C'est le deuxième que je lis de cet écrivain Suédois .(
le buveur de lune il y a quelques années )
Et toujours un peu partagée dans mon appréciation .
Trop de lyrisme nuit à la profondeur .
C'est une écriture enjôleuse , mais je me dégage vite du charme des mots caresses .
Mais oui quelle écriture .Et superbe traduction .
C'est somptueusement sombre avec de souples mouvements de houle d'un onirisme aussi délicat que puissant , ça transpire de déchirures mal reprisées qui suintent la douleur transgénérationnelle , et de celà naît la lumière à travers l'art .
Je recommande pour ceux qui rechercheraient une sorte de trêve avec le réel : On flirte avec "la folie" , les sentiers sont non-balisés , et malgré un fil directeur lié à un traumatisme familial , la douleur transmise , portée par trois générations , se déploiera avec grâce et élévation de l'âme à travers des chemins de traverses , l'amour et la fibre artistique .
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