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U4 - Romans tome 2 sur 5
EAN : 9782748516593
300 pages
Syros (27/08/2015)
  Existe en édition audio
3.87/5   974 notes
Résumé :
"Je m'appelle Jules. Je vis à Paris. La ville que j'observe du haut de mon cinquième étage n'est plus la mienne. J'ai recueilli une petite fille, elle s'appelle Alicia, je ne sais pas quel âge elle a ni pourquoi elle a survécu. C'est pour elle que j'irai au rendez-vous. Parce qu'il nous reste peut-être une dernière chance de sauver le monde"
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Critiques, Analyses et Avis (214) Voir plus Ajouter une critique
3,87

sur 974 notes
U4 est le nom d'un virus (U pour Utrecht qui est la ville des Pays-Bas dans laquelle il est apparu, et 4 pour "4ème génération"). Ce virus a décimé plus de 90% de la population mondiale et quasiment la totalité des survivants sont des adolescents âgés de 15 à 18 ans.
WOT est un MMORPG (jeu vidéo en ligne), avant que ses serveurs ne se déconnectent, le maître du jeu, Khronos, dit connaître le moyen de remontrer le temps, il a envoyé un message à ses joueurs, ils doivent se retrouver sous la plus vieille horloge de Paris le 24 décembre à minuit pour retourner dans le passé et empêcher cette catastrophe.

Dans ce tome-ci, le troisième pour moi, on peut suivre les péripéties de Jules, jeune parisien issu d'une famille aisée qui, avant la catastrophe, passait toute sa vie sur son ordinateur, et plus particulièrement sur WOT.

De sa famille, il ne reste que son frère, Pierre, un adolescent de 17-18 ans drogué du matin au soir et complètement perdu. Jules est également accompagné de son petit chaton Lego. Au début de son histoire, Jules va rencontrer Alicia, une petite fille de 7 ans qui a survécu au virus. Son grand-père, médecin, avait son cabinet et habitait dans le même immeuble que Jules et sa famille. Afin de protéger Alicia, qui devient sa nouvelle raison de vivre, Jules va se démener et son chemin va l'amener sur celui d'un groupe d'adolescents parmi lequel il retrouve d'anciens camarades de classe. Entre lutte pour la survie face aux gangs et à l'armée, et solidarité au sein d'un groupe soudé, Jules va être mis à rude épreuve. Son chemin va, par la force des choses, croiser ceux de nos trois autres protagonistes : Koridwen dans un premier temps, puis Yannis et Stéphane.

A l'instar du tome de Yannis, j'ai vraiment beaucoup aimé ce tome sur Jules. C'est un personnage qui m'avait beaucoup intriguée et pour lequel j'avais de la curiosité. Je trouve que Carole Trébor a très bien su amener l'histoire de Jules et les événements qui entourent sa vie d'après la catastrophe. C'est un personnage qui m'a beaucoup touchée et que j'ai trouvé vraiment très réaliste. C'est un ado comme on en trouve de nos jours, mais qui se retrouve emporter par le tourbillon de la catastrophe, dans un état semi-léthargique au départ, il retrouve une raison de vivre et de se battre grâce à Alicia, mais il reste malgré tout fragile, apeuré, et soumis aux crises d'angoisse fréquemment provoquées par ce nouveau monde impitoyable. La seule chose qui a commencé à me déranger, mais qui n'a pas particulièrement à voir avec le tome en lui-même, c'est de revoir encore une fois certains épisodes déjà vus, même si le point de vue change, cela reste quand même redondant au bout du 3ème tome lu. J'avoue que j'appréhende un peu la lecture du tome de Stéphane, étant donné que de tous les quatre, c'est le personnage qui m'intéresse le moins et que j'ai lu les trois autres donc je connais déjà une grosse partie de l'histoire.

Pour moi ce sera 5 étoiles pour ce tome que j'ai vraiment apprécié. Toujours pour l'originalité de la saga et pour la qualité d'écriture de l'auteur.
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Un monde apocalyptique, un virus foudroyant qui a décimé la population mondiale, de la survie... le concept U4 ne pouvait que piquer ma curiosité, surtout quand on sait qu'il se compose de quatre ouvrages. Chaque ouvrage, écrit par un auteur différent, s'attache à un personnage que l'on va obligatoirement croiser dans les autres volumes. Sacré défi pour ces auteurs !

Me voilà donc plongée dans celui qui suit Jules, un adolescent comme les autres avant la tragédie. Complexé par son surpoids, passionné par les jeux vidéos, il préfère qu'on l'oublie plutôt que de recueillir les regards, hormis quand il est devant son écran. Un autre univers s'ouvre alors à lui, c'est un guerrier, un maître, quelqu'un de respecté dans cet univers virtuel.

Sauf que l'univers virtuel est devenu réalité. Tout a basculé. le virus a frappé, et ne reste que des adolescents qui survivent comme ils le peuvent. La vie n'est plus un jeu, elle est cruelle, brutale, sanglante... Elle fait ressortir le pire de l'être humain, ce qu'il y a de plus sombre en nous. Elle fait grandir, beaucoup trop vite. Les responsabilités tombent, on s'organise. Comme on peut. Tout n'est qu'une question de survie... et de garder son humanité.

C'est une bonne surprise que cet ouvrage. L'idée du virus est tout bonnement géniale, elle s'éloigne des traditionnels zombies et autres morts-vivants (même si j'adore les zombies!) qui évoluent dans ce genre de littérature. Les monstres sont bien réels, ce sont peut-être nos voisins, nos cousins. Celui qui presse la gachette est peut-être notre ami d'enfance, notre frère. La tragédie bouleverse, transforme. Pour survivre, il faut faire des choix.

L'évolution de Jules, sorte de anti-héros dans une littérature où les bons sont toujours beaux, forts et intelligents, a été rafraîchissante et a teinté de réalité ce monde irréel. Sa rencontre avec la Minuscule, son attachement pour cette petite fille, l'envie furieuse de survivre, mais pas à n'importe quel prix, les rencontres sont autant de points que j'ai appréciés.

Au fil des pages, le monde se met en place, les interrogations pleuvent, certaines trouvent leur réponse, d'autres non, et là se trouve peut-être le seul bémol que je pourrai faire. La plume de Carole Trébor est vraiment agréable, elle mène son récit tambour battant vers une fin... qui m'a laissée perplexe. Une de ces questions qui restent sans réponse.

Je vais devoir lire les trois autres à la recherche ces réponses qui me manquent, en espérant les trouver, parce qu'écrire une histoire à huit mains est loin d'être une tâche aisée.

Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Une fois encore je succombe à la contagion de cette série addictive. C'est le 3ème tome que je lis après Yannis et Stéphane.

Cette série a pour concept original d'être écrite à 8 mains et de pouvoir se lire dans l'ordre que l'on veut. Si d'un côté j'avais un peu peur de me lasser de revivre la même histoire, j'avais tout de même très envie de découvrir Jules que je n'avais qu'entraperçu dans les deux autres tomes.

Je dois dire que j'ai bien fait de persister car j'ai presque eu l'impression de lire une nouvelle histoire même s'il y a des recoupements, quelques redites. Une fois encore le virus u4 a détruit quasiment toute la population en dehors des ado de 15/18 ans.

Jules est un personnage tout de suite très attachant. La quinzaine. Jules est plutôt costaud voir grassouillet. Un peu timide fan de jeu video. Il vit à Paris. S'il ne succombe pas à la folie et au désespoir c'est parce que dans son bâtiment il découvre une petite fille, Alicia, fan de Dora l'exploratrice qui a survécu 3 semaines auprès du cadavre de son grand père. Un lien très fort se tissent entre eux 2 voir eux 3 car le chat Lego réussit à sortir la petite de son isolement.

Jules pour Alicia se transforme en Xmen, se met en mode survivant, guerrier même. Il retrouve un groupe de copains du collège, Jérôme, Vincent, Maïa ,Katia... Ils devront s'unir pour survivre. Car une fois la contagion et la mort semée, il faut encore résister aux gangs, à la drogue, à la violence, au désespoir, à la folie. Certains passages sont très difficiles.

J'ai aimé l'écriture de l'auteur et j'ai eu beaucoup de mal à lâcher mon bouquin. j'ai bien aimé ce tome car Jules est moins seul que Yanis a pu l'être et puis il y a cette petite fille qu'il s'est juré de protéger à tout prix. C'est très beau.
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Après avoir lu le récit de Koridwen, j'ai voulu poursuivre par la version de Jules car il est le premier qu'elle rencontre. Peut-être celui qui m'a le moins convaincue.

Ce volume-ci commence violemment et dans toute l'horreur de la situation : un garçon face à une multitude de cadavres déjà en décomposition si ce n'est dévoré par des chiens errants ou des rats. La violence demeure présente au fil des pages, incessante, avec des situations cauchemardesques et les personnages n'ont que de très rares moments de répit ! Je les trouve pour le coup très résistants mais ils n'ont guère le choix s'ils veulent survivre.
Ici nous rencontrons avant tout des citadins et les réflexes et conditions de survies sont très différents de ce qu'a pu vivre Koridwen. de plus Jules a tout de suite prêté de l'intérêt au message de Khronos, c'est ce à quoi il s'accroche car il était encore en plein dans le jeu au moment de la coupure d'électricité et des communications. C'est un personnage assez fragile dont le monde s'est écroulé et qui cherche de nouveaux repères. Il n'a pas le caractère déterminé et combattif de Koridwen, il est moins indépendant. Avec lui on apprend à connaître le groupe avec lequel il survit. le lecteur reçoit de nouvelles informations car les personnages ne s'attachent pas aux mêmes détails et ne vivent pas tous les mêmes expériences. C'est ainsi que nous avons une perception toute autre de Stéphane, par exemple, qui bien qu'encore très énigmatique, apparait avec des fêlures et une humanité touchante.

L'écriture est tout autant magnétique que dans le volume précédent. L'auteure a fait un choix différent : le récit qui débute le 4 novembre (après le préambule du 1er novembre commun aux autres volumes) n'est pas journalier mais elliptique, ce que je déplore. En revanche les journées évoquées sont découpées en différents temps rendant le roman plus haletant. le récit de Jules est éprouvant car on perçoit ses douleurs, ses incompréhensions, ses terreurs et ils nous les communiquent.

J'ai stoppé ma lecture au 23 décembre, voulant d'abord lire les versions de Yannis et Stéphane avant de lire le dénouement.
J'ai fini la série par cette fin-là… imprévue. J'apprécie que l'auteure donne la parole à Alicia quand bien même le ressenti de Jules me manque.

Bilan sur la série entière : Je suis surprise de constater combien les écritures des quatre auteurs s'harmonisent au point que je ne distinguais pas vraiment de différence de style d'un roman à l'autre. Bravo aux quatre et merci pour ce beau cadeau à lire !
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Comme beaucoup de monde je pense, je ne pouvais pas passer à côté du phénomène jeunesse de la rentrée littéraire 2015: U4. Et j'ai d'autant été très contente d'avoir la possibilité de recevoir deux des quatre romans de cette saga, Jules et Stéphane. Alors, merci à Babelio et aux Éditions Nathan.
Le concept est vraiment très original, j'étais curieuse de voir où cela allait mener.
Une saga. Quatre romans. Quatre auteurs français. Aucun ordre précis dans le choix de la lecture des tomes. On peut très bien lire Stéphane avant Koridwen, Yannis avant Stéphane, etc...

Le virus U4 a décimé 90% de la population mondiale. Seuls quelques adolescents ont survécu. Dont des ados qui faisaient partis d'un jeu de rôle en ligne: WOT (Warriors of Time). Jules en faisait parti.

Au premier abord, on se dit: "Encore une histoire d'Apocalypse, d'épidémie mortelle., qu'il va falloir surmonter par la survie... ça va être du déjà vu." Oui et non. Il y a de l'originalité. Car bien au-delà du virus, ceux qui ont survécu se vouent une mini-guerre, ici, en plein Paris. On a donc des clash entre gangs, militaires et groupes de survivants. ça tourne tout autour de ça. Et c'est violent, dur et dangereux évidemment.
Quant aux révélations du pourquoi seulement une poignée d'ados n'ont pas été contaminé, je ne m'attendais pas à ça, j'aurais voulu quelque chose de plus élaboré et j'aurais voulu aussi une "vraie" fin, je m'attendais à tout autre chose en fait.
Et j'ai aussi noter des incohérences. C'est gros en fait à certains moments, ce n'était pas crédible à mes yeux (par exemple, quand Jules se fait torturer; dès le lendemain, il repart en vadrouille, en mission.).

Il y a une grande galerie de personnages. Et il faut retenir tous leurs surnoms afin de bien discerner qui est qui comme Jules/Le Plaqueur, Vincent/Le Soldat, Maïa/L'Apothicaire, Alicia/La Minuscule.... entre autres. Mais, je ne me suis attachée à aucun personnage récurent même Jules, c'est dire, un peu comme si j'assistais à tout en retrait; le fait qu'il y en ait plusieurs a dû jouer.
Par contre, j'étais contente de découvrir les autres personnages d'U4: Stéphane, Yannis et Koridwen qui ont fait plus qu'une petite apparition plutôt vers la fin du roman consacré à Jules. D'ailleurs, je suis surtout intriguée par Stéphane et Koridwen, les deux personnages féminins. Je ne sais pas, elles ont un petit quelque chose en plus et je suis donc pressée de les connaître mieux.

Le style d'écriture de l'auteure ne m'a pas vraiment plu. C'est trop "découpé", je veux dire que les phrases sont très courtes. Malgré cela, j'avoue que c'est moderne, il faut dire que l'histoire se passe de nos jours; que les nombreuses descriptions ont leur place ici malgré des répétitions; j'ai noté également qu'il y avait plusieurs petites références disséminées dans le texte (par exemple, Dora l'exploratrice), ce qui est fort sympathique car l'on se dit: "Hé! Je connais!" et du coup, ça nous rapproche de l'histoire.
La façon dont l'horreur est décrite est très précise. J'avais l'impression de tout voir comme si j'y étais moi-même. Et il faut dire que l'auteure y va fort en parlant de "chiens dévorant des cadavres", de "membres arrachés" par exemple. Si bien que je me suis parfois demandée si ça rentrait "vraiment" dans du jeunesse.
Le rythme du récit est très lent. D'accord, on est direct plongé dans l'histoire (quoique j'ai dû attendre une centaine de pages avant d'y être pleinement), porté par l'ambiance mais il ne se passe pas énormément de choses, du moins pas de choses grandioses.

Le livre est écrit à la première personne du singulier, c'est d'ailleurs ce que je préfère dans les romans car ça me permet de rapprocher plus du personnage principal (ce qui n'a pas été le cas ici.)
C'est écrit en gros caractères et donc ça se lit assez rapidement. le découpage des chapitres est pas mal (date, moment de la journée).

Maintenant, je me demande à quoi m'attendre avec les autres livres. Est-ce que les moments où les quatre personnages se sont retrouvés réunis vont être repris dans chaque tome mais avec un point de vue différent? Je le suppose en tout cas.

Voilà, ce premier tome d'U4 lu a été bien sympathique, un bon divertissement malgré pas mal de choses gênantes à mon sens. Mais je reste bien curieuse de découvrir les autres romans, surtout les deux tomes consacrés à Stéphane et Koridwen.
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critiques presse (1)
Ricochet
26 août 2015
Une gageure d'écriture qui donne un résultat captivant et plus ou moins étourdissant sur le plan littéraire !
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
Je n’arrive pas à trouver les mots pour parler de la catastrophe. Je bute sur les termes exacts. J’arrive à les penser, pas à les dire : filovirus, U4. Parce que désormais ils incarnent quelque chose qui existe vraiment. Une vérité inacceptable, que j’ai évitée jusqu’à aujourd’hui. Je me souviens de ma terreur devant les chiffres et les termes scientifiques à la télévision. De ma terreur et de mon refus absolu de cette réalité-là. Alors, ils sont morts ? C’est ça que j’ai refusé. Ils sont tous morts. Est-ce que je pourrai l’accepter un jour ? Est-ce que je pourrai vivre ? Tous morts. Sauf nous, les adolescents, et quelques militaires. Tous morts. Et nous, on est là, réunis dans cette fosse, quatre existences dévastées.
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C’est Alicia, elle se précipite dans la cuisine, essaye de se faufiler jusqu’à moi, se retrouve coincée par Jérôme et Vincent. Elle prend appui de ses mains sur les genoux du Chef, qui l’attrape sous les épaules, la soulève de terre et la transmet à Vincent comme si elle était un ballon de rugby. Le Soldat la récupère, se redresse, la fait sauter en l’air. Et elle éclate de son rire incroyable. Je la regarde, elle est rayonnante. Et le Chef la regarde aussi, en souriant, comme aurait fait mon grand-père. Comme Al Pacino dans Le Parrain. Nous sommes la Famille de Jérôme. Il nous aime à sa façon. Il veut nous protéger, il se sent responsable de nous. C’est la première fois depuis longtemps que je le vois détendu. Je pense qu’il sacrifierait sa vie pour sauver ma petite. Il essaye d’être juste, même s’il frôle parfois l’intransigeance. Mais supporterait-il que l’un d’entre nous refuse sa protection ou remette en cause l’une de ses décisions ? Alicia n’arrête pas de rire, et à son rire se mêle celui de Vincent, son rire d’Avant la catastrophe, et quand à la porte, apparaît Maïa, je voudrais juste que le temps s’arrête.
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- Les Graffeurs sont arrivés jusqu'ici, maugrée Vincent.
- Les Graffeurs ?
- C'est une bande qui regroupe plein d'anciens graffeurs et tagueurs. Les survivants se sont rassemblés, ils annexent des quartiers entiers, et leurs graffitis signalent sur les murs l'extension de leur territoire.
- Ils sont violents ?
- Non, mais ils veulent conquérir un maximum d'arrondissements.
- Ils sont armés ?
- Ils n'ont que des bombes lacrymogènes et paralysantes pour se défendre. Pas d'armes à feu, à ce que je sache.

Jérôme m'explique :
- Beaucoup des membres de ce clan ont un passif avec la police et les forces de l'ordre, ils ont du mal à supporter toute forme d'autorité.
Ils rêvent d'une ville entièrement peinte, qui laisserait toute la place à leur art, à leur imaginaire et à leur liberté.

(...)
- Mais à présent que leur acte de création n'est plus interdit par les autorités et qu'il n'a plus rien de subversif, comment peut-il encore avoir un sens pour eux ?
- Je pense qu'il veulent devenir les maîtres de Paris et imposer leur vision du monde comme un lieu de création sans limites.

J'ai du mal à adhérer à leur rêve utopique, mais qui suis-je pour les juger ?
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Je ne te dis pas qu'on va construire d'un claquement de doigts un monde qui nous convienne. Mais au moins, on essaye d'être autonomes, de s'en sortir, de gérer un peu tout ce merdier, parce que, après tout, on ne les connaît pas, les adultes qui ont survécu, les soldats, les politiques qui ont bénéficié d'une protection spéciale.
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Je croise son regard et n'y vois qu'une bienveillance infinie. Une putain de bienveillance dans les yeux d'une meurtrière. Je me sens inondé d'une immense gratitude. Cette fille n'était pas destinée à tuer des soldats. C'est le monde qui a fait d'elle une tueuse.
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Les Voix du livre, une source incontournable d'informations et d'inspiration pour vous, oreilles passionnées par le monde du Livre et professionnels qui le faites rayonner chaque jour.Animé par Lauren Malka, journaliste indépendante et podcasteuse, ce podcast est une invitation dans l'univers de Livres Hebdo en plusieurs séquences.Dans cet extrait de l'épisode 6 : En Haut de la pile, la 3ème partie du podcast, l'éclairage et coups de coeur de la rédaction de Livres Hebdo. Nos 2 journalistes dévoilent non seulement leurs coups de coeur mais aussi les livres qui, à leur avis, reflètent comme des miroirs l'horizon littéraire du printemps 2024 : Les Olympes, publié aux éditions Albin Michel Jeunesse, sous la direction de Carole Trébor ; Un choix d'amour, de Valérie Forgues, publié aux éditions Triptyque ; Julia, de Sandra Newman, publié chez Robert Laffont et Les suffragettes de l'art, d'Anaïd Demir publié chez Beaux-Arts éditions.Un podcast réalisé en partenariat avec les Éditions Dunod, l'éditeur de la transmission de tous les savoirs.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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