étais dit que ce pouvait être une sorte de réécriture du dessin animé, avec un clin d'oeil à Anastasia. Or, en faisant des recherches, je me suis aperçue que ce n'était pas la bonne époque pour que la personne réelle Anastasia soit utilisée dans ce roman. C'est dommage, car j'aurais bien aimé que ce côté historique de la Russie soit utilisé !

Dans ce roman, peu de personnages nous sont présentés, mais ils sont introduits dans le bon ordre et surtout petit à petit. Ainsi, nous avons le temps de nous attacher à eux avant d'en découvrir de nouveaux. Cependant, les personnages sont utilisés au service de l'intrigue au détriment de la psychologie des personnages eux-mêmes. Ils sont très peu développés, nous ne savons presque rien de leur passé, même celui de la mère de Svetlana dont nous avons malgré tout plusieurs indices grâce à son journal intime. C'est dommage car j'ai l'impression que l'autrice a fait plus d'efforts sur la construction de l'intrigue que sur les personnages qui paraissent comme des coquilles vides.

Cependant, même si nous ne savons pas grand-chose des personnages, nous avons au moins de quoi les différencier les uns des autres, notamment lors des dialogues. En effet, Carole Trébor utilise une façon d'écrire différente selon les personnages qui parlent, surtout Aliocha, Varlaam et Mira. Mais de manière générale, nous voyons très bien que l'aventure se déroule autour de la vie de Svetlana et que tout tourne autour d'elle. Lorsque la jeune fille est séparée d'Aliocha, nous ne savons pas du tout comment Aliocha a survécu pendant plusieurs jours alors qu'il était activement recherché. Il ne faut donc pas être très exigeant sur tous les détails secondaires à l'intrigue et aux personnages.

Étant donné que le roman prend place dans un univers très réaliste, les personnages sont également réalistes et nous avons même la présence de quelques-uns d'entre eux qui ont réellement existés. Parmi eux se trouvent par exemple Diderot, Catherine II, le comte Orlov et tant d'autres qui sont simplement évoqués ou qui ont droit à la parole. le fait d'utiliser des personnages réels et de les interpréter peut gêner lorsque nous connaissons vraiment les personnes et leurs actions dans la vie, mais dans un roman pour enfant, je trouve que c'est encore une bonne idée car elle permet de rendre l'histoire encore plus réelle et prenante pour le lecteur.

Dans sa globalité, l'écriture est plutôt simple, mais les mots sont souvent justes. Très vite, j'ai pu constater que les titres des chapitres étaient des citations de certains passages desdits chapitres. Pour un public enfantin, ça peut être une bonne façon d'éveiller la curiosité des lecteurs, même si personnellement je n'en vois pas l'intérêt.

Plusieurs fois dans le roman, nous trouvons des illustrations imageant certains passages du récit. de même que pour les titres des chapitres, c'est une bonne façon de garder l'attention des jeunes lecteurs. de façon générale, il y a un grand travail autour du livre, que ce soit à travers ces illustrations, les notes de bas de page pour expliquer certains termes, mais surtout le glossaire et toutes les pages explicatives présentes à la fin du livre. En effet, des extraits de textes des lumières nous sont fournis, ainsi que des explications plus approfondies sur les personnages historiques, la culture russe et la mythologie. Je trouve que c'est une excellente idée car si les jeunes lecteurs souhaitent en savoir plus ou avoir des précisions sur le roman qu'ils viennent de lire, beaucoup d'informations sont données pour assouvir ce désir de connaissances.

Points positifs :
– respect de l'histoire russe et française
– bonne évolution de Svetlana
– roman très intéressant pour un jeune lectorat
– présence d'un glossaire et de fiches explicatives

Points négatifs :
– péripéties rapides

Lien : https://comptoir-des-connais..
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Paris, 1774. La jeune Svetlana, d'origine russe, a été adoptée à l'âge de trois ans par Jeanne et André Horville. Avec un père scientifique et une mère artiste-peintre, la jeune fille est éduquée dans l'esprit éclairé du siècle des Lumières. En découvrant les carnets de voyage de sa mère, Svetlana se souvient de la promesse qu'elle a faite à cette dernière avant qu'elle ne meure : à ses 15 ans, la jeune fille doit retourner en Russie retrouver ses parents biologiques, Ania et Piotr Gronine. Après avoir convaincu son père de se lancer dans ce grand voyage, la jeune fille quitte Paris pour partir à la rencontre de Catherine II. Durant ce périple, Svetlana va vivre de multiples aventures, rencontrer d'étranges créatures et découvrir sa vraie nature.

Roman destiné au lectorat adolescent, "Lumière" propose un voyage au pays des tsars au temps des philosophes des Lumières. Mêlant à la fiction des figures historiques comme le philosophe Diderot, le sculpteur français Falconet ou encore la Grande Catherine, ce roman historico-fantastique permet au lecteur d'allier culture et imaginaire. L'auteure, historienne et spécialiste de l'histoire culturelle russe, fait la part belle aux descriptions et agrémente son récit de ses connaissances. Si je reconnais la qualité de ses commentaires historiques, j'ai nettement moins adhéré à l'histoire de sa jeune héroïne.
Sa petite Svetlana est bien sympathique mais peu crédible dans ses réactions. L'intrigue en elle-même m'a paru un peu bâclée et les personnages guère travaillés. Seul Aliocha me paraît le plus abouti comme personnage. En somme, je trouve que la partie historique du récit, avec une accumulation d'informations sur la Russie du XVIIIe et ses anciens mythes, a été trop développée au détriment de l'histoire de Svetlana elle-même, qui m'apparaît comme un « faire-valoir ». Et alors le coup de foudre avec le beau Boris, au secours !

« Lumière » conviendrait, au vue de la naïveté de l'histoire, à de jeunes collégiens qui n'auraient pas peur de ce gros roman qui, par ailleurs, se lit très bien et est agrémenté d'illustrations. Mais le côté historique peut les rebuter.
Un dossier en fin d'ouvrage permet de prendre connaissance des références citées dans l'histoire : personnages historiques russes, textes des Lumières, cartes, voyageurs français du XVIIIe siècle en Russie, …

Pour conclure, je reste vraiment mitigée sur ce roman ado. Carole Trébor nous révèle plus ses talents d'historienne que de romancière.

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Jusqu'ici, je ne connaissais Carole Trébor que grâce à la saga U4, dont elle est l'un des auteurs. Difficile de véritablement découvrir la plume d'un écrivain avec un U4 : le cadre est restreint, imposé. Et force est de constater que dans un roman en solo, Carole Trébor semble préférer l'historique et les mythologies au post-apocalyptique.
Je pense que Lumière s'adresse à des lecteurs un peu plus jeunes que moi, jusqu'à quinze ans environ. Mais cela ne m'a pas empêchée d'apprécier ma lecture, loin de là.
Lumière commence dans un cadre historique très réaliste : les parents adoptifs de Svetlana sont adeptes de la philosophie des Lumières et notre héroïne adhère complètement à ce mode de pensée ; alors, difficile de croire en l'existence des forces surnaturelles qu'elle va rencontrer au cours de son voyage. Pourtant, elle devra bien se résoudre à leur accorder le crédit qu'elles méritent, surtout qu'elles sont directement liées à son propre destin. Autant l'arrivée du fantastique dans le récit m'a un peu fait l'effet d'un chien dans un jeu de quilles (ça arrive assez brutalement et ce n'est pas très crédible au début), autant par la suite il s'intègre parfaitement à l'intrigue. En fait, nous suivons l'état d'esprit de Svetlana : d'un début réaliste et très terre-à-terre nous passons au rejet logique d'une dimension surnaturelle soudainement abordée et, par la force des choses, nous finissons par l'accepter. le côté un peu « facile » de l'histoire vient peut-être aussi du public visé (je passerai sur la lettre miraculeusement retrouvée dans le grenier et qui poussera Svetlana à entreprendre son périple, c'est un schéma récurrent dans ce genre de romans…).
Côté historique, rien à redire. le roman est très bien renseigné, quel que soit le milieu dans lequel évoluent les protagonistes. Les architectures de Saint-Pétersbourg vendent du rêve, le froid mordant de l'hiver russe est omniprésent et donne une ambiance particulière au récit. Une très bonne immersion. Certaines illustres personnalités de l'époque apparaissent dans le roman : Diderot le philosophe, Catherine II la tsarine de Russie… L'auteure a réussi à leur donner une réelle consistance, un grain unique dans son oeuvre, en s'inspirant de faits avérés tout en leur conférant quelques traits de caractère issus de sa propre imagination. Je souligne la présence, à la fin du roman, de quelques quarante pages documentaires sur les contextes politique et culturel de la Russie du XVIIIème siècle. Il y a de tout dedans : des cartes géographiques, des explications clarifiées, des extraits de textes écrits par Diderot même… Un bonus indéniable, et très parlant quant à l'implication de l'auteure dans son projet. Je vous déconseille néanmoins de le feuilleter avant d'avoir fini le roman, cela pourrait vous gâcher quelques surprises.
Je m'attendais, après avoir lu la quatrième de couverture, à ce que le voyage de Svetlana soit plus long, plus périlleux. Mais ce n'est pas un malus pour l'histoire, malgré cette petite déconvenue, elle a su me surprendre.
Côté fantastique, que du bon également, bien qu'un petit peu moins développé que l'aspect historique. Evidemment, nous avons ici affaire à la mythologie scandinave, mais l'intrigue se centre particulièrement – presque exclusivement – sur les divinités. L'aspect fantastique se calque et se mêle rapidement à l'historique, ils fonctionnent en tandem sur toute la fin du roman. C'est pour cela que la magie s'est trouvée, en un sens, « simplifiée » : plus assez de temps ni de place pour la développer à loisir. Mais ce n'est qu'une hypothèse, bien sûr. J'ai tout de même apprécié la diversité des dieux, leur répartition en castes – je n'en dis pas plus pour ne rien spoiler. Ici aussi, l'auteure en a inventé certains, quand d'autres sont issus de véritables mythes scandinaves.
C'est ce mélange de réel et de fiction qui donne un aussi bon résultat : un roman auquel on peut se fier pour enrichir sa culture, mais qui a su tirer son épingle du jeu en proposant du contenu inédit. L'occasion est rare, de surcroît, d'explorer la culture russe au travers d'un roman.
Parlons de l'histoire en elle-même, désormais. Dans l'ensemble, je me suis facilement prise au jeu, et j'ai suivi avec plaisir les aventures de Svetlana. Mais j'ai quelques détails à relever.
Ce qui m'a le plus bloquée dans ma lecture, on s'en doute… c'est l'histoire d'amour, CQFD. Dans un roman pour plus jeunes que moi, en plus, ce fut encore pire… Je ne m'attarderai pas trop dessus parce que c'est évidemment du spoil, et je ne vous révélerai pas le nom de l'heureux courtisan de Svetlana, mais croyez-moi, ça se voit à des kilomètres. C'est pas simple formalité que je ne le nomme pas ici. Mais la conclusion de leur amourette tristement prévisible m'a complètement gâché la fin du roman.
Et la brusque idylle de Svetlana pour Boris, on en parle ? Non, on n'en parle pas, ça vaut mieux. Même schéma : idée cliché, final trop prévisible. Aucun roman n'est parfait, et je sais que je suis dure, mais les histoires d'amour, rien à faire, je ne peux pas les blairer…
Pour finir, petite mention à la première scène violente du roman aux alentours du chapitre 10 ; scène à évoquer avec un luxe de précautions car les risques de spoil sont élevés. C'est l'élément scénaristique que j'ai trouvé le plus étrange, pas un deus ex machina non plus mais je l'ai jugé… trop facile. Dur à prendre au sérieux. Dommage, parce qu'il est lourd de conséquences, mais je pense qu'il est arrivé « trop tôt » pour avoir un réel impact sur les émotions du lecteur. Ceux qui ont lu – ou qui liront – Lumière comprendront.
Lien : https://lemondefantasyque.wo..
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critiques presse (1)
Ricochet
28 mars 2017
L'intrigue est riche, entre rigueur historique et fantastique aux accents slaves.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
La salle est envahie d’une fumée si dense qu’à peine entrée, je suis secouée d’une quinte de toux, l’odeur du tabac me dégoûte. Assis près d’un fourneau, autour d’une grande table éclairée d’une multitude de chandelles, les clients fument de longues pipes comme je n’en ai jamais vu en France. Ils parlent fort, en levant leurs verres de vin. Certains sont ivres, avachis, leurs vestes déboutonnées. Une servante m’apostrophe :
– Qu’est-ce qu’elle veut, la petite dame ?
[…]
Alors que je bafouille laborieusement, je les vois apparaître tous les deux à travers l’épaisse fumée. Je suis certaine que ce sont eux, je ne pourrais expliquer pourquoi, c’est comme si je les reconnaissais, comme si je les avais déjà rencontrés et qu’ils faisaient déjà partie de ma vie. Et tandis qu’ils s’approchent, leurs visages se teintent tour à tour d’une multitude d’expressions – incompréhension, stupeur, joie.
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Comme m'a maintes fois expliqué ma mère, admirative des principes de son ami d'Alembert, il faut toujours partir des faits (qui sont ici bien mystérieux) et non des opinions. Puis il faut prendre du recul (ce n'est pas facile parce que j'ai le nez dans le carnet). enfin, il fat utiliser à parts égales sa mémoire (je n'ai aucun souvenir des événements survenus quand j'avais trois ans), sa raison (supérieure à nos opinions et croyances) et son imagination, qui permet d'émettre des hypothèses. Moi, je tourne en rond à force d'hypothèses.
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Personne ne peut nous empêcher de croire en ce qu’on veut
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Lorsque les hommes adorent des dieux quels qu'ils soient, j'ai peur qu'ils ne perdent dans un excès de frénésie leur faculté de penser. J'ai peur qu'ils ne perdent leur liberté...
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Les encouragements de maman résonnent souvent dans mon esprit, son exigence était un phare, sa patience me rassurait plus que tout.
Elle m'a appris à lire, à écrire, à écouter, puis à raisonner, à exercer mon 'esprit critique' comme elle me disait d'un ton sérieux.
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Vidéo de Carole Trébor
Engager son corps dans le monde, dans la lutte et dans L Histoire… Quand le corps féminin se fond avec le corps social, il n'y a qu'un pas entre solidarité et sororité.
Animé par Willy Richert.
Avec les auteur·rice·s Carole Trébor (Louise Michel, Je suis tout en orage, Albin Michel Jeunesse), Cathy Ytak (Têtes hautes, Talents hauts), Jean-Laurent del Socorro (Vainqueuse, l'école des loisirs) et l'auteur-illustrateur Stéphane Fert (La Marche brume, vol. 1, le Souffle des choses, Dargaud).
Avec la participation de Shyrine Slamani et les élèves de 3e et 6e du collège Anatole France - Les Pavillons-sous-Bois (93). Un grand merci à Stéphanie Jarrad, professeure.
Et la voix de Cécile Ribault Caillol pour Kibookin.fr
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