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Elena Zayas (Traducteur)
EAN : 9782264049056
416 pages
10-18 (04/03/2010)
3.4/5   34 notes
Résumé :
Madrid, 1877. Victor Ros, petit délinquant arrêté pour vol à la tire, fascine le sergent Armando par son intelligence et sa perspicacité. Quelques mois plus tard, ce gamin du peuple se retrouve promu sous-inspecteur, chargé d’élucider une affaire qui passionne le tout Madrid: « Le mystère de la maison Aranda ». Et quel mystère!
Trois assassinats ont été perpétrés dans cette riche demeure que l’on dit maudite. Mais Victor Ros est bien trop rationnel pour y cr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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C'est en regardant avec mémé sa nouvelle saga favorite produite par TVE (Victor Ros, 2015 ) que j'ai découvert ce roman de Jerónímo Trístante qui met en scène le policier Victor Ros, de la Brigada Metropolitana de Madrid au XIXème siècle. Si l'assoupissement est garanti devant l'écran quand on a moins de 80 ans -même si l'ensemble est plus supportable que la scandaleuse adaptation des aventures de Diego Alatriste - la lecture du Mystère de la maison Aranda s'est révélée plutôt plaisante.
Ancien enfant des rues remis dans le droit chemin par un fin limier de la police, Victor Ros finit par marcher dans les pas de son mentor et devient un as de la déduction. Cette enquête un chouïa ésotérique sur laquelle plane l'ombre de Dante vaut surtout pour la description de la société madrilène de la fin du 19ème siècle. On ne peut s'empêcher de penser aux enquêtes de Nicolas le Floch de Jean-François Parot, car Ros, observateur méticuleux des scènes de crime fasciné par l'aristocratie, ne dédaigne ni les dernières méthodes d'investigations scientifiques, ni les putains au grand coeur. C'est donc un 10/18 sympathique et dépaysant qui donne envie de lire le second volume toujours publié chez 10/18 (L'affaire de la veuve noire) et les trois autres parus en Espagne (El enigma de la calle Calabria, La última noche de Víctor Ros, Víctor Ros y el gran robo del oro español ).
Au final, la bonne nouvelle c'est de s'apercevoir que Jerónímo Trístante (qui met également en scène des enquêteurs au Moyen-Âge) a aussi publié deux polars sur la guerre civile espagnole, El rojo en el azul , l'histoire d'un républicain obligé de combattre sur le front russe au sein de la Divizion Azul, et El Valle de las Sombras qui a pour cadre la construction du Valle de los Caídos, deux ouvrages aussitôt commandés. Comme quoi, à tout ennui télévisuel malheur est bon.
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Le mystère de la maison Aranda est la première enquête qui met en scène Victor Ros, ancien délinquant qui est aujourd'hui sous-inspecteur de police. A ses côtés, on plonge au coeur de l'Espagne à la fin du XIXe siècle, pour enquêter sur deux affaires mystérieuses.

J'ai vraiment aimé ce roman et c'est presque un coup de coeur. J'ai juste un bémol à émettre sur la fin. Non pas qu'elle ne soit pas réussite mais elle n'est pas au mon gout. En effet, je n'aime pas les romans policiers ou la solution arrive comme un cheveu sur la soupe et qu'ensuite, l'enquêteur entame un long monologue pour nous expliquer comment il en est arrivé à cette conclusion.

Mis à part, cette construction de roman que je n'ai pas vraiment apprécié, j'ai adoré le reste. Victor est très attachant, flic zélé, attendrissant à cause des sentiments qu'il développe pour la jolie Clara, il est drôle, naïf parfois mais extrêmement malicieux grâce à sa jeunesse qui n'a pas été toute rose.

Les enquêtes sont prenantes, j'ai aimé le dénouement de l'affaire sur la maison hantée. L'enquête sur la mort des prostituées est un peu plus tirée par les cheveux mais n'en reste pas moins agréable a lire.

Cette saga a été adaptée sur petit écran, et je suis curieuse de voir ce que cela peu donner. Sans doute plus par curiosité de me plonger dans le passé plutôt que pour le coté palpitant des intrigues. En tout cas, je trouve ce premier tome plutôt réussi et je lirai la suite.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Une prostituée avec laquelle il a des relations tarifées vient trouver le sous-inspecteur Victor Ros. Trois prostituées ont été retrouvées assassinées après qu'une vieille femme avec une verrue sur le visage soit venue les chercher en calèche envoyée par un homme de la Haute.
Alors qu'il débute l'enquête, son supérieur vient lui demander de l'accompagner. Ils se rendent dans une demeure bourgeoise à l'aspect extérieur sinistre où une jeune mariée à tenter de tuer son mari. Une maison de sinistre réputation où par le passé deux femmes ont tué leur mari après avoir lu un passage de la Divine Comédie de Dante qui se trouvait dans la bibliothèque.

Une enquête maîtrisée de main de maître par l'auteur avec un début qui laisse présager un soupçon de fantastique bien que le dénouement ne montre rien de surnaturel. Un effet qui cadre bien avec le mot mystère du titre, donnant beaucoup de tension à la première partie du roman.

Un personnage principal bien mis en valeur par l'auteur. Des personnages secondaires dont l'auteur à tendance à noircir certains traits de leur caractère renforçant une fois de plus le côté mystère du roman.

Un excellent roman policier avec une enquête à l'ancienne et une ville en pleine mutation parfaitement dépeinte. En bonus grâce à une rencontre le jeune-sous inspecteur découvre en même temps que le lecteur les débuts de la médecine légale.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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Madrid, printemps 1877, Victor Ros Menéndez intègre le commissariat de la Puerta del Sol.
Pour débuter sa carrière de sous-lieutenant , il est chargé d'élucider trois meurtres perpétrés dans une maison que l'on dit « maudite ».
Notre héros va être initié à ce qui sera qualifié plus tard de police scientifique. En effet, son mentor pour cette partie technique, lui enseignera les rudiments de ce qui deviendra une science.
Ce roman de la collection « grands détectives » est le premier d'une série consacrée au détective hors pair, Victor Ros Menéndez.
C'est avec un réel plaisir que je lirai le second.
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Victor Ros n'est qu'un jeune voleur de plus qui traîne sa misère dans les rues de Madrid lorsqu'un inspecteur de police zélé le remarque et voit en lui une intelligence hors norme et une grande perspicacité. Il le pousse à s'écarter de ses pratiques malhonnêtes et, grâce à l'amitié de cet homme et à son amour pour la littérature et l'érudition, Victor se transforme et devient, bien des années plus tard, sous-inspecteur de police à Madrid. En cette fin du XIXème siècle et au plus chaud de l'été madrilène, le jeune homme se retrouve confronté à deux enquêtes criminelles qui vont tour à tour le conduire à évoluer dans deux mondes diamétralement opposés : celui des maisons closes et des quartiers sordides où oeuvrent dans l'ombre les prostituées de la ville, victimes d'un tueur en série, et celui de l'aristocratie de l'époque qui cède peu à peu le terrain aux nouveaux riches et à une bourgeoisie dorée qui révolte notre jeune libéral. Doté d'un solide caractère et d'une rationalité à toute épreuve, fasciné par les techniques modernes tout juste découvertes en matière de déduction criminelle, il doit faire la lumière sur cette série de meurtres, mais aussi lever le voile sur un mystérieux cas de folie furieuse qui touche une jeune aristocrate.


Meurtres abjects, mystères, drames familiaux, livre diabolique et maison hantée foisonnent dans ce récit qui m'a d'abord enchanté, grâce à l'ambiance, l'époque et le choix du lieu de l'intrigue. Malheureusement, ça n'a pas duré. Au fil de ma lecture, j'ai eu de plus en plus de mal à m'attacher à Victor - tout séduisant qu'il soit - et à adhérer au style de l'auteur qui tiens coûte que coûte à noircir les traits de certains de ses personnages au mépris du lecteur - qui, soit dit en passant, est parfaitement capable de se faire sa propre opinion.


Les doutes de Victor le libéral rongé par sa fascination pour la noblesse et son aisance, et sa propre condition de fonctionnaire de police issu des quartiers pauvres, ne m'ont pas parut crédibles un seul instant. La psychologie de chacun des personnages du roman - qu'il soit bon ou mauvais - est loin d'être approfondie, Jeronimo Tristante tient absolument à nous mâcher tout le travail et parsème son récit de dialogues inutile, de descriptions simplistes, et de révélations fulgurantes issues du cerveau formidable de son enquêteur. L'enquête elle-même semble parfois s'embourber et bien des pages se tournent sur des longueurs qui auraient pu être évitées avant de commencer à entrevoir le fil de l'intrigue.


Par contre, reconnaissons que le contexte historique est passionnant, et qu'il m'a permis de poursuivre ce récit parce que je souhaitais vraiment en apprendre plus sur cette partie de l'histoire et les nombreux conflits politiques qui se sont joués à cette époque.
Lien : http://tranchesdelivres.blog..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Alors, le corrégidor remarqua un mouvement derrière un rideau et dit : "Que cachez-vous là ?" La dame répondit : "Un portrait du roi, mais vous ne devez pas le regarder, car il est si parfait qu'il trouble l'entendement de qui le contemple, - Sornettes !" rétorqua l'autre en ouvrant le rideau. Et sais-tu ce qu'il vit ?
- Quoi ? demanda don Alfredo, intrigué.
- Le roi en personne, nu comme un ver et raide comme une statue. Le corrégidor en fut saisi. Il y eut un silence. Le roi tremblait de froid en cet appareil. "Je n'ai jamais vu un portrait aussi fidèle de mon roi, pas même ceux que peint Velazquez", dit alors Vozmediano pour se sortir du mauvais pas où il s'était fourré.
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La simplicité dans les raisonnements, c'est la clé. N'oublie pas, mon cher Alfredo, que la distance la plus courte entre deux points est ...
La ligne droite !
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Il comprenait dans toute sa dimension tragique que, sur cette terre, l'homme était le pire des fléaux.
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Aimer sa mère est le propre des gens bien.
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Vidéo de Jeronimo Tristante
Bande annonce VO de la série Victor Ros, adaptation des romans de Jeronimo Tristante.
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