Guerres du monde émergé, Tome 3 : Un nouveau règne

On passe sa vie à se fuir soi-même. C'est comme ça.

- Les gens pensent à tort que la vie est une longue ligne droite. La vie est un cercle, un maudit cercle qui tourne en rond. A la fin, tu te retrouve exactement a ton point de départ .

Pour ceux qui sont morts, on ne peut plus rien faire, notre faute ne s’effacera plus. Mais les vivants, on peut encore les aider.

On passe sa vie à se fuir soi-même. C'est comme ça.

Tu sais ce qui se passe quand on tue quelqu'un, quand ta vie se défait d'un coup et que le monde change complètement de couleur et de consistance.

-Personne ne se libère jamais vraiment de ce qu'il y a d'obscur en lui. C'est une lutte éternel.

Le sens de notre existence dépasse de beaucoup la durée de notre vie. C'est le châtiment des êtres humain, ou peut-être leur plus grand trésor : il leur faut vivre en renonçant à comprendre. L'espoir est la seule chose qui nous permette d'aller de l'avant. Il y aura encore des guerres et des tragédies, puis à nouveau la paix, et encore l'obscurité. C'est dans ce cycle éternel que réside le sens, le seul auquel notre condition de mortels nous permet d'accéder.

- J'ai si peu de choses auxquelles me raccrocher encore, je refuse qu'on me les prenne.
- Personne ne peut nous prendre nos souvenirs , dit Lonerin avec un sourire triste.
- Tu te trompes. La réalité nous les arrache un à un.

Je ne hais plus personne. Je me contente de survivre.

Un Perdant n'a pas le droit de connaître le nom d'un victorieux.