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Hélène Hervieu (Traducteur)
EAN : 9782749909523
413 pages
Michel Lafon (30/10/2008)
3.19/5   34 notes
Résumé :
Un torse mutilé, étripé, vient d'être découvert entre les rochers d'une plage près de Göteborg, en Suède. Seul élément d'identification : un mystérieux tatouage asiatique. Ce dernier, brillamment exécuté, conduit l'inspecteur Irène Huss sur la piste d'un tatoueur de renom au Danemark, où un crime a été commis selon le même rituel quelques années auparavant. Pendant ce temps, une troisième victime est découverte : la fille d'une amie d'Irène, disparue alors qu'elle p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Irene Huss, inspecteur à la police criminelle de Göteborg, enquête sur un meurtre peu banal : un torse mutilé et vidé de ses organes vient d'être découvert sur une plage près de la ville et l'assassin doit être identifié avant qu'il ait le temps de récidiver.

Heureusement pour la police, le torse en question dispose d'un tatouage leur permettant d'accélérer son identification. C'est ainsi qu'Irene est amenée à se rendre à Copenhague, où le tatouage semble avoir été réalisé. C'est la police danoise qui fournit cette information à la police criminelle de Göteborg et, en échange de ce coup de main, ils demandent à Irene de jeter un coup d'oeil sur l'un de leur dossier : le meurtre d'une femme, commis selon le même rituel que celui de Göteborg, semble être l'oeuvre du même criminel et la police danoise veut connaître l'avis de leur collègue à ce sujet.

Irene profite également de ce passage à Copenhague pour rendre service à une ancienne voisine. La fille de cette dernière semble avoir disparu alors qu'elle commençait une carrière de mannequin au Danemark. Irene décide de se renseigner discrètement et à titre personnel pour savoir ce qu'est devenue la jeune fille.

Mais les cadavres s'accumulent et tous semblent avoir un lien avec Irene. Et si le meurtrier rôdait tout près d'elle ?


Les auteurs de polars suédois sont décidemment très doués !

La force de ce polar, c'est de se concentrer à la fois sur l'enquête et sur la vie privée d'Irene. le roman devient donc une alternance de moments assez durs, avec des détails bien sanglants, et des instants de sérennité, où l'on nous décrit les événements tous simples qui constituent le quotidien de la famille Huss.

Cette manière qu'a l'auteure de nous parler de la vie quotidienne d'Irene permet à la fois de s'attacher au personnage et de mieux rentrer dans l'enquête. Car on a l'impression qu'Irene ne quitte jamais son boulot ; même lors d'un repas en famille, elle semble garder une infime partie de sa conscience plongée dans les détails de l'affaire qui agite les policiers suédois et danois. du coup, les automatismes de la vie courate n'étant qu'un prétexte pour relâcher quelque peu la tension du récit, on finit par s'identifier totalement au personnage d'Irene, et son enquête semble presque devenir la nôtre.

Et quelle enquête ! le criminel se joue de la police et promène Irene et ses collègues entre Göteborg et Copenhague, tout en restant, dans ces deux villes, totalement insaisissable. Impossible de deviner son identité, ses motifs restent flous, ses victimes semblent choisies au hasard. Et puis, il donne l'impression de se dédoubler, de vivre à la fois en Suède et au Danemark.

Pas à pas, avec beaucoup de patience, l'équipe de la police criminelle de Göteborg avance dans cette enquête difficile et leurs réunions de fin de journée nous immerge encore plus dans leur monde. La tension qu'ils ressentent devient la nôtre, la peur d'Irene en sentant leur coupable près d'elle nous fait frissonner. Et l'on ressort de ce polar complètement séduit par le d'Helene Tursten !
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Même si l'auteure stipule dans son avant-propos que ce livre n'est pas un guide touristique, vous pouvez néanmoins l'amener avec vous si l'envie vous prend d'aller visiter Göteborg et/ou Copenhague. Non contente de vous faire parcourir sa région côtière suédoise, H. Tursten a dû se dire : « tant qu'à écrire... » et ce petit pavé (éd. poche, 510 pages) peut donc également s'utiliser comme guide gastronomique, vestimentaire ou encore de décoration intérieure.
Or, ceci est avant tout ce que j'appelle un polar correct, bien que bavard en étalant trop de détails dans le genre susnommé.

L'enquête menée par un groupe d'inspecteurs suédois (dont son personnage principal, l'inspectrice Irène Huss, qui boit au moins huit tasses de café par jour, c.a.d., autant que moi) concerne la traque d'un meurtrier aux tendances sado-nécrophiles. Sans vraiment verser dans le gore, des scènes glauques ne peuvent être évitées quand on décrit des décapitations, démembrements, éviscérations, désexualisations... etc. Et parce que ce psychopathe tue aussi bien en Suède qu'au Danemark, les flics des deux côtés du Detroit de l'Öresund vont devoir faire ami-ami pour résoudre cette affaire ensemble (en visitant maintes fois des restos où on apprend qui a quoi dans son assiette).

Une enquête minutieuse mais pas toujours captivante, dans un style d'écriture fluide agrémenté de bons nombres de dialogues qui sonnent justes.
Les rêveries d'Irene Huss (la bonne quarantaine) sur la musculature bronzée d'un de ses collègues danois laissent certes songeuses, mais ce n'est pas pour autant que je pense partager d'autres « aventures » avec elle.
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Quelle déception! 500 pages de pas grand chose… pourtant le résumé n'avait pas l'air mal, un torse découvert dans les rochers, le meurtrier proche de l'inspecteur chargée de l'enquête…. Il y avait l'envie, il y avait les idées mais il manque la réussite.

J'ai rarement lu un livre avec autant de platitudes. L'auteure a rempli 500 pages avec des descriptions de paysages, d'appartement, de boutiques, de repas, beaucoup de repas et elle a agrémenté le tout de quelques meurtres.

La thématique des meurtres d'ailleurs, commençons par là, est sensée être atroce, le problème c'est que c'est mal amené et ça tombe totalement à plat. A vrai dire, j'ai même poussé le vice à vérifier dans le dictionnaire la définition exacte de cette thématique: la nécrophilie. Très honnêtement, le terme est tellement utilisé dans le livre que s'en était lassant mais revenons en à la définition de ce mot. Je pensais, à tort, que ce terme était réservé exclusivement à un acte sexuel avec un mort. Il n'en est rien, la nécrophilie regroupe aussi les actes commis sur un cadavre et qui ont provoqué une jouissance chez la personne qui produit cet acte, ça peut concerner le fait de manger des parties du mort ou comme dans cet ouvrage, le démembrement qui produit une jouissance (érection et éjaculation). D'accord, ce que je vous explique n'est pas terrible et on pourrait se dire à partir de là, que ce roman doit être très glauque… Rien du tout, c'est vide. Finalement, le terme est tellement vulgarisé dans l'ouvrage que l'auteure va jusqu'à rajouter le terme sadique derrière… Toujours plus j'ai envie de dire. Toutefois, comme je n'avais pas la bonne connaissance du mot au départ, j'ai eu du mal à l'associer aux actes, d'ailleurs je pense que dans les autres thrillers avec démembrement, je n'ai pas vu passer ce terme, on parle le plus souvent de démembrement du corps qui a provoqué une jouissance mais peut être que je me trompe, je n'ai pas le souvenir d'avoir lu ce terme. (Le seul roman où il était apparu pour moi, parlait bien d'acte sexuel sur un corps avec pénétration.) Bon j'arrête de vous embêter avec ça, je continue.

Je dirais, pour être sympa, que les 3/4 du roman ont été longs mais supportables malgré le manque véritable d'actions et des personnages plutôt quelconque qui n'inspirent pas grand chose aux lecteurs mais la fin et le dénouement, eux, sont le symbole d'un final raté. Je m'explique: L'auteure a dû vouloir emprunter aux auteurs américains des idées et elle les a adapté à la suède. On se retrouve donc avec une super flic mais qui est en fait une grosse flipette , qui fuit, pleure et vomit devant des photos, elle est mariée mais sa moralité quant à la fidélité semble assez douteuse et ça ne semble pas du la gêner par rapport à son mari, alors que devant les sex-shops de Copenhague, elle avait l'air outrée. On a une enquête de dingue (la nécrophilie!!) avec des meurtres horribles mais… on attend le serrurier pour ouvrir la porte, on ne court pas après les criminels quand on les a à portée de main et , très important, on pense aux frais des voyages avant de les faire! le temps de l'action ne se compte pas en jours ou en semaine mais en mois car on respecte les horaires du bureau, les week-end et les jours fériés… Je n'avais jamais lu un truc pareil!

Parlons du dénouement, je ne spoilerai rien c'est promis mais je vais vous l'évoquer quand même. Là encore, on a voulu faire un final à l'américaine avec un twist de fou mais au lieu que ça fasse WTF quand vous découvrez qui est l'assassin, vous vous dites HEIN? qui c'est lui? Franchement, il faut reconnaitre une chose, il est impossible de deviner qui c'est mais non, ça ne fonctionne pas.

Pour conclure, j'ai pas du tout apprécié cette lecture.
Lien : https://loeildesauron1900819..
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« Un torse dans les rochers » est le premier roman d'Helene Tursten que j'ai lu. Il semblerait qu'en Suède elle soit très connue. En France seulement trois de ses romans ont été traduit dont celui-ci
Mais d'ailleurs que nous raconte « Un torse dans les rochers «
La manchette du Göteborgs-Posten est claire : « le corps de la victime d'un meurtre a été retrouvé démembré près d'un lieu de baignade. » En effet Irene Huss enquête sur un morceau de cadavre retrouvé sur une plage suédoise. L'enquête de la commissaire principale s'annonce particulièrement éprouvante. le tatouage de la victime la conduit au Danemark où un crime similaire a été commis des années plus tôt.
Et puis le corps de la fille d'une amie d'Irene est découvert, atrocement mutilé lui aussi. Bientôt un quatrième meurtre est commis selon le même rituel. Une série de crimes qui semblent étrangement liés à Irene elle-même. Pourquoi Irene se sent-elle comptable de ces assassinats ? Sa seule conviction est que le meurtrier n'est pas loin.
.
Hélène Tursten nous propose un roman cru. Un roman où les hommes sont avant tout des prédateurs. Surtout le sadique que poursuit notre enquêtrice et son équipe. Car ce qui est agréable dans ce polar c'est aussi de suivre la vie des policiers, leur quotidien, celui d'Irene Huss, mère de deux adolescentes, des jumelles en plus et marié à un excellent cuisinier. Ainsi à travers sa famille on goûte un peu à la vie suédoise. On vit au rythme de ce pays scandinave où la nuit tombe plus tôt. Où les journées commencent aussi beaucoup plus tôt.
On va aussi naviguer entre Göteborg et Copenhague. Vu de notre bout de France, on pourrait croire que ces pays scandinaves se ressemble, rassurez-vous il n'en est rien. Ces deux pays nordiques voisins ont un modèle de société quelque peu différent. Même leur police ne fonctionne pas de la même manière. Ça donne d'ailleurs quelques scènes cocasses bien senti ou l'humour affleure.
Un humour qui fait du bien, qui apporte un peu de légèreté car quand on entre dans l'enquête elle-même là c'est bien gore. Et ces bulles un peu ironiques, parfois sarcastiques nous permettre de reprendre notre souffle Car quelques passages ici pourraient choquer. N'oubliez pas que l'on a affaire à un détraqué sadique. Aussi certaine scène sont poussées à leurs paroxysmes. Je vous le disais le roman est dur parfois. le sexe et la cruauté font partie du mode opératoire du tueur et ici il se déchaine.
Attention pour autant nous somme ici dans un roman nordique, l'enquête prend son temps, le décor et l'ambiance a autant d'importance que les scènes d'actions elles-mêmes. Si vous voulez du pur thriller, ce roman policier n'est pas pour vous. En revanche si vous aimez les intrigues complexes et bien menées alors là vous devriez trouver votre came.
Mais ce qui est sûr c'est que quelle que soit l'enquête, l'inspecteur Irene Huss est passée maître pour jongler entre l'horreur où la plonge son métier et les sphères de sa vie privée. Quoique...
A vous de voir, moi je suis conquise.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Pour moi, une nouvelle auteur de polars suédois...500 pages de style plat-plat-plat et de vocabulaire peu varié c'est un peu long mais le livre se lit quand même et n'est pas trop désagréable..;
Un tronc retrouvé dans un sac poubelle au bord de la plage. Bizarrement, non seulement le corps a été démembré mais il a aussi été vidé de tous les organes internes et certains muscles ont été découpés, ce qui est assez rare.
Un tatouage va servir de point de départ à cette enquête qui se passe autant en Suède qu'au Danemark.
Ce qui m'a plus qu'étonné...dans ces pays les policiers prennent leurs repas à l'heure et à 17h 01 on rentre chez soi...Je pense que beaucoup de policiers français souhaiteraient fonctionner sur ce modèle !
Challenge Pavé 2015-2016
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Rien dans l'atmosphère ne laissait présager ce qui allait suivre. Bien au contraire, pour un début du mois de mai, l'air du large chargé d'embruns était étonnamment doux. L'eau scintillait sous le soleil, dont les reflets jouaient sur les crêtes douces des vagues, comme pour nous faire croire que l'été était déjà là. C'était une de ces journées inespérées qui surgissent au printemps comme un cadeau et disparaissent aussi vite qu'elles sont venues. Une femme et son labrador noir se promenaient seuls au bord de la mer. Le chien faisait tout ce qu'il pouvait pour titiller une mouette sur la rive. Elle s'élevait à quelques mètres au-dessus de la surface de l'eau, décrivait un petit arc de cercle et poussait son cri caractéristique.
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C'était une de ces journées inespérées qui surgissent au printemps comme un cadeau et disparaissent aussi vite qu'elles sont venues. Une femme et son labrador noir se promenaient seuls au bord de la mer
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Irène éprouva une profonde compassion pour Beate. Pendant une seconde, elle revit le visage mort d'Isabell. Elle restait taraudée par une sorte de culpabilité. En agissant près d'Irène, l'assassin la faisait participer elle aussi, ce qui était certainement son intention. Arrêter ce meurtrier, elle en faisait à présent une affaire personnelle. Elle devait bien cela aux victimes qu'il avait profanées.
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Il était 17 heures, donc temps de rentrer à la maison. Comme Krister ne travaillait pas ce soir, elle se réjouissait à l'idée d'un bon dîner en tête à tête.
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