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Citations sur Les soeurs Deblois, tome 1 : Charlotte (14)

On ne parle pas de la folie sur le ton dont on parlerait d'une vie en quête de bonheur. Car c'est bien ce dont je veux parler ici, une forme de folie. Il n'y aura ni complaisance ni facilité. Quand un être malade remorque sa famille dans son pitoyable voyage au bout de lui-même, volontairement ou non, il ne peut y avoir de compromis.
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- Tu trouves pas que les mots ont été inventés juste pour faire des images ?
- Des images ?
- Oui, prends le mot "locomotive", par exemple. Si tu le dis très vite et souvent, on entend un train qui passe.
À ces mots, Blanche éclata de rire...
...Raymond, lui, ne trouvait pas qu'il y avait matière à moquerie. Il plia le journal devant lui.
- Moi aussi, Charlot, je trouve parfois que les mots font de très jolies images.
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L'univers de Charlotte gravitait autour de ces deux pôles : sa famille et Gertrude. Avec en prime, comme allant de soi, les médecins qui venaient régulièrement chez elle. Ils étaient, à leur façon, une constance dans sa vie d'enfant, et il arrivait que Charlotte pense à eux comme à une entité de la famille.
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Je revois maintenant cette autre journée qui ressemblait à aujourd’hui quand septembre joue à l’été. Une journée faite pour être heureux à cause de la brise qui est douce et de l’air qui sent bon la feuille morte.
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En une fraction de seconde, elle avait compris qu'elle était en train de vivre l'instant le plus merveilleux de sa vie, qu'elle était faite pour être mère et que tout le reste, les études, la carrière et même les gens autour d'elle n'avaient plus qu'une importance relative. p.501
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Son père et sa mère, tout nus, l'un contre l'autre... C'était impensable.
Et si c'était si bien que cela, faire des bébés, pourquoi n'y avait-il que deux enfants chez les Deblois?
Charlotte se mit donc en tête d'épier ses parents. Il devait bien y avoir des indices lui permettant de vérifier si Adèle Simard disait vrai. p.430
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On me dit forte et c'est comme si j'entendais le reproche dans la voix. Je n'ai besoin ni de sollicitude, ni de soins, ni de présence inquiète, alors je ne suis d'aucun intérêt.
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Charlotte se disait qu’elle avait l’impression d’avoir deux mamans. Celle qui comme maintenant était toute joyeuse, vive comme une petite fille, capable de la comprendre. Puis y avait l’autre. Celle qui avait des rides dans le visage, des cernes sous les yeux, et une voix criarde qui lui faisait peur, et qui n’avait jamais le temps de jouer, de parler, ou même de l’écouter.
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Pour Charlotte, apprendre à lire avait été une sorte de jeu en même temps qu’une découverte fantastique. Celle d’un monde fascinant où elle pouvait plonger des heures durant sans jamais se lasser.
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Savoir lire… Maman ne cessait de dire de faire attention aux livres puisqu’ils étaient des amis. Alors Charlotte aurait des tas et des tas d’amis, et plus jamais elle ne s’ennuierait. Et puis, savoir lire, c’est aussi savoir écrire. Toutes ces histoires qui naissaient spontanément dans sa tête au moindre prétexte, (…) Charlotte pourrait les écrire et ainsi ne plus les oublier comme cela arrivait parfois.
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