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EAN : 9781583481462
308 pages
iUniverse.com (19/01/1999)
3.4/5   10 notes
Résumé :
Pendant un terrible orage, Thomas Stuart, descendant des anciens rois d’Écosse, est assassiné dans son manoir de Glen Deveron.
On a tiré deux fois sur lui. La première balle l'a tué. La seconde a été tirée sur son cadavre quelques heures plus tard. Pourquoi ? Sir Malcolm Ivory doit démêler les fils embrouillés d'une enquête où les suspects ne manquent pas. Mary London décrit ici des personnages d'une force intense, entraînés par leurs passions ou par leurs ra... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un noble écossais trouve la mort dans son manoir au cours d'un week-end qu'il passait en compagnie de ses enfants et de quelques amis.
Au début on se demande qui a bien pu tuer un homme si respectable et très vite, on comprend que tout le monde ou presque aurait eu des raisons sérieuses de l'assassiner.
Les gens sont rarement comme on l'imagine...et ici, les apparences sont bien sûr trompeuses et Malcolm Ivory va avoir du mal à comprendre ce qu'il s'est réellement passé.
Ce volume des aventures policières de Sir Malcolm est bourré de mensonges, de faux-semblants et tout le monde semble avoir des secrets à cacher. Un roman distrayant, un bon petit meurtre à huis-clos qui se passe en Ecosse.
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À chaque fois que je commence un roman de Mary London, je me promets que ce sera le dernier. C'est loin d'être agréable de lire une centaine de pages sans savoir où on s'en va.

Puis, tout d'un coup, les choses commencent à se placer et vous avez l'impression que la véritable enquête est commencée. À partir de cet instant, vous êtes foutus. Il vous faut absolument lire le reste de l'enquête, surtout si vous croyez avoir trouvé le coupable, comme ce fut mon cas. J'ai quand même continué ma lecture parce que je voulais savoir si j'avais raison mais surtout pourquoi cette personne avait tué une autre personne.

Finalement, j'ai réalisé que pour la première fois avec cet auteur, j'avais deviné qui avait commis le crime mais la raison était tellement complexe et tordue que je n'en revenais pas. Ce n'est rien, après avoir pris connaissance de cette réalité, j'ai vu qu'il restait un autre chapitre encore qui rendait l'histoire encore plus tordue que vous ne le pensiez.

Bien entendu, l'aristocratie en prend pour son rhume. Dans ce cac-ci, je pourrait même dire qu'elle en prend pour sa grippe.

J'ai encore quelques aventures de sir Malcolm Ivory. Je n'ai pas l'intention d'en lire un autre mais je vais encore tomber dans le panneau.
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La lecture de ce roman à énigme m'a permis de découvrir l'auteur Mary London (français malgré ce pseudonyme 'so british') et son personnage récurrent : Sir Malcolm Ivory qui n'avoue que trois passions : les orchidées, les livres et les whiskies.
Sir Malcom prétend - je cite - "que sa fine connaissance des whiskies entretenait sa matière cervicale, lui permettant ainsi de mieux débrouiller les enquêtes policières les plus retorses. Car - et ce n'était plus une passion mais un sacerdoce - il n'avait de cesse de traquer les criminels les plus ingénieux, mettant ainsi gracieusement ses dons de séduction à la disposition de Scotland Yard. Amateur génial, n'ayant aucun besoin d'argent, il estimait que c'était là sa façon de remercier le Ciel de l'avoir fait naître une cuillère de vermeil dans la bouche." Son personnage est plus plaisant que celui du superintendant Douglas Forbes et pourtant ils sont amis et c'est Douglas qui vient sonner à sa porte pour l'entraîner dans une nouvelle affaire.
Un meurtre vient d'avoir lieu dans un manoir dans le nord de l'Ecosse. Sir Thomas Stuart, un descendant de la famille royale des Stuart, vient d'être assassiné dans son bureau de deux balles de revolver qui n'ont pas été tirées en même temps.
Et c'est le début d'une nouvelle affaire qui sera rondement menée : Sir Malcolm Ivory ayant trouvé rapidement l'assassin mais il lui a fallu un peu de temps pour découvrir son mobile.
C'est simple mais plaisant à lire. On y passe un savoureux moment de plaisir. Cela me donne envie de découvrir d'autres enquêtes de sir Malcom Ivory et en particulier "Un meurtre chinois" paru en 1997 - qui est noté en bas de page 19 dans la version bourrée de fautes de typographie "Police CORPS 16" . Cette version a l'avantage d'être imprimée en grands caractères, ce qui m'a permis de lire ce polar très vite.
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J'aime bien les romans policiers de Mary London, une vraie enquête mais surtout une ambiance, la relation entre Sir Malcolm Ivory et Douglas Forbes. Et aussi le fait qu'en général, le mort était tellement désagréable qu'on est plus soulagé que attristé !

Ici en plus, ça se passe en Ecosse, ce que j'apprécie particulièrement.

J'ai fait quelques recherches car ces romans me font tellement penser à ceux de J.B. Livingstone / Christian Jacq avec l'Inspecteur Higgins que je me demandais lequel a précédé l'autre.
Je me le demande toujours, mais j'ai découvert que l'auteur qui signe Mary London a eu le Prix Goncourt sous le nom de Frédérick Tristan. Moi qui croyait lire les romans d'une des "Reines du crime" !!!

J'ai passé un bon moment, entre secrets de famille, querelles, traditions écossaises ...
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Vous vous êtes mis à table vers quelle heure ?
- Assez tôt, à la mode paysanne. Vers six heures, je crois.
- Où était-ce ?
- Dans la grande cuisine dont une partie est aménagée en salle à manger. C'est Miss Craven qui était au fourneau et qui servait.
- Vous vous souvenez du menu ?
- Naturellement. Un haggis. Vous savez ce que c'est ?
- Oh oui ! dit sir Malcolm. Lorsque j'étais jeune, un de mes collègues écossais m'avait invité à la chasse au haggis ! Vieille blague destinée aux Anglais. Le haggis est, en fait, de la panse de mouton farcie avec la fressure de l'animal. Par la suite, j'en ai moi-même cuisiné : sel, poivre, oignons, muscade, farine d'avoine et graisse de rognons. C'est bien cela, n'est-ce pas ?
Johanna Nelson fut stupéfaite et ravie.
- Hé ! C'est la première fois que j'entends un Anglais connaître les petits secrets du haggis ! Mais hier soir, c'était un haggis sans viande : haricots noirs, lentilles, champignons, carottes et tous les ingrédients que vous avez cités. C'est la coutume de cette région. Sir Thomas en était très fier, mais là encore ce fut l'occasion d'une algarade.
- Dites-nous.
- Je crois que Terry s'est plaint de devoir encore manger du haggis. Peter a emboîté le pas. Alors sir Thomas s'est levé, a jeté sa serviette dans son assiette et s'est écrié qu'il avait donné naissance à une progéniture décadente qui ne se délectait que des poisons alimentaires et des produits synthétiques importés d'Amérique. Kathleen a essayé de ramener le calme mais sir Thomas lui a intimé l'ordre de se taire, ce qui n'a rien arrangé.
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George Nelson entra, dégingandé et fier d'être au monde. Le superintendant estima qu'il faisait partie de ces joueurs de tennis et de poker, amateurs de filles faciles, qui sous un aspect charmeur cachent une veulerie qui, selon la classification de Jack Philip Cruesgrave, en fait d'indécrottables "dirty" (sales, malhonnêtes, dévoyés).
- Asseyez-vous, dit Forbes d'un ton abrupt.
- Monsieur Nelson, commença sir Ivory, nous aimerions que vous répondiez à différentes questions. Et d'abord, comment avez-vous ressenti la soirée d'hier ?
- Amusante.
- Comment cela ? demanda le superintendant assez surpris.
- Oh ! vous savez, moi, ces vieux machins qui se prennent pour le centre du monde...
- Voulez-vous parler de sir Thomas Stuart ?
- De qui voulez-vous que je parle ?
Forbes s'insurgea.
- Ecoutez, monsieur, il s'agit d'un interrogatoire sérieux ! Veuillez mesurer vos paroles, je vous prie !
- Très bien, très bien... Ne vous fâchez pas ! On voit que vous n'avez pas connu le personnage. Il était franchement grotesque sous des dehors de loup garou. Quant à la soirée d'hier, il a tout fait pour la gâcher, et moi, je vous le répète, loin de m'impressionner, son humeur de chien m'a plutôt fait sourire.
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Notre père nous dominait par sa stature physique et morale. Tous les Écossais vous le diront : c'était un chêne. Et je ne sais si vous êtes comme moi, je n'ai jamais pu dialoguer avec un chêne...
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La disparition d’un père vous rend adulte d’un seul coup.
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Sa bibliothèque était connue des collectionneurs et lui avait valu d'appartenir à l'envié club londonien des Scriveners.
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Né en 1931 dans les Ardennes, sous le nom de Jean-Paul Baron, Frédérick Tristan, auteur de plus de trente livres en soixante ans d'écriture, aime brouiller les pistes. Comme Fernando Pessoa, il a créé des hétéronymes qui écrivent à sa place, dont celui de Danielle Serréra, jeune poétesse suicidée à 17 ans. En 1983 il obtient le prix Goncourt avec « Les Égarés ». Membre éminent du courant littéraire de la Nouvelle Fiction identifié par Jean-Luc Moreau, il a notamment publié « le Dernier des hommes » (1993), « L'Énigme du Vatican » (1995), « Stéphanie Phanistée » (1997), ainsi que des romans policiers sous le nom de Mary London. En 2000, il reçoit le Grand Prix de littérature de la Société des Gens de Lettres pour l'ensemble de son oeuvre, rééditée par Fayard depuis 1997. Il a publié ses mémoires en 2010 : « Réfugié de nulle part » (Fayard, 470 p.).
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