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Infinity 8 - BD tome 5 sur 6
EAN : 9782369814061
36 pages
Rue de Sèvres (05/11/2016)
3.21/5   7 notes
Résumé :
Premier Reboot à bord de l'Infinity 8 ! Les informations cruciales transmises par Yoko Keren (T1) au QG ont décidé le Capitaine à lancer une nouvelle trame temporelle et activer un second agent : l'impulsive Stella Moonkicker, qui ne disposera à son tour que de 8 heures pour réunir un maximum de renseignements. Flanquée de Bobbie, son assommant robot de probation, elle est assignée à la sécurité d'un groupe de nostalgiques du nazisme, dont ils ne comprennent pas les... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Critique qui reprend en grande partie celle du tome 4.

Une bande dessinée, ou plutôt, un pulp au format comics composé de 30 pages (pour chaque tome). Ou pas vraiment « pulp » en fait, car elle est sortie sur du bon papier souple, bien au-dessus de ce que devait être la qualité des pulps originaux. Infinity 8 est une série de plusieurs histoires qui vont être scénarisées et dessinées par différents noms de la BD, le tout dirigé par Lewis Trondheim. Malheureusement, la sortie au format comics ne se fera que pour les deux premières histoires (« Romance et macchabées » pour les tomes 1 à 3 et « Retour vers le Fürher » pour les tomes 4 à 6). Par la suite, les histoires 3 à 8 seront, ainsi que ces deux premières, publiées au format album BD. C'eut été mieux d'aller au bout du concept et de tout sortir en comics. Quitte à sortir ensuite la série au format album…

L'histoire va se dérouler au sein d'un bon gros vaisseau spatial (du type croisière) contenant 880 000 passages (rien que ça) et dans les 72 000 membres d'équipage, et tout ça pour au moins plus de 200 espèces d'êtres vivants (donc humains et aliens en tout genre). de plus le commandant du vaisseau, un extra-terrestre, a la possibilité de « bloquer » une trame temporelle sur une durée de 8 heures et soit d'y rester soit de revenir 8 heures dans le passé (et cela est possible 8 fois de suite, soit 8 histoires, vous suivez). Tout cela sera le point commun à toute la série de Infinity 8. Où l'on va probablement suivre à chaque fois, une agente, version pin-up, du service d'ordre du vaisseau.

Dans cette deuxième histoire « Retour vers le Fürher », scénarisée par Trondheim et Vatine et mise en dessins par Vatine, on découvre l'agente Stella Moonkicker, qui semble bien porter son nom… Elle est accompagnée par un robot de sécurité, qui semble être surtout là pour la surveiller elle et pour l'empêcher de commettre plus de délits qu'elle n'en fait déjà. Pour Stella, tout ce qui compte c'est son nombre de suiveurs sur les réseaux sociaux. Elle n'arrête d'ailleurs pas de se prendre en photo, que ce soit pour des moments cocasses ou que ce soit dans des moments où elle est en mauvaise posture.

Tout comme dans la première histoire, Stella va avoir à visiter le tas de décombres bloquant l'avancement du vaisseau. Avant d'aller plus loin, il y a un petit détail à signaler. Moonkicker a eu à surveiller le début de l'anniversaire d'une association. Une asso nazie ! Bon cette dernière est surtout friande de gâteaux et d'infusions à la verveine et elle accepte les humains et toutes les races d'aliens. Évidemment cela ne va pas s'arrêter là. On en revient au moment où Stella commence son excursion spatiale qui va la mener vers un groupe ayant retrouver la tête de l'autre taré à la petite moustache Hitler ! Et pour que la tête de ce dernier survive, le robot de Moonkicker, se l'implante dans son « cerveau ». Tout va aller de mal en pis. le robot moustachu va entrer devenir rageux, vouloir détruire toute forme de vie pendant que Stella suit ses directives, en fait elle fait l'agent-double…
Dans cette histoire, les aliens, on en a (presque) cure ! Les robots vont prendre le pas sur toute autre forme de vie. Et oui quoi de mieux que des robots, à la mémoire quasi sans limite, à la force plus développée que des êtres organiques. Mais Stella va déjouer les plans du Robot-Hitler.

Comme la précédente histoire tout va dans le n'importe quoi ! La surprise de la première histoire est cependant passée. Et même si on est dans tout autre chose, plus de nécrophage, ça manque de matière. le scénario est déluré mais pas aussi original, surprenant que cela. J'aurai même tendance à penser que les auteurs auraient pu pousser encore plus le champignon, faire quelque chose d'encore plus « malsain ». Ben oui quoi, il font revivre Hitler, il devient violent, fou, maniaco-machin-truc, mais ça fait « plouf » !
Les dessins font même trop bien léchés par rapport à l'histoire. Je ne dis pas que j'aime pas le style, des cases, dont une superbe double page, rendent très bien. Toutefois, ce n'est pas assez pulp ! de plus, l'humour est moins mordant, quoique certaines situations sont tout de même bien barrées, le tout est moins « fin »…
« Petites » références présentes dans les tomes 5 et 6. Sur la couverture de ce tome 5, on peut lire « Hitler va-t-il passer du côté osbcur ? ». et également lors de la lecture Robot-Hitler va déclencher l'ordre 666. L'énorme référence n'aura manqué à pratiquement personne, il s'agit bien sûr de Star Wars ! Quoique dans ce dernier univers, il s'agit de la mise en place de l'ordre 66. Mais en même temps, « 666 », ça colle bien à ce personnage maléfique.

Ça reste sympa à lire, mais il s'agit d'une histoire à laquelle j'ai moins accroché.
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Infinity 8 représente un exemple parfait du naufrage de la bande dessinée franco-belge.
Cette affirmation est-elle excessve ?
Sans doute. Je suis parfois de mauvaise foi.
Et pourtant...
AU départ, il y a un concept qui, après analyse, ressemble à un gadget. Nous ne sommes pas à l'abri d'une surprise finale mais, pour l'instant, le concept se décline comme suit: le vaisseau-monde Infinity 8 s'immoblise aux abordsd'un corps céleste non-identifié, qui se révèle être une nécropole spatiale. Pour investiguer la situation, des agents sont envoyés pour enquêter, sachant qu'une entité extra-terrestre embarquée sur l'Infinity 8 est capable de "rebooter" le temps, en effectuant des retours de 8 heures dans le temps. Chaque album explore une trame temporelle différente.
Dans les faits, ces deux premières histoires semblent complètement indépendante s ce n'est qu'elles se déroulent dans l'Infinity 8. Cette utilité dureoot reste démontrer.
Toujours est-il que si la première histoire imagnait qu'une race xénophage dont les membres ont la mauvaise idéed'emprunter les traits de caractères de leurs "proies". Certains ayant boulotées les restes de guerriers se lancent dans une attaque en règle du vaisseau. Rien de foncièrement original, mais un récit assez désagréable de par son ton "humoristique" mais qui n'est qu'un étalage de clichés et de stéréotypes bourrins, sans que l'on ait l'impression qu'il y ait la moindre distanciation, si ce n'est le côté gros geek qui tache.
Racisme, sexisme... tout y passait allègrement.
Le deuxième récit, se demandant sûrement comment creuser plus bas, s'est dirigé vers le nazi rigolo. Dans ce futur lointain, des nostalgiques organisent des bouses d'échangessur le thème du "nazisme: un art de vivre". Costumes SS, tasses décorées de swastikas... tut y est por glorifier la pureté de la race. Tant qu'à faire, on amême droit à une caricature extraterrestre de juif (avec nez et papillotes de cisconstance), répondant qu nom de Schlomo, qui hacele les nazis.
C'es pour rire, évidemment.
Et le fait que la tête cryogénisée d'Hitler se trouve dans la nécropole, que cette tête prenne le contrôle d'un policier-robot et déstabilise l'équilibre social du vaisseau pour y instaurer un IVème reich, avec épuration raciale de rigueur, c'est de l'humour.
C'est là qu'on se rend compte que si Desproges démontrait qu'on pouvait rire de tout, mais pas avec n'importe qui, il aurait fallu spécifier que "on" ne concernait pas tout le monde et que les personnes ave le talent de Desproges ne sont pas légions. A vrai dire, un Yann de la grande époque aurait sans doute pû tirer un parti acerbe et drôle. On aurait pû vraiment parler de "politiquement incorrect", ce terme si souvent galvaudé pour justifier la beaufferie la plus crasse.
Mais il n'y a pas que par le contenu que cette série marque une forme de naufrage ultime. Dans la frme, la série est pré-publiée dans un format comics en hommage aux pulps des années 40-50. Pourquoi pas ? Mais il faut alors aller au bout du parti-pris. Ce qui n'est pas le cas ici. L'édition reprend quelques marqueurs visibles: le format a pagination, un relatif mauvais goût des couvertures (qui restent moche et loin de l'esthétique kitsch et efficace de leur modèle). Mais on garde du gros papier luxueux alors que les pulps utilisait du papier bon marché. On oublie les cartouches emphatiques...on découpe juste l'album sans aucun habillage. On ajoute des bonus au rabais et le tour est joué. Donc, eu lieu d'un hommage, on a un simple habillage binquant pour se donner un cachet, mais, fondamentalement, continuer de considérer que le format franco-belge est le seul qui vealle et donc refuser de l'adapter, alors que l'objet même clame cette identification la culture pulp.
Un naufrage auto-centré qui est le fruit de a collaboration de quelques uns des auteurs qui ont cntribués à ringardiser la génération qui les as précédé. Ils n'ont besoin de persnne pour se ringardiser. Cette série aura suffit.
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http://dcafeine.blogspot.be/2017/06/infinity-8-t1-et-t2-trondheim-et-des.html

Dans le tréfonds d'une galaxy lointaine navigue le vaisseau de classe-A : l'Infinity-8. Sa destination ? la Galaxy d'Andromède. Sa cargaison ? pas moins de 900.000 passagers de toutes races parti faire bronzette les doigts de pieds bien écartés s.v.p.

C'est a son bord qu'officie la jeune et jolie Yoko Keren, agent de police qui porte fièrement le lycra comme une seconde peau et qui est en charge de faire respecter l'ordre d'une poigne de fer ... mais à sa manière; D'autant plus qu'elle à sur ces fesses le lubrique le lieutenant Reffo et le capitaine du vaisseau à la forme tentaculaire et qui a l'habilitée de pouvoir rebooter jusqu'à 8x un moments afin de faire une boucle dans le temps et d'éviter certains désagrément :)

Mais une situation d'urgence vient de survenir : le vaisseau vient de faire un arrêt inattendu suite à l'encontre d'un amas d'artefact d'origine inconnue façon gros dépotoir, surtout qu'il est rempli de vestige symbolisant la mort sous toute ces formes; que ce soit des morceaux de villes, des débris , ou autres.

L'agent Keren va devoir investiguer et s'assurer qu'aucun danger n'y est caché ... mais c'est sans compter certains passagers Kornalien, qui non content d'être de sacré nécrophage, sentent cette bonne odeur de mort les appeler.

Sexy, fun , décomplexé, ... voilà un sympathique Space Opera qui aura le mérite de vous mettre l'eau à la bouche avec ce premier épisode d'un cycle comportant pas moins de 8 numéros; Proposé aux éditions "Rue de Sèvres" , ce projet à pour origine le duo Olivier Vatine et Lewis Trondheim.

Alors je freine un peu tout de suite avant de continuer cette critique, mais celle-ci ne porte que sur les deux premiers cycles, je n'ai point eu entre mes fraîches mimines les deux derniers épisodes;

Alors, c'est bien ?

Chaque cycles ou épisodes de cette série est l'opportunité de vivre une nouvelle aventure mais sous un tout autre angle car un simple élément, l'effet papillon, va donner une toute nouvelle direction. La preuve en est le deuxième épisode ou l'agent doit mené l'enquête mais elle est surtout en train de tombé sous le charme de se jeune mouvement qui à le vent en poupe et portant fièrement la croix gammée.

Encadré par une charte graphique crée par deux main gantés (et clouté), j'ai nommé Olivier Vatine et Lew Trondheim, chaque récit est tenue par un graphiste différent offrant au lecteur l'avantage de retrouver facilement notre équilibre et nous offrir une cohérence et continuité entre chaque cycle temporels (oui je sais une continuité quand on parle de reboot ça fait très euclidien).

Scénaristique-ment les deux premières histoires sont très originales et complètement différentes. Des dialogue qui mon mouche à chaque crochet de page (mouche ... crochet ... non ?) et le graphisme, étant confié à un auteur de talent différent, est simple et sans chichi (c'est pas du Goya non plus hein) vous fera une lie qui donnera un moment d'évasion à nos chères esprits; d'autant que les dialogues sont amusants, frivole et même parfois sérieux.

L'on passe donc un très bon moment de lecture; à cela vous rajoutez une jolie couverture et je pense que cette série aura du succès si elle est diffusée correctement chez tous nos libraires.

Les deux premiers épisodes sont disponibles façon cartonnée , genre bd classique ou également en format comics très très sympathique.

Sauront-ils s'échapper de ce mystérieux amas d'artefacts morbide ? Huit aventures, Huit possibilités ... à vous de choisir la votre
Lien : http://dcafeine.blogspot.be/..
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critiques presse (1)
Sceneario
07 novembre 2016
Vatine et Trondheim poussent quelque peu le bouchon, mais c'est très bien comme ça, avec une façon de pointer du doigt moqueur ce despote qui retourne si facilement tout le monde.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- Tout c'est bien passé. J'ai maintenant accès à la totalité des robots du vaisseau... L'ordre 666 est lancé !
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