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Nathalie Peronny (Traducteur)
EAN : 9782264047205
375 pages
10-18 (03/01/2008)
3.7/5   290 notes
Résumé :
En apparence, Zach fait partie des nantis. Il vient de passer le cap de la trentaine, partage son lit avec Hope, la plus belle des fiancées, son appartement, avec Jed le millionnaire, et travaille dans une société de services.
Mais si on creuse un peu, rien ne va plus. Du matin au soir, Zach pense à Tamara, la veuve de son meilleur ami. Son colocataire passe ses journées à fumer des joints dans le plus simple appareil, vautré devant la télé. Et son boulot con... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
3,7

sur 290 notes
Zach King, en apparence, a tout pour être heureux. Une fiancée, au doux prénom de Hope, qu'il va bientôt épouser et un co-locataire devenu millionnaire grâce aux fonds d'investissement. Mais de nombreuses ombres noircissent le tableau. Il déteste son boulot en tant que consultant supply-chain chez Spand-Corporation. Il peine à se remettre de la mort de son meilleur ami, Rael, survenue deux ans auparavant dans un tragique accident de voiture dans laquelle il était aussi. de plus, sans pouvoir se l'expliquer, il rêve très souvent de Tamara, la veuve de Rael. En ce matin de septembre, tout va encore s'empirer lorsqu'il remarque du sang dans son urine et reçoit la visite inattendue de son père, Norm, qu'il n'a pas vu depuis six ou sept ans... Malheureusement pour Zach, tout va aller de mal en pis...

Comme souvent avec Jonathan Tropper, la famille, et ses liens parfois difficiles, est au centre de ce roman. Zach, à tout juste 32 ans, va vivre des jours aussi incroyables qu'inattendus. Point de départ de ces événements : l'arrivée plus qu'improbable de son père et ce sang dans son urine qui va lui faire prendre conscience, d'un coup, de la fragilité de la vie mais aussi de ce qu'il est et ce qu'il veut réellement au fond de lui. Ce roman, à la fois tendre, drôle et touchant, ne manque ni de piquant ni de justesse. L'auteur dépeint avec humanité, humour et profondeur une galerie de personnages très attachants. Norm, le père qui a tout foiré et revient mettre la zizanie ; Pete, le petit frère déficient mental et si attendrissant ; Matt, le cadet, écorché vif devenu musicien ; Zach, l'aîné qui a pris le rôle de son père auprès de la fratrie et dont le coeur balance ; Jed, le meilleur ami qui ne fait rien de ses journées, lui aussi fortement marqué par la mort de Rael. Bref, une galerie fouillée et moderne entrainée dans des événements aussi cocasses que déterminants. de par son écriture pleine de vie, jouissive et éloquente, ce roman se révèle une belle surprise !
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Si votre quotidien n'est plus qu'un magma nauséeux, si vous ne vivez plus qu'à demi, si votre vie s'enlise, lisez « Tout peut arriver », et ça ira mieux !
Le héros, Zach, est un trentenaire qui ne pensait vivre que comme cela, et puis tout à coup, les choses s'emballent, et il est obligé d'agir, après avoir réagi.

Sa profession ? Il est intermédiaire dans une société commerciale dont le but est justement de faire le lien entre clients et producteurs. Donc, il fait le tampon, ou l'éponge si vous préférez. Très valorisant...
Sa famille ? Son père a abandonné depuis longtemps sa femme et ses enfants (il a 2 frères célibataires) qui ont la haine envers lui et se sont reconstruits tant bien que mal.
Ses amours ? Il est aimé de Hope, une jeune femme riche au plan de carrière et de vie super bien défini ; en plus, elle est belle, séduisante, et tout et tout...Et ils vont se fiancer très très prochainement. Mais le problème, c'est qu'il est secrètement et profondément amoureux de Tamara, la jeune veuve de son meilleur ami, mort dans un accident de voiture 2 ans auparavant.
Ses amis ? Raël mort, il ne reste que Jed, riche à milliards, beau comme un dieu, fils à papa nonchalant et parasite, mais qui partage sa superbe maison avec Zach.

Bref : une vie pas folichonne, où tout le monde essaie de sauver les apparences et où lui, surtout, ne fait rien pour sortir de l'engrenage de l'inertie.
Et puis cet engrenage, justement, va se gripper, grâce à 2 petits grains de sable :
- le premier, c'est qu'il se découvre du sang dans les urines un jour au matin, et doit aller en urgence chez l'urologue. Tests, biopsie...L'angoisse monte.
- le second, c'est l'arrivée franc-battant et tout à fait inattendue de son...père.

2 grains de sable, 2 « éléments déclencheurs » comme on dit à l'école, qui vont provoquer une cascade d'évènements. Au moins, on ne peut pas dire que la vie reste monotone.
Le tout expliqué avec l'humour ravageur de Jonathan Tropper et en même temps sa finesse psychologique, qui met toujours le doigt là où ça grince, là où ça fait mal. Et cerise sur le gâteau, emballé dans un style particulièrement convaincant, sans niaiserie, sans fadeur aucune, intégrant des images expressives et originales.
Malgré quelques petits moments (rares) où la pression retombait et une bagarre de trop, j'ai passé un super bon moment, et j'en redemande ! Jonathan Tropper, j'en suis fan !
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Un peu agacée, je l'avoue, par Zach, le personnage principal qui passe son temps (et le nôtre) à se retourner le cerveau avec ses petites crises existentielles. Ses "Je veux ; je ne veux plus ; je ne sais pas si je veux ; je ne sais pas si je ne veux plus ; qui suis-je ? Où vais-je ? Dans quelle "étagère" ?" génèrent un délayage et une redondance passablement assommants.

Cela étant, je me fais la remarque que ce genre de ressenti sur mes lectures est assez récurant ces derniers temps. Sachant que mon temps est compté, je ne prends plus le temps de prendre mon temps et me montre, sans nul doute, par trop impatiente.

Par contre, j'ai trouvé le personnage de Norm, le père, tout à fait intéressant, très original et fort bien dépeint. Il est aussi inconvenant et inattendu qu'il est pathétique et méprisable. de mon point de vue, c'est lui qui fait tout l'intérêt du roman.

Une chose est certaine : ce livre n'est pas le meilleur de J. Tropper.
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Et oui, tout peut arriver!
Ce n'est pas parce que votre meilleur ami est mort dans un accident de voiture , que Dieu vous épargnera au niveau cancer ... C'est ce que se dit Zach ,quand un matin, il voit avec inquiétude ,ses urines prendre une bizarre couleur rouge . Pourtant Dieu l'a plutôt gâté . Il va se fiancer dans quelques jours avec la fille parfaite ( genre Gwynneth ...) , il habite gracieusement avec son 2° meilleur pote ,millionnaire dans un sublime appart à Manhattan , il a un bon job ,( certes un peu ennuyeux mais bon...) . Il s'entend super bien avec la divine Tamara, veuve de son meilleur ami .
Sauf que ce petit (?) problème de santé va déclencher tout un tas de péripéties, (comme des dominos qui tombent à la suite les uns des autres ) , à commencer par la réapparition miraculeuse de son père , qu'il n'avait pas revu depuis 17 ans . Une visite désintéressée ?

J'ai retrouvé avec un immense bonheur la plume si géniale de Jonathan Tropper.
Il écrit bien, féroce, drôle, tendre, moderne , intelligent .
Les héros de Jonathan Tropper , sont un peu comme vos meilleurs "poteaux": un gros câlin, de superbes fous-rires , des mecs sur qui compter , quoi !
Les romans de Jonathan ça serait un peu comme Bridget jones , version mec , sauf que là ,on appelle pas ça de la chick-lit , ni de la "littérature pour coqs de trente ans," non on appelle ça de la LITTERATURE...
Alors ,moi je dis qu'il faut se rebeller les filles, avoir la "Fémen attitude "! Certes , il y a plus grave comme problèmes dans le monde ... Alors, je dégaine le Maestro en bermuda... (je "positive attitude" ) .. Et il me dit : "Alors , on danse "...
Tropper : un mec "Formidableeeeee " !
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Il y a déjà un certain temps que l'envie de faire un billet sur une lecture s'est endormie, un peu comme mes dernières illusions sur l'Homme en général. Alors comme pour exorciser une année de merde, quoi de mieux pour la terminer, qu'un billet sur un bouquin à son image?
« Tout peut arriver » c'est ma deuxième rencontre avec Jonathan Tropper et pour faire référence à son premier titre lu, je lui dirai que « C'est ici que l'on se quitte ».
Je pourrai reprendre mon billet sur ce dernier titre en rajoutant quelques coups de crocs supplémentaires.
Comédie sentimentale pure Yankee comme je les déteste où vous savez que la fin quoi qu'il arrive réunira ceux qui s'aiment (c'est trop beau). Que d'aventures pour en arriver là… enfin au moins aussi palpitant que… bah… je vois pas…
Je ne sais pas ce qui m'a le plus navré au royaume du cliché, entre le trentenaire en pleine crise de… la trentaine, le copain déprimé multimilliardaire qui mate la télé toute la journée, le copain mort et sa veuve, la future fiancée du trentenaire genre silouhette plus proche de Contrex que de chez Perrier, active et moderne comme seules savent être les Américaines filles de bonne famille (riche de chez riche quoi) , la famille du trentenaire ?
Bref, c'est sans saveur et sans odeur, un manque de perception qui n'est dû … qu'au vide… sidéral qui habite l'intérêt de l'histoire.
Ce n'est pas nul, juste divertissant, c'est déjà ça.
C'est un bouquin à l'image de notre société, un truc sans aucune profondeur oublié dès la dernière page tournée. de l'émotion programmée, calculée, rien n'est laissé au hasard. Tout est balisé, là où tu dois rire, là où tu dois pleurer, là où tu dois rêver. Mais bon, c'est divertissant, alors…
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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Mon père a une érection. Ça fait bien 6 ou 7 ans qu'on ne s'est pas vus, et il se pointe devant chez moi à l'heure du petit déjeuner avec une trique comme un piquet de tente sous son pantalon.
"Salut Fiston !" me lance-t-il, tel Pa Kent au jeune Clark.
En général, les pères new-yorkais appellent leurs fils par leurs prénoms. "Fiston" exige au moins la présence d'un champ de maïs écrasé de soleil à l'arrière-plan. Et disons même qu'en général, sur cette planète, tout père qui se respecte veille à établir une distance substantielle entre sa progéniture et ses érections.
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[Ma mère] me sourit avec tendresse. Je note que les rides commencent à creuser des sillons autour de ses yeux et que de discrètes poches de chair flasque s'affaissent le long des contours de sa mâchoire, le menton flétri d'une femme d'âge mûr. Je sens la panique me prendre à la gorge, comme une révélation viscérale de l'inévitable mutabilité des choses, du temps perdu et des séparations à venir, et j'ai envie de redevenir un petit garçon blotti simplement entre les bras de sa mère, sans aucune notion de ce qu'est le futur.
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Voilà ce qui arrive. Un beau matin, vous vous mettez à pisser du sang et cet incident vous fait prendre conscience que, peut être, le déroulement de votre existence est en train de vous échapper et que, du haut de vos trente deux ans, si vous voulez y changer quelque chose, mieux vaut vous y mettre tout de suite. Alors c'est le branle bas de combat, la grande révolution. Un peu comme si vous preniez un virage à quatre vingt dix degrés en hors-bord. Sauf que le bateau se renverse et que vous prenez subitement le bouillon dans une eau glaciale, surnageant tant bien que mal, hébété. Et de quelque côté que vous portiez votre regard désespéré, il n'y a absolument aucun signe de terre à l'horizon, et, c'est étrange d'ailleurs, car vous ne pensiez pas avoir dérivé si loin vers le large.
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Ses cheveux raides d'un blond usuel, plus sombres aux racines, lui arrivent aux épaules et sont départagés par une raie au milieu. Son principal atout est son corps, et tout dans sa posture – jusqu'à son débardeur moulant – indique qu'elle en est parfaitement consciente. C'est pathétique, je le sais, mais c'est comme ça que ça marche : de beaux yeux et une paire de seins alertes plantés sur une silhouette fine. Le reste n'est jamais que la cerise sur le gâteau.
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Je suis un intermédiaire . Je hais mon job.
Je suis le trait d'union entre le client et le vaste univers de la conception et de la fabrication de son produit . Je traduis les besoins abstraits en réalité , le conceptuel en concret . Je suis la voix de la raison et de l'expérience . Je permets au fournisseur de vivre en le faisant travailler , et au client d'obtenir le produit dont il a désespérément besoin . Je me fais souvent engueuler .
Lorsque vous êtes intermédiaire, tout est toujours de votre faute .
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