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EAN : 9782268046198
179 pages
Les Editions du Rocher (08/06/2003)
3.05/5   10 notes
Résumé :
Un assassin peut-il continuer à frapper après sa mort ? Alors que le suspect numéro un de la police, un certain Zandword, s'est suicidé, des meurtres se succèdent selon un rituel immuable, si original qu'ils ne peuvent être commis que par le même homme, vraisemblablement psychopathe.

Enigme troublante à laquelle se trouve confronté le célèbre enquêteur de Scotland Yard, Malcolm Ivory. Pourquoi le tueur en série s'acharne-t-il uniquement sur des jeunes... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un petit polar à l'ancienne bien tranquille. Heureusement que la solution de l'intrigue est étonnante car l'action n'est pas trépidante. Cela se lit très vite et on n'a pas vraiment de quoi s'attacher au héros de l'histoire qui est présenté assez platement. Pour celles et ceux qui veulent du polar sans cauchemar ni émotion d'aucune sorte.
Lien : https://www.babelio.com/list..
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Encore une enquête menée avec succès par Malcolm Ivory.
Dans ce volume Sir Malcolm va être confronté à des meurtres de plusieurs jeunes filles d'origine belges, clin d'oeil au célèbre détective d'Agatha Christie ?
Elles avaient toutes fréquenté une école renommée et vivaient à Londres au moment de leur assassinat.
Mais le principal suspect est mort depuis des années quand une nouvelle jeune fille est tuée à son tour.
J'ai bien aimé cette enquête qui tient la route, le suspense est bien présent et les éléments découverts au fur et à mesure de l'enquête permettent au lecteur de trouver lui-même le coupable avant la révélation finale.
Une série agréable à lire, les romans sont courts, sans beaucoup de violence, et le cadre anglais suranné donne un petit côté rétro à ces enquêtes.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Des crimes comme celui-là, il en arrive deux ou trois fois par jour dans une ville comme Londres. La seule originalité de votre affaire est que la victime est belge, fille unique d’un riche industriel, mais ça ne nous mène pas très loin. Et certes, il y a cette jarretière de mariée, mais peut-être Mlle Evergem la portait-elle comme une espèce de porte-bonheur… Les filles d’aujourd’hui ont des idées un peu bizarres.
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Ça faisait plaisir de voir qu’on était estimée par un brave gars comme celui-là. Depuis qu’elle l’avait rencontré, il s’était toujours montré affable, prévenant. D’ailleurs, sous son côté ouvert et sympathique, il devait être timide et même plutôt emprunté. Il ne savait pas où mettre ses mains et les cachait le plus souvent dans les poches de son manteau.
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...tous les crimes sont abominables. Je ne m’intéresse à eux que par leur côté intellectuel, presque abstrait. Parfois, il m’arrive d’avoir honte de n’envisager le malheur des autres qu’à la façon d’un exercice propre à exciter mon esprit. Je feins d’être au service de la justice, mais un beau meurtre n’est-il pas pour moi une manière de divertissement ?
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Le plus terrible, c’est ce trou noir… On ne sait rien. On ne comprend rien. La police n’a aucun indice. Rien du tout ! Il y a de quoi se taper le crâne contre les murs !
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Elle lisait quelques instants La Vie de saint François et s’endormait. Jamais elle n’avait souffert d’insomnie. Oui, vraiment, elle avait une bonne nature et, à vingt-trois ans, pouvait envisager l’avenir avec sérénité. Pas le moindre mal de tête ; pas la moindre aigreur d’estomac. Et surtout, elle était libre !
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Vidéo de Frédérick Tristan
Né en 1931 dans les Ardennes, sous le nom de Jean-Paul Baron, Frédérick Tristan, auteur de plus de trente livres en soixante ans d'écriture, aime brouiller les pistes. Comme Fernando Pessoa, il a créé des hétéronymes qui écrivent à sa place, dont celui de Danielle Serréra, jeune poétesse suicidée à 17 ans. En 1983 il obtient le prix Goncourt avec « Les Égarés ». Membre éminent du courant littéraire de la Nouvelle Fiction identifié par Jean-Luc Moreau, il a notamment publié « le Dernier des hommes » (1993), « L'Énigme du Vatican » (1995), « Stéphanie Phanistée » (1997), ainsi que des romans policiers sous le nom de Mary London. En 2000, il reçoit le Grand Prix de littérature de la Société des Gens de Lettres pour l'ensemble de son oeuvre, rééditée par Fayard depuis 1997. Il a publié ses mémoires en 2010 : « Réfugié de nulle part » (Fayard, 470 p.).
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