Citations sur Guerres du monde émergé, Tome 1 : La secte des Assassins (14)
_ Ne me laisse pas, Maître, ne me laisse pas! implore-t-elle. J'apprendrai à tuer sans peur, je deviendrai impitoyable, je ferai tout ce que tu voudras
_Mais je ne le veux pas! lâche le maitre d'une voix désespérée.
Il se détache d'elle, lui prend le visage entre les mains, la fixe dans les yeux.
_ Je ne veux pas que tu tues encore. Je ne veux pas que tu sois comme moi.
Chère Doubhée,
Je sais bien qu'il te sera impossible d'accepter ce que j'ai fait. je te connait mieux que personne, c'est pourquoi je comprends ce que tu ressens. je devine le desappointement et le douleur causés par mon geste. C'est justement pour te l'expliquer que je t'écris. Je ne te demande pas de me pardonner et je ne me repends pas de ce que j'ai fait. C'etait necessaire. Je te demande de m'oublier et de clore ce chapitre de ta vie. De prendre mes enseignements et de les jeter, de les arracher de ta memoire et de recommencerà vivre comme tu le faisais au temps de Selva.
Je suis tes chaînes, Doubhée, je suis ta malédiction. Tu me dis que je suis tout pour toi, que tu es perdue sans moi; mais c'est le contraire.
#Sarnek#
-Le meurtre, le sang, ce sont des drogues qui enivrent l'homme. Si on y goûte, on ne peut plus s'en passer. A l'intérieur de toi vit encore l'assassin que l'on t'a appris à être. Le désir de sang et de mort nourrit cette bête indomptable qui se terre dans les abysses de ton âme, une bête à laquelle cette malédiction donne corps et forme.
Doubhée frissonna. Une bête! C'est ainsi qu'elle s'était sentie quand elle avait mordu le marchand.
-Les hommes comme moi ne sont pas faits pour croire en un dieu, mais pour devenir en devenir un.
Il n'y a pas deux instants semblables, le monde évolue sans cesse
Oublie-moi, Doubhée, oublie-moi et pardonne moi si tu peux.
_ C’est un malédiction, conclut enfin Magara en lâchant son bras.
_ Je ne connais rien a la magie ! Qu’est ce que cela vaut dire, demanda Doubhée.
_ Quelqu’un a imposé un sceau sur toi pour te maudire.
_ Et en quoi consiste la malédiction ?
_ Bien que, après la mort de Sarnek tu aies fait le vœu de ne jamais appliquer ce qu’il t’avait enseigné, le désir de tuer ne s’est pas éteint en toi.
Doubhée se raidit.
_ Je n’aime pas tuer, et je n’en ai pas besoin.
_ Le meurtre, le sang, ce sont des drogues qui enivrent l’homme. Si on y goute, on ne peut plus s’en passer. A l’intérieur de toi vit encore l’assassin que l’on ta appris a être. Le désir de sang et de mort nourrit ton âme, une bête a laquelle cette malédiction donne corps et forme.
_ Maître, pourquoi est-ce que tu me fais ça, pourquoi? Je ne veux pas que tu meures!
Il se contente de sourire sans répondre. Il a l'air plus tranquille et lui caresse souvent la tête.
_ Pendant toutes ces années, je ne sais pas ce que j'aurais fait sans toi, murmure-t-il.
Doubhée se retourne vivement, les yeux plein de larmes.
_ Je n'existe pas sans toi, Maître, tu comprends? Je tiens à toi, je t'aime!
Il continue à sourire.
_ Sottises, sottises..., fait-il.
Le meurtre, le sang, ce sont des drogues qui enivrent l’homme. Si on y goûte, on ne peut plus s’en passer. A l’intérieur de toi vit encore l’assassin que l’on t'a appris à être. Le désir de sang et de mort nourrit ton âme, une bête à laquelle cette malédiction donne corps et forme.